Histoire de la famille
Dans les profondeurs de la nuit coréenne, une ombre plane sur la demeure des Kim, symbole d'une puissance construite sur le sang et les secrets. Le silence qui règne dans la salle principale est oppressant, comme si les murs eux-mêmes chuchotaient les échos d'un passé lourd de tragédies.
Autour de la table en acajou, les petits-enfants du patriarche Kim Hwan sont réunis. Leurs visages sont jeunes mais marqués par une vie de privations, de deuils et de rivalités. Chacun d'eux porte les stigmates des luttes intestines qui ont marqué leur famille.
**Kim Hwan** (d'un ton solennel et chargé d'émotion) : « Votre père, mon fils, n'a jamais su comment équilibrer sa vie entre le pouvoir et la famille. Ses choix ont détruit ceux qu'il aimait le plus. C'est maintenant à vous de faire mieux… ou de sombrer comme lui. »
Les regards se croisent, chacun des petits-enfants cherchant dans les yeux des autres un signe de faiblesse, de peur ou de défi. Kim Ji-hoon, l'aîné et l'héritier légitime, fixe son grand-père avec détermination. Ses poings serrés sous la table révèlent une rage qu'il parvient à contenir, pour l'instant.
**Ji-hoon** (avec une froide assurance) : « Grand-père, je ne faillirai pas. Je mènerai cette famille là où elle n'a jamais été, loin des erreurs de notre père. »
Kim Hwan esquisse un sourire mince, reconnaissant dans son petit-fils une ambition qu'il connaissait bien. Mais son regard se détourne bientôt vers Soo-hyun, le fils illégitime, dont la simple présence est un rappel des blessures les plus profondes de cette famille. Soo-hyun, plus jeune, mais d'une maturité calculatrice, soutient le regard de son grand-père sans ciller.
**Kim Hwan** (en fixant Soo-hyun avec une intensité froide) : « Et toi, Soo-hyun… Ton père t'a laissé plus que de l'argent. Il t'a laissé un fardeau. Que comptes-tu en faire?"
Un silence pesant suit, alors que Soo-hyun réfléchit, pesant chaque mot avant de répondre.
**Soo-hyun** (calmement, presque avec détachement) : « Je construirai quelque chose que même l'histoire de cette famille ne pourra détruire. Quelque chose de légitime, mais plus puissant que tout ce que nous avons jamais eu. »
Le patriarche observe son petit-fils illégitime avec un mélange de méfiance et de respect. Kim Hwan sait que Soo-hyun, avec son esprit aiguisé et son pragmatisme, est peut-être celui qui pourrait changer le cours de l'histoire de la famille.
**Kim Hwan** (d'un ton plus dur) : « Vous avez tous vos ambitions. Mais souvenez-vous, la famille vient toujours en premier. Sinon, vous finirez comme vos parents, victimes de leur propre orgueil. »
Leurs pensées dérivent un instant vers le passé : la mort tragique de leur père, assassiné dans des circonstances encore floues, les luttes intestines entre les différentes branches de la famille, et les tentatives infructueuses de réconciliation orchestrées par Kim Hwan. Les souvenirs sont amers, mais ils ont forgé le caractère de chacun.
Circonstances de la naissance des personnages principaux
Des années plus tôt, le manoir des Kim résonnait de joie et de prospérité. Le mariage entre Kim Doo-shik, le fils aîné de Kim Hwan, et sa première épouse avait été un événement marquant, scellant des alliances avec des familles influentes. La naissance de Ji-hoon, leur premier enfant, avait été célébrée avec faste, renforçant l'idée que la famille Kim était destinée à un avenir glorieux.
Cependant, cette image de perfection s'était rapidement fissurée. Trois ans après la naissance de Ji-hoon, un scandale éclata. Doo-shik, pris dans les pièges de la séduction et de l'ambition, eut un enfant avec une autre femme, une liaison qui éclata au grand jour et ébranla la famille. Cette femme, bien qu'illégitime, donna naissance à un garçon, Soo-hyun, qui ne pouvait être ignoré par la famille Kim.
**Kim Doo-shik** (dans un flashback, suppliant son père après la naissance de Soo-hyun): "Père, je ne peux pas abandonner cet enfant. Il porte mon sang. Peu importe ce que disent les autres, je dois le reconnaître."
