{Mélisa}
Mélisa s'appuyait contre le chambranle de la porte, observant Isabelle et Kimiko transporter leurs affaires dans le manoir de Javir. Derrière eux, Armia et son père suivaient, tous deux dominant les kitsune par leur taille, leurs pas plus lourds, plus délibérés.
[Super,] pensa Mélisa. [Ce monde a-t-il un équivalent au Viagra ? Je commence à penser qu'on en aura besoin.]
Elle croisa le regard d'Armia un instant. Les yeux d'Armia semblaient vides et ses mouvements plus rigides que les tétons de Mélisa par un jour de froid.
[... Est-il possible de baiser la tristesse hors de quelqu'un ? Je veux dire, c'est comme ça que cela se passerait dans mes visual novels préférés. "Hé, je suis vraiment désolé que tu aies vécu ça", et puis, boum, scène de sexe triste et sexy. Dans la vraie vie, par contre... Je ne sais pas quoi faire.]
Alors que Mélisa commençait à se demander dans quelle mesure la logique des eroge se traduisait dans la réalité, elle entendit des pas à côté d'elle.
