Mon estomac se tordait, chavirant mille fois devant la manière sensuelle dont Blaise avait formulé sa phrase. Je mordillai ma lèvre inférieure, mes yeux fixés sur lui dans un regard mielleux, incapable de les détacher.
Il s'approcha, déposant doucement baiser après baiser sur mes lèvres, mais je savais qu'ils n'étaient nullement censés être doux et prudents. C'étaient des baisers calculés, juste assez pour me plonger dans les merveilles de son toucher avant qu'il ne se retire, reculant juste au moment où j'appuyais.
Chaque fois que Blaise se retirait, il ne s'éloignait pas trop. Il se contentait de sourire, restant à peine à un pouce de distance pour que nos souffles se mêlent encore, mais que nos peaux ne puissent se toucher.