Alors que je me tenais au clair de lune, tenant Jacques dans mes bras, le poids de tout ce qui s'était passé s'est lourdement installé dans ma poitrine. La nuit était calme, à part le léger bruissement des feuilles dans la brise, mais on aurait dit que le monde entier pesait sur nous. Jacques avait toujours été mon roc, celui sur lequel je pouvais compter quoi qu'il arrive. Mais maintenant, c'était lui qui s'effritait, et cela me faisait plus peur que tout.
Je pouvais sentir son corps trembler légèrement alors qu'il s'accrochait à moi, et je resserrais mes bras autour de lui, essayant de lui offrir tout le confort possible. Je n'étais pas sûr de savoir comment l'aider, mais je savais une chose : je n'allais pas le laisser traverser cela seul.
"Tu n'as pas à combattre ça tout seul," chuchotai-je doucement, ma voix à peine audible dans le calme de la nuit. "Nous allons trouver une solution ensemble."