Au moment où je goûtais le sang dans ma bouche, je sentis la marque de compagnon sur mon épaule droite pulser, provoquant une ivresse de pouvoir et de plaisir qui parcourait mon corps. Soudain, j'étais submergée par l'envie de plaquer ma peau nue contre celle de Damon. J'avais désespérément besoin de contact peau à peau. Damon poussa un grognement guttural, si semblable à celui de Blaise que pendant un instant je pouvais oublier lequel des frères je marquais.
Il était bien trop facile de se rappeler la sensation similaire que j'avais ressentie lorsque Blaise et moi nous étions marqués. À ce moment-là, j'étais emportée dans le tourbillon de la passion tandis que Blaise me procurait du plaisir sans relâche. Il n'était pas étonnant que la plupart des cérémonies de compagnonnage finissaient par une consommation, car comment d'autre pouvait-on libérer toutes ces émotions contenues ?