**Kim Hwan** (froidement, le visage impassible): "Tu as brisé la famille, Doo-shik. Cet enfant... il n'aura jamais la même place que Ji-hoon. Mais je ne peux pas le laisser dans l'ombre. Il grandira ici, sous mon toit, mais il devra prouver sa valeur."
La vie de Soo-hyun commença ainsi, dans une maison où il était toujours conscient de sa position fragile. Sa mère, exclue et méprisée, ne survécut pas longtemps à cette pression. Elle mourut alors que Soo-hyun n'avait que quatre ans, laissant l'enfant aux soins de son grand-père. Kim Hwan prit en charge son éducation, avec une froideur qui forgera le caractère stratégique et impitoyable de Soo-hyun.
**Kim Hwan** (parlant à un jeune Soo-hyun): "Ton père a fait des erreurs. Des erreurs que tu paieras peut-être un jour. Mais tu es un Kim, et cela signifie que tu dois être plus fort que les autres, plus intelligent."
Pendant ce temps, la vie dans le manoir Kim se poursuivait. La première épouse de Doo-shik, incapable de supporter la honte de l'infidélité de son mari, vécut dans une amertume qui ne fit que croître avec le temps. Elle donna naissance à une fille, Kim Min-seo, un an après Soo-hyun. Min-seo grandit avec un amour intense pour son frère Ji-hoon, mais une froideur marquée envers Soo-hyun, reflet de la rancœur de leur mère.
**Min-seo** (chuchotant à Ji-hoon lors d'un dîner de famille, le regard froid tourné vers Soo-hyun): "Il n'est pas comme nous. Peu importe ce que grand-père dit, il ne sera jamais un vrai Kim."
Les années passèrent, et une autre tragédie frappa la famille. La première épouse de Doo-shik mourut dans un accident de voiture mystérieux, un événement que beaucoup suspectèrent d'avoir été orchestré par des membres de la famille de la mère de Soo-hyun, cherchant à venger la honte qu'elle avait subie.
Kim Hwan, dans un ultime effort pour maintenir la cohésion de la famille, organisa une réunion pour réconcilier les différentes branches. La paix fut rétablie en surface, mais les blessures profondes restèrent, toujours prêtes à se rouvrir au moindre signe de faiblesse.
**Kim Hwan** (lors de la réunion de réconciliation, imposant): "Vous êtes tous des Kim. Que vous soyez légitimes ou non, cela n'a plus d'importance. Ce qui compte, c'est l'avenir de cette famille. Mettez vos rancœurs de côté, ou nous serons détruits de l'intérieur."
Malgré cet apparent apaisement, la tension demeurait palpable. Doo-shik, tentant de redonner une image de stabilité à la famille, épousa une troisième femme, une union stratégique plus qu'amoureuse, avec laquelle il eut deux autres enfants, Ye-jin et Hyeon-jin. Mais sept ans plus tard, Doo-shik fut lui-même victime d'un assassinat brutal, laissant ses cinq enfants orphelins sous la tutelle de Kim Hwan.
La mort de leur père et la décision du grand-père de redevenir chef
Les jours qui suivirent le mariage de Kim Doo-shik avec sa troisième épouse, la famille Kim sembla reprendre un semblant de stabilité. Mais dans l'ombre, les ennemis de Doo-shik se multipliaient, nourris par la jalousie, la rancœur et la soif de pouvoir. Ses alliances, fragiles et parfois douteuses, avaient créé plus d'ennemis que d'amis. Le danger planait constamment au-dessus de lui, bien qu'il fût rarement visible.
Kim Doo-shik, conscient des menaces mais confiant dans sa position, avait négligé certains signes. Il croyait que son nom et sa position lui assuraient une protection, mais il se trompait lourdement.
Un soir pluvieux d'automne, alors qu'il rentrait d'une réunion tardive avec ses associés, sa voiture noire glissait silencieusement sur une route isolée des faubourgs de Séoul. Le chauffeur, fidèle depuis des années, scrutait la route devant lui, inconscient du danger imminent.
Soudain, dans un flash aveuglant de lumière, un camion surgit de l'obscurité et percutait violemment le véhicule de Doo-shik. Le choc fut terrible, brisant la carrosserie en métal comme du papier. Les vitres éclatèrent, le moteur émit un dernier râle avant de se taire pour toujours.
