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Chapter 4 - La Rosée du Matin

Rosée du Matin ?

Léon savait qu'il avait déjà entendu ce nom quelque part. Mais après mûre réflexion, il ne pouvait pas se rappeler ce que c'était.

Voyant que Léon était plongé dans ses pensées pour de vrai, Eton demanda avec un peu de surprise, "Alors, Vicomte Padt, vous ne savez vraiment pas ce que c'est ?"

"Pas la peine de m'appeler par ce titre pour l'instant, Comte Eton, puisque je ne l'ai pas encore hérité. Appelez-moi simplement Léon," il secoua la tête. "Et non, le nom de Rosée du Matin me semble familier, mais je ne sais pas à quoi cela se réfère."

Eton lança à Léon un autre regard pensif et prit une boîte en bois de son serviteur personnel, puis la passa à Léon.

"Connaissez-vous quelque chose à propos de cette boîte ?"

C'était une boîte en bois exquise avec des motifs gravés qui étaient très différents de ces célèbres sculptures en relief de l'empire. Des contours simples et des esquisses qui ressemblaient à des nuages ​​coulants, un style complètement unique comparé aux genres modernes. La plupart des gens ne la reconnaîtraient pas. Cependant, Léon savait juste - c'était la boîte à thé personnelle du vieux Jon.

L'ennemi de Jon est venu le chercher ?

"Ceci est une... boîte pour ranger des objets peut-être ?" Léon allait dire que c'était une boîte à thé, mais il a décidé autrement. Il n'aimait pas le vieil homme, mais il ne le trahirait pas, simplement pour le fait que son cher frère respectait beaucoup Jon.

Léon était cependant encore jeune. Il essaya de cacher son expression, mais Eton surprit quand même la seconde éphémère de reconnaissance.

"Vous ne savez rien de la boîte ?" Une voix interrogatrice sonna.

"Non," répondit fermement Léon.

Après un autre long moment de silence, Eton recourba le coin de ses lèvres et montra un regard bref, mais glacial. Il dit d'un ton froid, "Eh bien, puisque le Vicomte ne sait rien à ce sujet, je ne prendrai pas plus de votre temps. Adieu."

Alors qu'Eton et ses hommes quittaient le hall, l'expression de Léon s'assombrit lentement.

Il a abandonné trop vite, et l'intention de tuer qu'il venait de montrer...

Léon avait un très mauvais pressentiment à propos de tout cela.

Après une seconde réflexion, Léon ordonna aux chevaliers domestiques de la famille de rester vigilants et se précipita au galop vers la maisonnette en bois de Jon.

Il vint à l'endroit pour la deuxième fois aujourd'hui, avec un état d'esprit complètement différent.

Son mouvement précipité provoqua l'écoulement de l'air, qui fit onduler l'herbe autour dans la cour.

"Frère ? Quelque chose s'est passé ?" Angor reconnut l'expression inhabituelle et ne fit pas la blague du "tu es ici" cette fois. Il était anxieux à l'idée de ce qui pourrait faire agir son frère ainsi.

"Tu as vu la boîte à thé ? Celle que le vieux Jon utilise pour conserver ses feuilles de thé." Léon dit en se déplaçant rapidement vers le second étage, puis poussa la porte de la chambre de Jon.

Angor le suivit. "Boîte à thé ?" D'une petite commode à proximité, il sortit une petite boîte ronde avec la figure d'un dragon gravé dessus, "Tu parles de ça ?"

Jon était en train de lire devant son bureau, avec le serviteur muet qui l'aidait à tourner les pages, et maintenant Léon avait capté son attention.

"Oh ? Tu enfin comprends la grandeur de mes feuilles de thé et tu es venu les admirer, petit Léon ?" Jon sourit.

Il y avait aussi des thés dans l'Empire Goldspink, mais ils étaient très différents de ce que Jon infusait. Les thés de l'empire, pour être précis, étaient des boissons faites à partir de fleurs, de sirops et de lait, comme le thé au lait. Angor et Léon appréciaient ce genre de thé. Cependant, Jon en buvait rarement. Il consommait son thé fait maison, infusé à partir des feuilles de thé cueillies dans les buissons de thé vert qu'il cultivait, sans aucun ajout. Le jardin de thé où Auri travaillait était à l'origine son propre lieu de travail lorsqu'il était encore assez robuste. Il a demandé à la Femme de Chambre en Chef Mana de s'en occuper lorsqu'il n'était plus capable de le faire.

