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Vingt minutes plus tard, Gu Weiwei avait servi les nouilles dans un bol et alla toquer à la porte du bureau.
« Président Fu, le dîner est prêt. »
Fu Hanzheng ouvrit la porte et sortit du bureau, accueilli par l'odeur alléchante de nouilles chaudes dans le salon. Il avait faim.
Il s'assit et prit quelques bouchées. Les tomates étaient bouillies de telle sorte qu'elles avaient un goût à la fois doux et acidulé, et l'œuf était doux et tendre ; les nouilles se mélangeaient à la texture ouverte et onctueuse du bouillon.
Bien que les nouilles n'étaient pas aussi exquises que celles préparées par son chef à domicile, ce bol de nouilles avait le goût de chez soi.
La lumière de la salle à manger jetait une lueur douce sur la fille assise en face de lui, la rendant si belle. C'était quelque chose qu'il n'avait jamais remarqué avant.
Voyant qu'il avait arrêté de manger après quelques bouchées, Gu Weiwei leva les yeux surprise. « Pas bon ? »
« Non, c'est très bon. »
Fu Hanzheng continua de manger les nouilles et il but même le reste du bouillon.
Après le dîner, il ne retourna pas au bureau pour s'occuper des piles de documents mais continua d'observer la fille en face de lui tout en restant assis sur la chaise.
Gu Weiwei sentait son regard sur elle, et elle éprouvait des difficultés à continuer de manger.
« Tu n'as pas besoin d'avoir si peur de moi à l'avenir. » dit Fu Hanzheng.
« ... » Gu Weiwei regardait avec curiosité cet homme qui parlait.
Fu Hanzheng avait-il été possédé par quelque chose depuis hier ?
Il avait commencé à lui parler de manière étrange et à la regarder de manière étrange également.
Personne ne parla pendant une minute. Puis Fu Hanzheng se leva pour se faire une tasse de café avec la machine à café.
« Les nouilles étaient vraiment bonnes. »
Gu Weiwei sourit, rangea la vaisselle et la lava dans la cuisine. La mère de Mu Weiwei adorait cuisiner, et elle avait acquis quelques compétences d'elle.
Elle avait vécu dans la Famille Gu et n'avait pas eu à cuisiner pour elle-même. Mais il y eut un temps où Gu Siting souffrait d'un problème d'estomac, et c'était ce qui l'avait poussée à apprendre à faire quelques plats maison simples avec les chefs.
Après avoir lavé la vaisselle, elle pensa à la date limite pour l'inscription à l'Académie du Film, alors elle dit à Fu Hanzheng, « Je voudrais vérifier quelque chose sur internet. Puis-je… utiliser l'ordinateur ? »
« Bien sûr, vas-y. » Fu Hanzheng acquiesça sans hésitation. Il se dirigea ensuite vers la salle de bain pour prendre une douche.
Gu Weiwei sortit la carte d'identité qu'elle avait prise dans ses affaires de chez Zhou Linna, entra dans le bureau et ouvrit le site officiel de l'Académie du Film. Elle parcourut les exigences pour l'inscription, créa un compte et commença à remplir le formulaire de candidature.
Comme des photos et la carte d'identité étaient nécessaires, elle dut allumer le scanner et passa presque une heure entière à essayer de terminer l'inscription.
« Pourquoi l'Académie du Film ? »
Fu Hanzheng était apparu derrière elle sans qu'elle s'en aperçoive.
Autant qu'il se souvenait, elle avait toujours été une apprenante de piano et les rumeurs disaient qu'elle était douée.
Le monde du divertissement était trop compliqué pour qu'une fille s'y trouve.
« Un rêve peut-être. » Gu Weiwei ferma la page, se leva et dit, « Je suis finie maintenant, merci. »
Cet homme était si intimidant que sa présence remplissait tout le bureau d'une sorte de pression inexplicable. Alors elle décida de partir après lui avoir exprimé sa gratitude.
« Attends. » dit Fu Hanzheng, et saisit sa taille fine pour la placer sur le bureau.
« J'ai une chose dont je voudrais me confirmer, s'il te plaît coopère avec moi. »
Gu Weiwei se pencha en arrière, essayant de s'éloigner de lui.
L'homme se pencha en avant et posa ses mains de chaque côté de la table de sorte qu'elle ne pouvait même pas descendre de la table.
« C'est à propos de quoi ? On peut pas en parler une autre… »
Avant qu'elle ait fini sa phrase, l'homme saisit son menton et la força à lever les yeux vers lui.
Puis, ses lèvres pleines de désir se posèrent sur les siennes sans aucun avertissement et commencèrent à envahir ses lèvres et sa langue.
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