Tout commence dans un foyer tout à fait ordinaire. La grande maison, bien décorée, est nichée au cœur d'une forêt dense. Les murs en marbre brillant reflètent la lueur des flammes dansantes du foyer. C'est là que vit une famille modeste : le père, la mère et leur unique enfant de 3 ans.
Père (d'un ton chaleureux) : viens t'asseoir près du feu...mon fils ! La guitare t'attend."
L'enfant, les yeux brillants d'anticipation, marche en trébuchant depuis les bras de sa mère et s'installe sur le tapis moelleux. Le père, les doigts caressant les cordes, entonne une mélodie douce. La musique emplit la pièce, enveloppant la famille dans une bulle de tendresse.
Mère (souriant) : "Tu joues si bien, mon amour, tu aimes la musique de papa, n'est-ce pas mon chou ?"
Le jeune enfant au cheveux bouclés hoche la tête, les notes chatouillant son cœur. Il se blottit contre sa mère, sentant la chaleur du foyer et l'amour qui les unit. Les flammes projettent des ombres bienveillantes sur les murs, comme des gardiens silencieux veillant sur leur bonheur.
L'enfant tout heureux, soupira d'un coup (d'une voix douce) : "Papa, raconte-moi encore l'histoire du grand chêne dans la forêt. Celui où les fées dansent la nuit."
Le père sourit, posant la guitare de côté. Il raconte l'histoire avec passion, les mots se mêlant aux crépitements du feu. Le petit enfant ferme les yeux, imaginant les fées virevoltant parmi les arbres centenaires.
Et ainsi, dans cette maison au cœur de la forêt, les rires, les mélodies et les histoires tissent les liens d'une famille unie, bercée par la magie des flammes et la douceur des nuits étoilées. Rien ne pouvait venir chamboulé cette harmonie grandissante, enfin presque.
Tout bascula lorsque les assassins masqués surgirent, brisant la quiétude.
Père (d'un ton grave) : "Restez ici, tous les deux. Je vais les retenir."
La nuit était épaisse, les étoiles dissimulées derrière un voile de nuages. L'air était chargé d'électricité, comme si le monde lui-même retenait son souffle. Les feuilles des arbres bruissaient, leurs ombres dansantes projetées sur le sol. Le père, le visage résolu, se tenait au seuil de la petite maison en bois, la lueur d'une bougie vacillante éclairant ses traits. Ses yeux fixaient l'obscurité, prêts à affronter l'inconnu.
À l'intérieur, la mère pressait l'enfant contre elle, son cœur battant à tout rompre. Elle pouvait sentir la chaleur du corps de son fils, sa respiration rapide et saccadée. Leurs mains étaient moites, agrippées l'une à l'autre comme si elles pouvaient ainsi conjurer le danger. La mère savait qu'elle devait fuir, mais elle ne pouvait se résoudre à quitter son mari. Elle avait confiance en lui, en sa force et sa détermination.
Soudain, le silence fut brisé par un fracas assourdissant. Les assassins masqués surgirent des ténèbres, leurs silhouettes menaçantes se découpant contre la lueur de la bougie. Le père se jeta sur eux, son épée à la main. Le métal heurta les coups de feu, les étincelles crépitant dans l'air. Les gardes, autrefois loyaux, étaient maintenant des ennemis. Leurs yeux étaient froids, dépourvus de pitié. Ils attaquèrent sans relâche, cherchant à percer la défense du père.
La mère, le souffle court, s'échappa par la porte arrière. Elle courut à travers la forêt, les branches griffant son visage,portant son précieux fardeau, le sol inégal menaçant de la faire trébucher. L'enfant était blotti contre elle, ses petits bras serrés autour de son cou.
Une balle la frappa au flanc, mais elle tint bon, ignorant la douleur lancinante.
La douleur était insupportable, mais elle ne ralentit pas. Elle devait protéger son fils, le conduire en sécurité.
Enfin, accompagné de l'un des petits de sa chienne de garde " BIRIBY" , elle trouva refuge près d'une cabane délabrée dans les bois sombres. Elle déposa l'enfant dans un panier de fortune, et lui remit sa peluche tout en le berçant doucement. Ses larmes coulaient librement, mêlées à la pluie qui commençait à tomber. Elle murmura à son fils, sa voix brisée mais déterminée :
Mère : "Mon petit guerrier, tu es notre dernier espoir." Elle se tourna vers la petite chienne. "Prend bien soin de lui s'il te plaît !" La chiotte fit une mine triste en abaissant ses oreilles. La mère voyant cela arrivé coula une larme puis elle se mit clairement à pleurer.
Des coups de feu retentirent de près, elle se précipita alors d'y aller sans se retourner.
