Le moment tant attendu était enfin arrivé. Absoria, le Dieu du vide et du Mal est l'armée du Vide, savait que l'affrontement final contre le dieu des enfers scellerait le destin de son armée et de lui-même. Il se tenait droit, entouré de ses quatre généraux – Garu, Styr, Celina, et Camelia – ainsi que sa fille Maria, devenue une guerrière redoutable. Tous étaient prêts pour cette bataille.
Absoria s'adressa à sa compétence, Stellearte. « Où se trouve le dieu des enfers ? »
Stellearte répondit calmement, sa voix résonnant dans l'esprit de son maître. « Propriétaire, le dieu des enfers réside au Tartare, dans un étage secret : le 101 étage. La seule façon d'y accéder est avec l'autorisation du dieu des enfers lui-même, ou en ouvrant une brèche. Laissez-moi prendre le contrôle. »
Absoria hocha la tête. « Fais-le. »
Les yeux d'Absoria s'assombrirent, devenant noir et rouge, un changement que ses généraux ressentirent immédiatement. Une énergie étrange envahit l'atmosphère, mais personne ne dit un mot. Stellearte, prenant le contrôle, leva la main, et une immense brèche apparut dans les cieux infernaux. La brèche menait directement au Tartare.
« Soldats ! » s'écria Stellearte, d'une voix imposante. « L'heure du combat le plus sanglant de notre existence est arrivée. Ce sera une guerre sans merci contre les forces du dieu des enfers. Soyez prêts ! »
Stellearte relâcha son emprise, laissant Absoria reprendre le contrôle. Sans hésitation, il plongea dans la brèche, suivi de son armée. Maria, pleine de détermination, sauta également dans l'abîme, prête à affronter le destin.
Comme prévu, une immense armée de créatures infernales les attendait de l'autre côté. Au milieu de cette horde, se tenait leur maître, le dieu des enfers lui-même. L'armée du Vide, dirigée par Absoria et ses généraux, chargea sans crainte.
Le champ de bataille fut bientôt le théâtre d'une violence inouïe. Les cris de guerre résonnaient tandis que les deux camps s'affrontaient avec une rage indescriptible. Des soldats tombaient des deux côtés, mais aucun ne fléchissait. Maria, protégée par Celina, se frayait un chemin à travers les rangs ennemis, démontrant sa puissance nouvellement acquise.
Au cœur de cette bataille, Absoria se tenait face au dieu des enfers. Leurs regards se croisèrent, chargés de haine et de défi.
« Ce combat sera ton dernier, dieu des enfers ! » lança Absoria avec une confiance glaciale.
Le dieu, imposant répliqua. « Ce sera plutôt le tien ! »
Absoria dégaina Zypr, son épée divine, et activa la compétence "Tueur de Dieux". D'immenses ailes noires surgirent de son dos alors qu'il se précipitait sur le dieu des enfers. Le choc entre les deux fut cataclysmique. Le sol trembla, et chaque coup résonnait comme le tonnerre dans les cieux du Tartare.
Le combat était d'une brutalité inhumaine. Les deux adversaires s'acharnaient l'un sur l'autre, ignorant la douleur et les blessures. Les membres volaient, le sang coulait, mais aucun ne montrait de signes d'abandon. Les ailes d'Absoria battaient furieusement, chaque assaut l'approchant un peu plus de la victoire.
Finalement, dans un ultime élan, Absoria réussit à terrasser le dieu des enfers, le mettant à genoux. Le regard plein de mépris, il leva son épée, prêt à donner le coup de grâce.
Avant d'abattre son arme, il demanda d'une voix froide : « Quel est ton nom ? »
Le dieu des enfers, crachant du sang, répondit avec un sourire amer. « Mon nom est Hells. Cela signifie Enfers… »
Sans hésiter, Absoria leva Zypr et, dans un mouvement fluide, décapita Hells, mettant fin à son règne.
Le silence tomba sur le champ de bataille. L'armée du Vide, malgré ses pertes, avait vaincu. Absoria se tenait triomphant, l'épée dégoulinante du sang du dieu des enfers. Ce combat titanesque avait été gagné, mais à quel prix ? L'armée était épuisée, et l'avenir restait incertain.
Absoria, respirant profondément, regarda les corps étalés autour de lui, puis leva les yeux vers ses généraux et sa fille Maria. Ils étaient toujours debout, malgré les blessures et la fatigue.
« Le dieu des enfers est mort, » déclara-t-il, sa voix remplie d'une détermination froide. « Mais notre combat ne fait que commencer. »