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Chapter 11 - Son système a un caractère.

Sous l'impulsion du système, Alix se rendit d'abord au distributeur automatique le plus proche et vérifia le solde sur la carte que Caishen lui avait donnée. Le solde qu'elle y vit suffit à lui décrocher la mâchoire.

« Six millions », dit-elle, essoufflée.

C'était absurde mais elle recompta les chiffres avec ses doigts, de un à six, puis elle regarda de nouveau, pour s'assurer que ses yeux ne la trompaient pas.

En perspective, Caishen pouvait se permettre de donner six millions en raison de sa richesse mais pour Alix, c'était plus d'argent qu'elle n'en avait jamais vu.

« Je t'avais dit de l'épouser, vois, ta vie a changé. » Se vantait le système.

Alix ferma les yeux et embrassa la carte bancaire tout en riant comme une folle. Elle riait tant que les larmes lui venaient aux yeux et elle commença réellement à paraître un peu folle.

« Lin Billi, oh Lin Billi, merci beaucoup espèce d'imbécile. » dit-elle, en essuyant les larmes sur sa joue.

« Tu devrais le remercier, et peut-être que la prochaine fois il te donnera le double. » suggéra le système.

« Tu n'es pas un peu trop cupide ? » demanda-t-elle au système.

« Il y a dix niveaux dans le jeu parce qu'il y a dix mondes, les objets de chaque niveau deviennent plus chers à mesure que tu progresses. Un joueur radin, c'est pas un joueur marrant. » Dit le système.

Alix fronça les sourcils et le système gloussa.

« Triple assassinat. » entendit-elle dire.

« Ho. », dit-elle. « Tu sais même te féliciter en termes de jeux vidéo. »

Elle transféra la moitié de l'argent sur son compte et le système de jeu débita immédiatement un million.

Il ne faisait aucun doute dans son esprit, le système était très avide d'argent. Lorsqu'elle sortit son téléphone de son sac pour envoyer un message de remerciement à Caishen, elle se rendit compte qu'ils n'avaient pas échangé leurs numéros.

« Je n'ai même pas le numéro de téléphone de mon propre mari, c'est absurde. », murmura-t-elle.

Le remercier à nouveau pouvait attendre, elle le lui dirait à la maison, en personne. Peut-être qu'elle achèterait quelque chose, des fleurs, des fruits, n'importe quoi pour exprimer sa reconnaissance.

Elle se mit en route pour l'école de musique immédiatement, elle avait beaucoup à faire avant de récupérer ses bagages de son ancien appartement.

Sa référence à l'école de musique comme petite était justifiée car elle était exactement cela ; petite. Bien qu'elle soit enregistrée comme un institut, on pouvait difficilement la qualifier ainsi car elle n'avait que vingt-huit élèves et deux professeurs.

Les frais d'apprentissage étaient bon marché parce qu'elle manquait de réputation dans le monde de la musique et aucun étudiant en musique avec des ambitions professionnelles ne la choisirait comme leur professeur.

La plupart de ses élèves étaient donc des enfants âgés de six à seize ans. Les plus âgés qui allaient à son école le faisaient parce qu'ils n'avaient pas le choix. Elle n'avait ouvert l'école que deux ans auparavant, et elle avait bon espoir qu'elle décollerait. Tout ce dont elle avait besoin, c'était un peu de chance et beaucoup de talent.

Lorsqu'elle sortit du taxi, Alix fut immédiatement assaillie par des reporters. Ils se ruèrent sur elle comme des vautours sur de la chair fraîche.

« Avez-vous volé le mari de votre sœur ? »

« Depuis combien de temps êtes-vous une maîtresse ? »

« Quel effet ça fait d'être mariée à l'ancien roi de Pékin ? »

« Zhang Caishen est-il vraiment paralysé ? »

Elle se couvrit les yeux de ses mains, bloquant les éclairs de lumière qui l'aveuglaient presque.

Heureusement, les gardes de sécurité du bâtiment vinrent et repoussèrent quelques reporters, lui permettant d'entrer à l'intérieur.

Une fois en sécurité à l'intérieur de son école de musique, elle se rendit dans son bureau et ferma la porte, respirant fortement. Certains de ses cheveux avaient été tirés, une partie de son manteau avait été coupée avec quelque chose et ses pieds étaient sales d'avoir été piétinés.