Léon ignora la plaisanterie de Jon et prit la boîte des mains d'Angor.

Puis il fronça les sourcils et dit, "Non."

"Non ?"

"Les motifs. Cette boîte a un monstre serpent dessus, ce que j'ai vu tout à l'heure était une boîte avec des vagues de mer ou quelque chose de similaire," Léon essaya de se rappeler de la boîte d'Eton.

"Monstre serpent ? C'est un dragon, frère. "

"Un dragon ? Je n'ai jamais vu des dragons aussi minces."

Angor savait que cela prendrait une éternité d'expliquer les différentes conceptions de mythologie des mondes à son frère alors il dit seulement : "D'habitude, Professeur utilise celui-ci avec un dragon pour garder le thé pour lui-même. Celui qu'il a donné à mère pour stocker le thé à la rose avait des pêches dessus, et celui pour père avait des chauves-souris. Il y a d'autres boîtes aussi. Celle avec les motifs de vague que tu viens de mentionner doit être sculptée avec des nuages, aussi un cadeau pour quelqu'un."

"Alors le vieux utilise de telles boîtes à la mode ? Je n'avais jamais remarqué," dit Léon surpris, mais il se reprit rapidement et demanda à nouveau à Angor, "Alors, la boîte à nuages. Où est-elle passée ?"

Angor jeta un regard perplexe à Léon, "Comme je l'ai dit, elles sont pour offrir, Professeur ne les garde pas ici. Père a autrefois demandé à professeur de fabriquer une série de boîtes à nuages. Si certaines sont encore ici, elles devraient être actuellement dans le stockage."

"Léon, dis-moi, que s'est-il passé ?" C'était Jon. Il était resté silencieux la plupart du temps, mais il gardait un œil sur l'expression de Léon. Ces sourcils ne se détendaient jamais.

Léon regarda Jon, le jaug de la tête aux pieds, et dit lentement, "Le Comte Eton de la famille Morn est venu aujourd'hui."

...

"Aha. Maintenant le petit Léon s'inquiète que mon ennemi vienne pour moi ?" Jon rit après avoir entendu l'expérience de Léon aujourd'hui.

"Je ne m'inquiète pas pour vous. J'essayais de vous couvrir pour la cause d'Angor," Léon se détourna et marmonna tout haut.

Angor rit intérieurement. Il a toujours vu son frère comme le propriétaire vaillant et fort de la famille, alors il a en fait ressenti un tout petit peu de... comment était-ce appelé, tsundere ?

"Dis-moi. Quel est ton problème avec le Comte Eton ? Il est venu et reparti rapidement. Surtout en partant, son regard était malveillant. Si c'est quelque chose qui peut être résolu, j'essaierai de faire de mon mieux. Si ce n'est pas le cas, tu devras surveiller tes arrières."

"Il n'y a pas de problème," répondit Jon sans hésiter.

"Pas de problème ? Mais cette boîte qu'il avait était faite par vous !"

Jon regarda Léon. "Dans ce monde, toutes les personnes que je connais vivent à la ville de Grue. Et je ne vois pas de raison pour laquelle je vous mentirais."

Le corps de Jon était déjà en déclin quand il a atterri dans ce monde, ajouté au fait qu'il connaissait à peine la langue et la culture ici, il a passé de nombreuses années à s'intégrer avec l'aide du Vicomte Padt. Après s'être habitué à l'endroit, ses membres ont déjà commencé à flétrir. Il n'était pas apte aux longs voyages. L'endroit le plus éloigné où il est allé au cours des années était la capitale de l'empire, car le vieux Padt l'a emmené là-bas pour recevoir un traitement. Et il n'a jamais élargi ses relations, encore moins acquis des ennemis.

Angor vit le doute dans l'expression de son frère et expliqua, "Professeur a raison, peut-être que tu t'es trompé. Disons, peut-être que le Comte Eton ne sait pas du tout qu'il existe en premier lieu."

"Tu veux dire…"

"Tu as dit que le Comte Eton est venu pour quelque chose. Il a d'abord demandé à propos de la Rosée du Matin, peut-être qu'il est seulement après ça ?" Angor pencha la tête. C'était ce qu'il faisait toujours lorsqu'il réfléchissait à quelque chose. "Mais la Rosée du Matin n'est que le nom d'un thé. Alors il est venu boire du thé ? Quelque chose ne colle pas."