Séléna retourne à la guilde, son cœur bat super vite.
-J'ai réglé le problème !
Elle voit Félicia faire un énorme sac à dos.
-Merde t'es déjà de retour.
-Tu vas partir ? Je viens de régler le soucis.
-C'est vraiment sympa. Mais pour ne rien te cacher j'ai déjà arnaqué des gens pour vendre la guilde.
-QUOI ?
-Je comptais leur vendre un faux acte de vente à eux aussi puis de m'enfuir avec l'argent.
-MAIS ! JE VIENS D'ALLER LES TABASSER.
-Oopsi. Merci ! Ça me donne un peu plus de temps pour partir !
Séléna l'attrape par les épaules.
-JE VIENS DE ME METTRE DANS LA TURBO MERDE POUR TOI LA !
-Ah bon ? Alors pourquoi tu es tout sourire ?
-Hein ?
Séléna ne s'en rend pas compte mais elle sourit comme si elle avait découvert un trésor.
-De toute façon, il n'y aura pas de représailles. Ils ne connaissent pas ton nom, cache juste ton visage pendant quelque temps.
Son sourire disparaît.
-Tu as raison.
-Donne ton papier, on va faire disparaître cette preuve.
Elle cherche le papier de la quête, mais elle ne le trouve pas, elle devient toute blanche.
-TU L'AS PERDU ?
-OUI !!!
-OH PUTAIN ! DEBROUILLE TOI !
Félicia prend son énorme sac et part à toute vitesse, Séléna se dit qu'elle est vraiment dans la merde, les battements de son cœur s'accélèrent.
« Encore une fois cette sensation... Qu'est ce que ça veut dire ? J'ai l'impression que mon cœur brûle. »
Ses mains tremblent.
« Ça n'est pas de la peur. C'est autre chose, comme cette fois-là. »
Elle repense aux entraînements de son père.
« J'espère avoir la réponse un jour. En attendant... FAUT QUE JE ME TIRE AAAAAAAAAAAAH » !!!!
Elle s'en va aussi en courant.
Transition, quelques jours passent, au milieu de la nuit des hommes en tenues noires avancent, ils font un périmètre autour d'une maison, une lumière est allumée et on voit Amélia par la fenêtre.
-Confirmation visuelle de la cible.
-On lance l'attaque dans 3...2...1 GO !
Les assassins se dispersent et courent vers la maison.
Une partie d'entre eux s'arrêtent, le vent s'est mis à souffler tellement qu'ils se protègent le visage.
-Qu'est ce qu'il se passe ?
-Pourquoi le vent se lève d'un coup ?
Ils entendent un bruit de pas, c'est un vieil homme capuché.
-Désolé vieil homme, ce n'est pas une nuit à être dehors.
Ils se jettent sur lui, il a une canne qui est un sabre, il ouvre sa canne et les assassins se font trancher en plein vol.
-Quand le vent souffle aussi fort il faut s'abriter. C'est logique non ?
L'homme enlève sa capuche, c'est Addel.
-Finis ça vite Günther.
3 autres assassins arrivent devant la maison, ils ont chacun une boule noire, qu'ils écrasent contre le mur, leurs corps fondent et se matérialisent de l'autre côté.
-Où sont les autres ?
-On s'en fout on avance !
Ils se cognent contre Günther qui les attendait.
-QU'ES-
Il attrape la tête de deux d'entre eux et ils les cognent entre eux, ils tombent tous dans les pommes, il les jette dehors, celui au milieu se réveille en premier.
Günther écrase la tête de celui à gauche avec sa perception, Addel transperce la gorge de celui à droite.
L'assassin est terrifié.
-Et maintenant tu vas nous dire tout ce que tu sais.
La cape de l'assassin prend la forme d'une main et commence à l'étrangler, Günther panique et essaye d'enlever la main, mais il beau forcer la main continu de l'étrangler jusqu'à sa mort, et la main redevient un tissu.
-MERDE ! Qu'est ce que c'était que ça ?
-Je ne sais pas... Amélia en saura peut-être plus.
Ils retrouvent Amélia.
-Tu sais qui pourrait t'en vouloir à ce point pour t'envoyer des assassins ?
-Des assassins ??? ON M'A ENVOYÉ DES ASSASSINS ?
-On aurait peut-être dû commencer par là.
Amélia réfléchit.
-Je ne vois pas ce que j'ai pu faire de mal pour qu'on veuille m'assassiner.
-Tu n'as vraiment aucune idée ?
-Hmm... J'ai peut être une piste. Mais dans ce cas Séléna aussi est en danger. J-j'ai besoin de dormir, on en reparlera demain.
Ils partent se coucher, et Günther parle à Addel.
-Je sais que tu es devenu un vagabond mais est ce que tu pourrais rester ici pour protéger Amélia d'autres éventuelles attaques ?
-Tu t'en vas ?
-Je vais rentrer à la capitale chercher des infos.
-Je vois. Ça ne m'enchante pas de rester longtemps au même endroit, alors reviens vite.
-Je vais faire un plus vite.
Le lendemain, Amélia se demande où est Günther, Addel lui explique.
-J'espère que ça ira pour lui là bas.
-Il est fort il s'en sortira, par contre tu penses que c'est une bonne idée de rester ici ?
Amélia sourit.
-Je ne peux pas abandonner cette maison. Il y a bien trop de souvenirs qui y vivent.
On voit des bribes de sa vie avec Arthur, la première fois qu'il a tenu sa fille dans ses bras, la première fois qu'elle a marché et la première fois qu'il a tenté de cuisiner correctement.
Tous ces moments la rendent nostalgique, même s'il ne voit pas ses souvenirs, Addel comprend qu'elle veut rester ici à tout prix
-Compris. J'avais besoin de vacances, un peu d'air frais à la campagne me fera le plus grand bien.
-Merci Addel.
Il lui répond juste par un sourire.
Transition. Shan interrompt Merlin.
-On dirait que nos assassins ont échoué.
-Comment c'est possible ?
-Deux guerriers étaient en train de défendre la maison.
-On les connaît ?
-L'un d'entre eux oui. Un certain Günther Brick.
Xinyu entre dans la pièce.
-Ce grain de sable est plus gros que prévu.
-On ne parle pas de celle qui t'as gênée, mais content de te revoir Xinyu.
-C'est un plaisir aussi mon seigneur.
Il s'incline.
Shan -D'après les demandes que nous avons reçues, la totalité des habitants de Melba se sont mis aux objets magiques.
Merlin -Tu as parfaitement rempli ta mission, si tu veux quoique ce soit n'hésite pas à le demander.
-Votre bonheur me suffit.
-Tu es sans aucun doute le plus loyal de tout la CardoCorp.
Shan soupire devant leurs dialogues.
-Qu'est ce qu'on fait pour Amélia Bellard du coup ?
-Je peux y aller si vous voulez.
-Non repose toi. Tu viens d'arriver. Shan je te laisse gérer, mais prends ton temps, les Bellardo ne nous ont pas encore payés.
-Bien.
-Et pour Séléna ?
Shan – Une racine devrait lui faire barrage.
Xinyu sourit.
-Ça ne suffira pas.
-Comment ça ?
-Cette fille a quelque chose de particulier.