En fin de compte, Armia a fini par passer la nuit.
Lorsque Mélisa a demandé si elle pouvait, Marguerite n'a pas paru particulièrement surprise mais a regretté qu'elles n'aient pas de vêtements à la taille d'Armia à lui donner.
« Ce n'est pas grave, Madame Flamme Noire, » dit Armia, d'une voix douce (et un peu haletante). « Je me débrouillerai. »
Marguerite sourit chaleureusement.
« Je vous en prie, appelez-moi Marguerite. »
« D-D'accord. »
Mélisa et Armia sont restées éveillées tard, pour des raisons évidentes.
Quand elles se sont enfin endormies, Mélisa était de toute façon sur le point de s'évanouir.
Et, à son réveil, Mélisa était si endolorie qu'elle resta immobile pendant une demi-heure environ.
Bientôt, Armia se réveilla aussi et, avec un peu d'aide d'Armia, Mélisa s'assit sur le bord du lit.
Armia avait l'air inquiète.
« Tu penses qu'Isabelle sera fâchée à cause de cela ? »
[... Donc, c'est si évident la nature de la relation que j'ai avec elle ?]