**Chauffeur** (cri étouffé, juste avant l'impact): "Monsieur, attention...!"
Le silence qui suivit était assourdissant. La pluie continuait de tomber, lavant le sang qui se répandait sur l'asphalte. Doo-shik, coincé entre les débris, agonisait, ses dernières pensées tournées vers ses enfants, leur avenir désormais incertain.
Ce qui semblait d'abord être un accident tragique fut rapidement découvert comme un meurtre orchestré avec une précision implacable. Les enquêteurs, corrompus ou intimidés, ne révélèrent jamais l'identité des commanditaires, mais Kim Hwan savait mieux que quiconque qu'il s'agissait d'une manœuvre de l'une des nombreuses factions qui souhaitaient renverser la famille Kim.
**Kim Hwan** (dans une réunion secrète avec ses conseillers): "Ils pensent qu'en tuant mon fils, ils peuvent briser cette famille. Ils ne savent pas encore ce que signifie être un Kim."
La mort de Doo-shik laissa un vide béant dans l'organisation mafieuse. Kim Hwan, malgré son âge avancé, n'avait d'autre choix que de reprendre les rênes du pouvoir, du moins temporairement, pour empêcher la famille de s'effondrer sous les coups de ses ennemis.
Il convoqua immédiatement une réunion des chefs de famille et des anciens alliés, marquant ainsi son retour à la tête de l'organisation. Ses petits-enfants, encore trop jeunes pour comprendre toute la gravité de la situation, furent écartés de cette rencontre, laissés à la merci des murmures et des peurs qui se propageaient dans le manoir.
**Kim Hwan** (s'adressant aux anciens associés de Doo-shik, avec autorité): "Nous sommes sous attaque. Ils ont pris mon fils, mais ils ne prendront pas ce qui lui appartenait. Je suis de retour, et je ne tolérerai aucune déloyauté."
Ce retour au pouvoir de Kim Hwan n'était pas sans provoquer des tensions. Beaucoup le voyaient comme un chef affaibli par l'âge, incapable de tenir tête aux nouvelles menaces qui se profilaient. D'autres le craignaient encore, se souvenant de ses années de fer à la tête de l'organisation.
Distribution de l'héritage
Après la mort brutale de Kim Doo-shik, la question de l'héritage devint centrale, alimentant les rivalités entre les différentes branches de la famille. Kim Hwan, conscient des tensions, convoqua une réunion pour clarifier la distribution de l'héritage et tenter de maintenir l'unité familiale.
La salle principale du manoir, plongée dans une atmosphère lourde, devint le théâtre de cette annonce. Autour de la table, les cinq enfants de Doo-shik étaient assis, leurs visages marqués par l'incertitude. À leurs côtés, la troisième épouse de Doo-shik, déterminée et protectrice, ne quittait pas son fils des yeux.
**Kim Hwan** (d'un ton solennel, regardant chaque enfant dans les yeux): "Votre père vous a laissé un héritage, et il est de mon devoir de vous en informer. Mais souvenez-vous, ce fardeau est plus que de l'argent ou du pouvoir. C'est une responsabilité envers cette famille."
Il fit un signe de la main, et un serviteur apporta un coffre en bois sculpté, contenant les documents relatifs à la distribution de l'héritage.
**Kim Hwan** (ouvrant le coffre et sortant les documents): "Ji-hoon, en tant qu'aîné légitime, tu hérites de la position de ton père à la tête de l'organisation. Mais sache que ton autorité devra être méritée. Le respect ne te sera pas accordé facilement."
Ji-hoon, conscient de la responsabilité qui lui incombait, hocha la tête. Il savait que ce rôle ne serait pas facile à assumer, mais il était déterminé à prouver sa valeur.
**Ji-hoon** (d'un ton déterminé): "Je ne décevrai pas cette famille, grand-père. Je ferai tout pour protéger et faire prospérer l'héritage de mon père."
Kim Hwan se tourna ensuite vers Soo-hyun, le fils illégitime. La tension monta d'un cran dans la pièce, chacun sachant que Soo-hyun n'avait pas les mêmes droits que ses frères légitimes.
**Kim Hwan** (s'adressant à Soo-hyun avec gravité): "Quant à toi, Soo-hyun, ton père t'a légué une somme de 5 millions de dollars. Ce n'est pas la position de Ji-hoon, mais c'est un début. Utilise cet argent avec sagesse, car ton chemin sera semé d'embûches."
Soo-hyun, habitué à être perçu comme un outsider, esquissa un sourire en recevant cet héritage. Il voyait cela non pas comme une injustice, mais comme une opportunité de bâtir son propre empire.
