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The other side: us

Alone_Love
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Synopsis
Pour. cette société, la beauté est la chose primordiale qu'une personne doit garder au périple de se retrouver de l'autre côté. Émilie, pour fuir tous les traitements horribles de son père, décide de se livrer aux autorités qui l'arrête pour cause de "mocheté". une nouvelle vie commence alors remplie de rencontres et de quête d'amour de soi. * Cette histoire est mon petit coup de gueule contre cette société dans laquelle nous vivons. Contre cette société superficiel,corrompu, individualiste, meurtrière. Ceci est aussi une histoire d'amour entre deux être brisé, rejetté par la société. Et l'histoire d'amour d'une fille et de ces garçons adoptif.

Table of contents

Latest Update1
Fuite5 months ago
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Chapter 1 - Fuite

Je regardais mon poignet, 19%.

Je soufflais et m'assis pour attendre les autorités qui allaient bientôt venir me chercher et m'emmener de l'autre côté.

Je regardais la rue devant moi et un soupir lasse traversa la barrière de mes lèvres.

Toutes ces personnes qui passaient devant moi avaient une seule chose en commun, ils étaient tous sans exception "beaux".

La société dans laquelle je vis est matrixé par la beauté.

Il y' a six mille ans,  le monde a été séparé en deux.

Le monde des personnes dites "beaux", et me monde des personnes dites "moches".

À notre naissance, on nous  implantait  des montres spéciales qui permettent de mesurer notre niveau de beauté.

Du moins ceux qui naissaient chez les "beaux".

Les "moches" grandissaient de leur côté avec pour interdiction de traverser sous peine de mort.

Le dirigeant avait dit mot pour mot, " Il ne faudrait pas que nos enfants soient effrayés en voyant de telle laideur".

Les beaux eux devaient obligatoirement mourir beaux.

Toutes cicatrices, brûlures et autres problèmes du corps, faisaient baisser votre niveau de beauté.

Au bout de cinquante pourcent, l'état vous avait à l'oeil.

Descendre à 49% était le signe de la fin dans cette partie du monde.

On vous jetait de l'autre côté. Chez les "moches".

Moi Émilie Gather, né dans cette partie du monde, était une fugitive.

Mais quitter ce côté était tellement un bonheur pour moi.

Je voulais être loin de tous et de tout le monde.

On pourrait croire que ce côté dit  "beau" l'était véritablement. Mais loin de là.

Les autorités n'agissaient de face à l'argent et à la corruption.

J'ai longtemps attendu la police, je les ai suppliés de me sortir de mon calvaire, mais ils n'ont rien fait.

A un moment, seule la douleur même.

Voir le sang couler de mon corps au travers de toutes les plaies que je m'étais faite, m'appaisait.

Alors au niveau de beauté a diminué.

Quand je suis arrivé à 49 %, mon père m'a cachée. Il ne voulait sûrement pas perdre son jouet.

Mais j'ai reçu on échappé il me voilà, dans cette ruelle assise au sol, étant le spectacle de tout ce qui passait

Était sûrement la première fois qu'ils voyaient une "moche".

Cette partie du monde m'ecoeurait. La beauté avait primé sur tout. L'humanité ne voulait plus rien dire.

Le leader essayait tellement de le faire paraître beau, que ça en devenait tellement laid.

Je fus vite encerclée par les autorités qui se tenaient à l'écart de moi comme s'ils avaient peur de se faire contaminer. 

Je ne fis rien quand le collier normalement destinés aux chiens encercla mon cou. Le métal froid me fit frissonner.

Ils tirèrent sur le collier ce qui me força à me lever. Quand je me levais, la foule fit un pas en arrière comme si j'étais un dangereux criminel.

On me traîna dans tout le pays comme un animal.

J'étais devenu le spectacle, une attraction pour tous. Les journalistes avaient vite rappliqués et je vis mon visage en grand sur l'écran avec pour légende, " Une moche vient d'être capturée, ensemble luttons contre ce fléau".

J'eu un sourire. Je realisais maintenant combien ce pays était pourri.

Il y a quelques semaines, j'étais adulée parce que j'étais "belle" et aujourd'hui, on me trainait comme un animal, une personne dangereuse à cause de sa laideur.

Je fis un sourire à l'écran et je vis mon visage disparaître pour laisser place aux réactions des gens qui se disaient soulagés de pouvoir compter sur les autorités.

Quel con!

On me traîna jusque dans une pièce qui ressemblait très grandement à une prison où on me jeta.

L'odeur de la pièce agressa mes narines. Je regardais autour de moi et aperçu d'autres personnes.

Il y'avait une femme qui était assise, le regard dans le vide. Tous ces membres étaient paralysés. Elle semblait comme "morte".

