POV d'Aldrich :
J'ai ressenti un bonheur sans précédent. Ce bonheur, c'était Selma qui me l'apportait.
Lorsque j'étais encore au lycée, je m'étais moqué du concept d'« amour » et considérais les drames amoureux dont parlaient les filles comme des balivernes. De telles émotions douces et décourageantes ne pouvaient que devenir un fardeau pour les soldats.
Cependant, arrivé à mon âge, bien que jeune et encore rebelle, j'ai goûté à la facilité avec laquelle une personne peut tomber dans la dépravation volontairement, comme un petit courant électrique traversant mon cœur.
Je ne pouvais m'empêcher de fantasmer sur tout ce que j'avais avec Selma. Son sourire, sa colère, et tout ce qui se rapportait au mot « Selma » me fascinait.
J'avais pensé au cadeau du clair de lune depuis qu'il avait neigé le premier jour.