**Soo-hyun** (avec une assurance calme): "Je ferai en sorte que cet argent devienne plus qu'une simple somme. Vous verrez, grand-père."
Kim Hwan tourna ensuite son regard vers Min-seo, l'aînée des filles, et vers les plus jeunes enfants. Min-seo, qui avait toujours nourri une ambition forte, hérita de parts dans les entreprises légales de la famille, tout comme Ye-jin, la fille cadette. Ces parts leur donnaient une certaine influence, mais aussi un rôle important à jouer dans l'avenir de la famille.
**Kim Hwan** (s'adressant à Min-seo et Ye-jin): "Vous héritez de parts importantes dans nos entreprises légales. Vous devrez vous soutenir mutuellement et rester unies. Votre rôle est crucial pour maintenir l'équilibre de cette famille."
Min-seo hocha la tête, déterminée à prouver sa valeur aux côtés de Ji-hoon, tandis que Ye-jin, bien que plus jeune, commençait à comprendre l'importance de ce qu'on lui confiait.
Enfin, Kim Hwan se tourna vers le plus jeune fils, Kim Hyeon, le seul enfant de la troisième épouse de Doo-shik. La mère de Hyeon, toujours vivante et déterminée à voir son fils prendre le pouvoir, regardait Kim Hwan avec une intensité palpable.
**Kim Hwan** (avec une légère pause, pesant ses mots): "Hyeon, tu es jeune, mais tu montres déjà des signes de force et d'intelligence. Je t'accorderai une place dans l'organisation, sous la supervision de ta mère, jusqu'à ce que tu sois prêt à assumer un rôle plus grand.
La mère de Hyeon esquissa un sourire satisfait. Elle savait que le pouvoir de son fils ne viendrait pas immédiatement, mais elle était prête à tout pour qu'il suive les traces de son père et de son grand-père.
**Kim Hwan** (concluant la réunion avec autorité): "Ce que vous avez reçu aujourd'hui n'est que le début. Vos choix et vos actions définiront l'avenir de cette famille. Ne l'oubliez jamais."
La tension au sein des quatre familles
Les jours qui suivirent la distribution de l'héritage furent marqués par une atmosphère de méfiance et de rivalité. Bien que les membres de la famille Kim aient accepté leurs parts respectives, les anciennes blessures et les ambitions personnelles refirent rapidement surface, menaçant de briser le fragile équilibre instauré par Kim Hwan.
Dans le manoir des Kim, les regards échangés étaient lourds de sous-entendus, et les conversations se teintaient d'une tension palpable. Chaque branche de la famille avait désormais ses propres intérêts à défendre, et chacun savait que la moindre erreur pourrait être fatale.
**Ji-hoon** (discutant avec Min-seo dans un coin isolé du manoir, inquiet): "Min-seo, tu sais aussi bien que moi que Soo-hyun n'acceptera pas de rester dans l'ombre. Il a toujours voulu plus que ce que notre père lui a laissé."
Min-seo, bien que loyale à Ji-hoon, ne pouvait ignorer l'ambition de Soo-hyun. Elle savait que, malgré sa position d'héritier légitime, son frère aîné aurait du mal à maintenir le contrôle de l'organisation sans une vigilance constante.
**Min-seo** (réfléchissant, les sourcils froncés): "Soo-hyun est intelligent, peut-être même plus que nous tous. Mais il est aussi seul. S'il essaie de nous affaiblir, il devra se battre contre toute la famille.
Pendant ce temps, dans une autre aile du manoir, Soo-hyun préparait déjà sa stratégie. Assis dans son bureau, entouré de livres de droit et d'économie, il réfléchissait à la manière de transformer son héritage en un empire économique capable de rivaliser avec celui de sa famille.
**Soo-hyun** (parlant à lui-même, déterminé): "Ils me sous-estiment tous, mais l'argent que j'ai reçu n'est qu'une graine. Je vais la faire germer et croître, jusqu'à ce que mon empire dépasse le leur. Je n'ai pas besoin de leur reconnaissance, juste de mon propre pouvoir."
Soo-hyun savait qu'il ne pouvait compter que sur lui-même. Bien qu'il fût techniquement un membre de la famille, il n'avait jamais vraiment été accepté. Ses relations avec Ji-hoon et Min-seo étaient cordiales en surface, mais empreintes de suspicion et de rivalité.