Je tournais le regard pour apercevoir deux petits garçons.

Je fus remplis de rage.

Ils étaient si petits. Le plus grand devait avoir peut-être sept ans et le plus petit trois ans. Ils étaient sale, amaigris et étaient coincés contre le mur comme en signe de protection.

Je leur fit un sourire rassurant et voulus m'approcher mais ils eurent tellement peur qu'ils se collerent encore plus contre le mur, le plus petit allant dans les bras du plus grand.

- Je vais rien vous faire, chuchotai-je. Je ne vous veux aucun mal.

- Ils vont n-nous taper si on parle. Fit le plus grand à peine aaudiblement.

- Qui ils?

J'eu vite ma réponse vu qu'un garde entra dans la pièce tenant en main un fouet.

Il tira la vieille femme derrière lui comme un animal.

Elle ne se défendit pas, se laissant faire. Il referma la porte et se fut un sanglot qui retentit dans la pièce qui me fit tourner le regard vers les deux enfants.

Le plus petit.

Ils avaient l'air terrifiés.

Que pouvait-il leur être arrivé?

Je regardais partout dans la pièce et trouva vite ce que je cherchais.

La caméra. Étonnamment, il n'en avait qu'une.

Je me mit de dos, de sorte à ne pas être vu entrain de leur parler.

Je restait debout pour noyer leur petit corps avec ma grande taille.

- Ils ne nous voit plus, tout va bien.

- Ils ne vont pas venir nous taper?

Ces paroles étaient prononcés toujours à voix basse et était teinté de crainte.

Sa voix était si enfantine, que je fus encore plus choqué.

C'était des enfants. Ils n'avaient rien à faire dans de telles conditions.

- Non, je te promet... Pourquoi vous êtes ici?

Il sembla réfléchir. Il rapprocha plus le plus petit vers son corps avant de déclarer.

- Je sais pas. Ces méchant nous on juste séparés de nos parents.

Je regardais leurs poignets et aperçus un bout de leurs montres.

Si ils étaient là, c'était qu'ils devaient être aussi transportés de l'autre côté.

- Tu peux me montrer ta montre?

Il hésita mais finit par soulever sa main et je pu voir l'écran de celle-ci gelé.

Je regardais le plus petit et il comprit. Il souleva sa petite main et lui aussi, c'était gelé.

Je fut intrigué.

J'avais beau chercher sur leurs visages, ils étaient très mignons.

Le grand avait un petit visage rond, enfantin, il était blond avec des yeux magnifiquement clairs.

Normalement, c'était le physique de la personne "parfaite". Cet enfant ressemblait énormément à Francesco, soit l'homme le "plus beau du monde" selon le classement mondiale.

Le petit, je ne voyait pas son visage Vu qu'il était collé au ventre du plus grand mais il ressemblait à des habitants de ce côté.

Alors, leurs problèmes devaient être ailleurs.

- Es-ce que tu s-sais ... pourquoi ta montre est... gelée? Demandai je prudemment.

Le plus grand releva ce qui semblait lui faire office d'habit. Un pantalon en piteuse état attaché avec une corde au niveau de sa taille et un haut dans le même état.

Il laissa apparaître sa jambe en bois qui commençait au niveau du genou, et il m'indiqua les oreilles de son petit frère.

Alors, c'était ça les raisons qui les emmenaient ici.

Je serais les poings de même que ma mâchoire.

C'était quoi ce monde ?!

C'était des enfants !

J'approchais prudemment ma main de la tête du plus petit.

Le plus grand eut un mouvement de recul mais je lui fit un sourire rassurant.

Il releva le regard vers moi et sembla me donner son accord.

Je passais ma main dans ses cheveux qui étaient très crasseux. Il releva la tête et la tourna vers moi.

- Il aime les câlins. Murmura le plus grand. 

Je lui sourit  et il me fit un petit sourire hésitant mais super mignon.

On aurait dit un lapin avec ces grandes dents du devant.

- Vous vous appelez comment?

-  Je m'appelle Marc, et lui c'est Gus.

- Je suis heureuse de vous avoir rencontrés... Depuis combien de temps vous êtes là ?

Je vis Gus quitter le corps de Marc et il s'approcha timidement de mon et me tendit ces mains.

Je le souleva et il vint immédiatement poser sa tête dans mon cou ce qui me fit battre le coeur.

Je crois que je venais de tomber amoureuse.

Marc qui semblait stressé ce détendit avant de répondre.

- Ça fait une semaine. J'ai entendu qu'on allait nous déposer demain.

Demain? Très bien.

Je devais réfléchir. En les voyant dans ce piteux état, je devinais bien ce qu'ils avaient pu endurer ici. Je devais réfléchir à comment les aider.