Chapitre 8 (Partie 2) : Le Jugement des Titans**
Alors que Kairo intégrait les connaissances des anciens, une sensation glaciale envahit l'air. Une brèche s'ouvrit dans l'espace devant lui, libérant une énergie colossale. Des ombres imposantes émergèrent, prenant lentement forme. Ces êtres, aux yeux rouges et verts, étaient si immenses que même les lois de la réalité semblaient se plier à leur simple présence.
Ils flottaient dans l'air, irradiant une aura écrasante qui aurait suffi à annihiler des galaxies entières en un simple battement de cils.
« Kairo... » déclara l'un d'eux d'une voix qui résonnait comme le grondement d'un cataclysme. « Nous avons perçu ton réveil. Nous sommes venus réclamer ce qui nous revient. »
Kairo les observa, immobile. Leur énergie surpassait celle de tout ce qu'il avait connu jusqu'à présent. Dans un autre monde, dans une autre réalité, ils auraient été considérés comme des dieux. Mais ici, dans cet univers, ils n'étaient que des ombres.
« Vous pensez vraiment pouvoir m'égaler ? » murmura Kairo, une lueur de défi brillant dans ses yeux. Il sentait déjà la force de Xaltheon en lui, cette puissance infinie qui transcende tout. Les souvenirs de son existence passée étaient clairs : il avait créé et détruit des univers d'une simple pensée. Ces êtres, bien que puissants aux yeux des autres, n'étaient que des insectes dans sa perspective.
---
L'un des titans se mit à rire, une onde de choc se propageant dans l'air. « Tu es encore jeune, Kairo. Peut-être étais-tu puissant autrefois, mais nous sommes désormais les maîtres de cette réalité. Les lois du temps, de l'espace et de l'existence elle-même nous obéissent. »
Kairo haussa un sourcil, un sourire se dessinant lentement sur son visage. « C'est mignon, » murmura-t-il. « Vous pensez contrôler l'univers, alors que vous n'avez même pas conscience des véritables limites de la création. »
Les titans rugirent de colère. L'un d'eux, doté d'un pouvoir qui pouvait courber le tissu de la réalité à volonté, leva la main. Des milliers d'éclairs d'énergie pure fusèrent vers Kairo, chaque décharge capable de raser un monde en un instant. Leurs techniques étaient parfaites, capables de plier la réalité, de détruire le temps lui-même, et de manipuler les lois de l'univers.
Mais Kairo ne bougea pas.
---
D'un simple geste de la main, il effaça l'attaque avant même qu'elle ne touche sa peau. L'espace autour de lui resta intact, comme si aucune des attaques n'avait jamais existé.
« Vous n'êtes rien, » dit-il, sa voix emplie d'une force tranquille. « Face à Xaltheon, les lois que vous pensez contrôler ne sont que des jeux d'enfants. »
Les titans s'immobilisèrent, leur assurance s'effritant rapidement. Pour la première fois depuis des millénaires, ils ressentaient quelque chose qu'ils n'avaient jamais connu : la peur.
---
Kairo, ou plutôt Xaltheon à cet instant, leva la main. L'univers tout entier sembla frémir sous son contrôle. Il pouvait tout connaître, tout détruire, tout recréer à volonté. Leurs pouvoirs, si redoutables face à d'autres, ne signifiaient rien contre lui. Un seul de ses regards suffisait pour faire disparaître leur existence.
« Vous pensiez être mes égaux ? Vous ne faites que respirer parce que je l'ai permis. »
Dans un éclair, les titans, pourtant capables de détruire des galaxies, furent réduits à des cendres. Leur existence même fut effacée de la réalité, comme s'ils n'avaient jamais existé.
---
Le silence retomba dans la pièce, les compagnons de Kairo, stupéfaits, regardaient leur ami avec des yeux écarquillés. Ils venaient de voir des êtres capables de remodeler l'univers être balayés comme de simples poussières.
Kairo baissa les yeux, ses mains vibrant encore de la puissance de Xaltheon. « Ce n'était que le début, » murmura-t-il. « D'autres viendront. Mais aucun ne sera jamais plus qu'un insecte face à moi. »
Avec une détermination renouvelée, il se tourna vers ses compagnons. « Nous devons continuer à avancer. Le véritable ennemi n'est pas encore apparu, mais il se rapproche. Préparez-vous. »
Et ainsi, malgré la destruction des titans, l'aventure de Kairo et de ses compagnons ne faisait que commencer.