De son côté, la troisième épouse de Doo-shik, toujours très influente, observait ces dynamiques avec attention. Son fils, Kim Hyeon, était encore jeune, mais elle voyait en lui un futur leader. Son objectif était clair : faire de Hyeon le successeur de Ji-hoon, peu importe le prix à payer.
**Troisième Épouse** (parlant à Hyeon avec insistance): "Mon fils, tu es destiné à de grandes choses. Ne laisse pas ton âge ou la position actuelle de Ji-hoon t'empêcher d'atteindre le sommet. Le moment venu, tu devras prendre ce qui te revient de droit."
Hyeon, bien qu'encore jeune, sentait déjà le poids des attentes placées sur ses épaules. Il savait que sa mère ferait tout pour le propulser au sommet, mais il comprenait aussi que chaque pas devait être calculé.
**Hyeon** (calmement, regardant sa mère): "Je comprends, mère. Mais nous devons être patients. Ji-hoon est puissant maintenant, mais son pouvoir repose sur des fondations instables. Je trouverai le moment opportun."
Enfin, Ye-jin, la plus jeune des sœurs, restait en retrait, observant les luttes de pouvoir avec une certaine distance. Contrairement à ses frères et sœurs, elle aspirait à une vie normale, loin des intrigues familiales. Pourtant, elle savait que la famille Kim n'offrait aucune échappatoire. Malgré elle, elle serait tirée dans ce jeu dangereux.
**Ye-jin** (à elle-même, inquiète): "Tout cela va mal finir. Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement être une famille normale ?
La tension continuait de monter alors que chaque membre de la famille traçait sa propre voie, conscient que le moindre faux pas pourrait déclencher une guerre interne. Kim Hwan, bien qu'averti des tensions, savait que l'heure de sa retraite approchait. Il ne pouvait que préparer ses petits-enfants au mieux pour les défis qui les attendaient.
**Kim Hwan** (observant ses petits-enfants de loin, pensif): "Ils sont tous différents, mais ils sont tous des Kim. Ce nom les unira, ou les détruira.
Le manoir des Kim, autrefois un symbole de puissance incontestée, était désormais le théâtre de luttes silencieuses, où chaque membre de la famille cherchait à consolider sa position. Les enfants de Kim Doo-shik, chacun portant un héritage différent, se retrouvaient à la croisée des chemins. Derrière les sourires et les mots polis, une guerre froide se préparait, une guerre pour le pouvoir, l'influence, et la survie dans un monde où le moindre signe de faiblesse pouvait être fatal.
Ji-hoon, l'héritier légitime, portait sur ses épaules le poids de toute l'organisation mafieuse. Mais il savait que pour maintenir son autorité, il lui faudrait naviguer entre les ambitions de ses frères et sœurs, les attentes des anciens, et les menaces extérieures qui ne cessaient de croître.
Soo-hyun, le fils illégitime, s'apprêtait à utiliser son intelligence et son héritage pour bâtir un empire économique qui pourrait rivaliser avec celui de sa famille. Bien qu'il soit écarté du pouvoir mafieux, il savait que sa réussite dans le monde des affaires pourrait lui donner l'influence dont il avait toujours rêvé.
Min-seo, fidèle à Ji-hoon mais consciente de ses propres aspirations, se préparait à jouer un rôle crucial dans le maintien de l'équilibre familial. Ye-jin, quant à elle, aspirait à une vie loin des intrigues, mais elle savait que ce désir était peut-être un rêve impossible.
Enfin, Kim Hyeon, le plus jeune, attendait son heure. Sous la guidance de sa mère, il observait, apprenait, et planifiait son ascension, prêt à saisir la moindre opportunité pour renverser l'ordre établi.
Le patriarche Kim Hwan, toujours à la tête de la famille, observait ces dynamiques avec une lucidité froide. Il savait que son temps était compté, mais il espérait que ses petits-enfants seraient capables de maintenir l'héritage qu'il leur laissait. Pourtant, une part de lui ne pouvait s'empêcher de craindre que les rivalités internes ne mènent à la destruction de tout ce qu'il avait construit.
Et ainsi, dans le silence des nuits coréennes, où les ombres semblaient murmurer des secrets inavouables, la famille Kim se préparait à affronter un avenir incertain. Le prologue de leur histoire était écrit, mais le véritable drame ne faisait que commencer.