Le jeune enfant voyant sa mère l'abandonner s'en pris d'une grande tristesse, ses grands yeux innocents reflétant la peur et la confiance. Il était leur avenir, leur lumière dans l'obscurité.
la mère étant partis, savait qu'elle son fils était en lieu sûr et pour sa part elle ferait tout pour le tout de ce qui est en son pouvoir pour éloigner ses assaillants, même au prix de sa propre vie.
Au matin, un survivant, un ancien garde, découvrit le bébé abandonné dans les profondeurs des bois, à ses côtés se trouvait une petite chiotte portant un collier sur elle inscrit dessus " Brock-lee" berçant le panier du bébé.
Quand elle a vu le garde elle l'a reconnu et l'a laissé les approcher.
La lumière du jour se faufilait à travers les branches dénudées des arbres, éclairant le visage buriné du survivant. Ses yeux fatigués se posèrent sur le petit être fragile blotti contre un arbre. Un bébé abandonné, vulnérable, sans défense.
Il s'agenouilla près de lui, caressant doucement sa joue. L'enfant émit un gémissement faible, comme s'il savait que sa vie était entre les mains de cet homme.
" Quel horreur ? Ces monstres n'ont donc pas épargné sa mère. Pour le moins n'aie pas à t'inquiéter , petit," murmura le survivant. "Je te protégerai, quoi qu'il en coûte. Cela en va dans mon obligation de garde"
Pour mener à bien sa mission, il se déguisa en fou, dissimulant son identité afin de ne pas se faire reconnaître par les assaillants qui les traquaient. Ensemble, ils errèrent, sans abri ni ressources, à travers des contrées hostiles. Le vieux monsieur, autrefois loyal serviteur, décida de voler pour nourrir l'enfant.
Cet ainsi que deux années entière s'écoulèrent, les assaillants d'autrefois recherchais probablement l'enfant :**pensant qu'il a survécu**.
Mais à l'aide du déguisement qu'avait fait le garde, jamais personne ne pouvait les reconnaîtres.
Le jeune enfant à grandi sans nom, et il appelait le vieux gardien « Grand-père » sont seul jouet du quotidien était seulement sa peluche. Il n'avait pas d'amis et vivais dans un vieux contenaire abandonné.
L'enfant passait souvent ses journées seul et était des fois triste de voir ce genre de situation, mais il gardait toujours le sourire quand il voyait son chien avec lui.
Ensembles, ils avaient pour habitude de joué avec une balle que son grand-père avait confectionné pour lui. Et le petit semblait être doué pour faire des lancements à longue portée pendant que la jeune chienne la lui rapportait.
Pour manger, chaque jour le vieux gardien devait aller dérobé de la nourriture. Il y avait des fois où il se fesait chopper et on le tabassé à mort. Mais la nourriture volé ne sortait jamais et il s'évadait toujours de prison.
Mais, un beau jour la chance le fuit, alors qu'ils traversaient un marché animé, le vieux monsieur remarqua une étale de fruits juteux. Ses doigts tremblants se glissèrent dans la corbeille, volant une pomme bien mûre. Mais la chance les fuit. Le marchand les repéra et lança l'alarme. Une poursuite effrénée s'ensuivit, les ruelles étroites se transformant en labyrinthe, et pendant la poursuite effrénée, il fut heurté par un véhicule, disparaissant dans l'obscurité juste après.
Le jeune enfant étant témoin de la scène n'eus même pas le courage d'assister ou de savoir ce qu'il s'en suivrait. Il s'est enfuit...il a fuit loin, très loin où personne ne le retrouverais. Le désespoir étant son maître, il est parti se réfugier prêt d'un arbre à côté d'une rivière reprenant son souffle.
Au bout de quelques heures, Brock-lee la petite chienne vint près de trouvant le jeune de quatre ans entrain de pleurer à chaude larmes.
Il eût finalement soif et s'approcha de la rive pour boire un peu d'eau.
Il regarda son reflet dans l'eau et vit qui il était... Il n'était rien et n'avais rien. Un sans famille ni repères. Son grand-père, dernier lien avec son passé, était mort devant lui alors qu'il n'avait que quatre ans. La douleur de cette perte le hantait chaque nuit. Qu'allait-il devenir ?
Trois journées de souffrances marquées par la faim s'écoulèrent finalement, la pluie battante et le soleil implacable.
Il vagabondait dans les rues de Kinshasa comme un « chéguer » ( vagabond) seulement accompagné de sa petite chienne.
Il avait maigris, les gens le traitaient de sorcier, le repoussant comme une créature maudite. Il mendiait, vagabondait, cherchant un sens à sa vie.
Un jour, désespéré, espérant trouver un abri pour la nuit et se cacher d'une forte pluie. Il s'abrita dans un terrain de basket dans une résidence d'autrui sans même s'en rendre compte.
Il gisait sur le sol dur et humide du terrain de basket abandonné.