« Merde !! », jura-t-elle mécontente. « Putain de reporters. » Ce n'était pas le genre de gloire qu'elle recherchait, elle voulait être reconnue pour ses talents musicaux, pas pour ça.

Cela allait probablement devenir un autre problème lorsqu'elle reviendrait au manoir Zhang dans la soirée. Comment avaient-ils même su qu'elle venait à l'école ?

Elle prit une profonde inspiration, puis expira, calmant toute l'agitation qu'elle ressentait. De plus, elle prit une bouteille d'eau sur son bureau et prit trois grandes gorgées.

« Je connais quelque chose qui peut t'aider à te calmer. », dit son système.

« Quoi ? », demanda-t-elle.

« Joue au jeu. », cria-t-il, l'écran virtuel virant même au rouge.

« Mon dieu, ne me crie pas dessus. » elle répondit choquée.

Pour un système dont le porte-parole avait l'image d'un petit garçon elfe aux cheveux bleus, il avait sacrément mauvais caractère. Qui sait ce qui se cachait sous cette adorable façade qu'il parade.

« Je joue, okay, calme-toi. », elle pouvait jouer au jeu en utilisant son téléphone, alors, elle se connecta au monde virtuel immédiatement.

Le jeu reprit là où elle l'avait laissé, mais cette fois, elle fit d'abord quelques achats.

Armes, sorts, potion de guérison, instruments de musique et une nouvelle tenue. Elle choisit une robe blanche et bleue, changea ses cheveux en blanc puis alla récupérer le parchemin musical là où le chef de la ville l'avait envoyée.

Tandis qu'elle jouait, sa secrétaire était dans la pièce à côté, remboursant aux parents l'argent qu'ils avaient payé pour la scolarité de leurs enfants.

La secrétaire Jin Kang, amie et confidente d'Alix et aussi enseignante à temps partiel à l'école, soupira. Ils avaient vingt-huit élèves et en avaient perdu cinq en quelques heures d'ouverture.

« Madame, êtes-vous sûre de vouloir annuler les cours de Nian ? Elle a fait tellement de progrès... »

« Ne nous faites pas perdre notre temps. », une femme mince au visage méchant coupa Jin Kang et cria haut et fort. « Notre Nian idôlatre mademoiselle Lin Billi, elle apprend le piano pour devenir aussi grande que mademoiselle Billi. Comment peut-elle étudier dans l'école de la femme qui a volé le mari de mademoiselle Billi ? »

La femme était soutenue par deux autres parents qui tenaient la main de leurs enfants et semblaient également méchants.

« Hmph, si j'avais su qu'elle était une maîtresse, je n'aurais pas emmené ma fille ici. » dit l'un.

« Oui, » approuva un autre. « Une femme sans moeurs, que peut-elle enseigner à nos enfants sinon de mauvaises choses. »

« Je savais que c'était une erreur d'amener ma Nian dans une telle école bon marché, j'aurais dû serrer les dents et l'envoyer dans une vraie académie. Dépêchez-vous avant que je ne trouve une raison de vous poursuivre en justice. » dit la femme mince hostilement à Jin Kang.

Jin Kang était en colère, tout cela n'était que de la calomnie et elle savait mieux que quiconque que Lin Billi était la sœur maléfique. Comment osaient-ils émettre des jugements basés sur des rumeurs sur les réseaux sociaux ?

« Le professeur Alix n'est pas comme ça, parents, s'il vous plaît ne la calomniez pas en la traitant de maîtresse sur quelque chose que vous ne savez pas. Si mademoiselle Billi tenait tant à épouser le jeune maître Zhang, pourquoi était-elle à l'étranger pendant presque un an ?

Où était sa dévotion pour son crip..., fiancé qui était hospitalisé ? Vous n'êtes qu'une bande de commères qui n'ont rien de mieux à faire de votre temps.

Je pense que vous êtes plus susceptibles d'enseigner des choses immorales à vos enfants que le professeur Alix ne l'est. Partez, partez avant que j'appelle la sécurité. », elle éleva la voix et les chassa.