La pluie glaciale s'infiltrait à travers ses vêtements déchirés, tombant en un rideau gris, noyant le terrain de basket. Chaque goutte semblait un rappel cruel de sa détresse. Il pleurait silencieusement, les larmes se mêlant aux perles d'eau qui glissaient sur son visage.
Malgré eux, lui et sa chienne s'allongent sur le sol dur et humide, son estomac criant sa détresse. La faim était un monstre insatiable qui dévorait ses forces, mais il n'avait nulle part où aller.
Dans son sommeil agité, Blaise revit ses parents. Ils étaient là, leurs sourires doux et aimants illuminant l'obscurité.
" Papa...! Maman...! Revenez !"
Comme des fantômes, ils se dissipèrent dans la brume dans un grand sourire de satisfaction, laissant le petit tout seul avec sa peine.
" Non ne me laissez pas tout seul...! Revenez... Revenez...!! J'ai besoin de vous" disa-t-il en pleurant " j'ai besoin de vous, j'ai besoin de vous...!"
Au réveil, il cligna des yeux, désorienté. Il était allongé sur un lit douillet, couvert d'une couverture chaude.
Une femme bienveillante se tenait près de la porte, un sourire doux aux lèvres.
La peur le submergea. Qui était-elle ? Pourquoi l'avait-elle recueilli ? Et Où est passé Brock-lee ? Ainsi se dépendait-il.
Il se leva brusquement, se sentant vulnérable dans cet endroit inconnu. "Qui êtes-vous ?" demanda-t-il d'une voix rauque.
La femme leva les mains en signe d'apaisement. "Je m'appelle Élise. Tu es en sécurité ici." Son regard exprimait une compassion sincère. "Tu as besoin de repos et de nourriture."
Il hésita, puis se laissa retomber sur le lit. La chaleur et la douceur étaient un luxe qu'il n'avait pas connu depuis longtemps. "Pourquoi ?" murmura-t-il. "Pourquoi vous m'avez emmené ici ?"
Élise : "Parfois, nous devons tendre la main à ceux qui en ont besoin. C'est notre devoir d'humains."
Elle lui offrit un bol de soupe chaude, mais d'une extrême méfiance il le renversa d'un coup et s'échappa.
La maison était silencieuse. Il se glissa dans les couloirs, découvrant des pièces remplies de meubles et de beaux portraits sur les murs. Qui était cette femme au sourire bienveillant ? Pourquoi l'avait-elle aidé ?
Soudain, des éclats de voix résonnèrent. Blaise se dirigea vers la source du bruit et arriva à une fenêtre donnant sur des buissons. Il s'échappa de la maison inconnue par la fenêtre et atterrit dans un buisson épineux. La douleur lui arracha un cri étouffé, mais il se releva, déterminé à fuir.
C'est alors qu'il assista à une scène brutale : Deux frères s'affrontaient, entourés de leurs camarades. L'un était arrogant, l'autre plus réservé. Ils jouaient ensemble, mais leurs regards étaient emplis de rivalité.
Lors d'un puissant shoot, la balle sorti depuis le terrain et roula jusqu'aux pieds du jeune enfant. Il la ramassa, la tenant comme un trésor fragile. "Gamin, renvoie-nous la balle, stp !" cria l'un des frères.
Il toucha la balle, sentant sa texture rugueuse sous ses doigts. Puis il la lança avec une précision et une rapidité déconcertantes. La balle tournoya dans les airs, créant un silence stupéfait parmi les joueurs. Elle atterrit dans le panier avec un bruit sourd faisant trembler le sol.
"Comment ce petit...certe Demi portion a-t-il réussi à faire ça ?" s'exclama l'arrogant.
Il afficha un pris un air plus serein et se tint devant l'entrée du terrain. "Heureux ceux qui sont sous-estimés par leurs ennemis, car cela les rend plus forts !"
Le père des deux jeunes frères, qui lisait un magazine depuis le haut de son balcon, observa la scène avec curiosité et se releva de son siège en retirant ses lunettes.
"T'es qui toi, et d'où tu sors ? Comment t'es rentré sous mon toit ?" demanda-t-il publiquement.
L'enfant, épuisé mais déterminé, répondit d'une voix rauque :
" Je suis désolé pour ce léger désagrément, je ne suis Juste qu'un enfant... un enfant qui a très très faim."
Puis il s'effondra au sol, perdant connaissance. Tous ceux qui étaient près de lui s'empressèrent de le secourir, mêlant inquiétude et compassion :
" Gamin... Gamin....!! Réveil-toi !?"
Le jeune enfant sans abris au dûr passé venait-il enfin de trouver un nouveau chez lui ou encore sa souffrance va s'accroître d'avantage. Que fera-t-il pour découvrir les assassins de sa famille et qui sont-ils ?
Vous le saurez dans le prochain chapitre de « TEN-STARS : Smash Basket For Live »