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Chapter 4 - Chapter 4

« Cette histoire est une fiction. » C'est ce que l'on pensait tous au début de notre aventure.

L'écran devant mon lit s'alluma soudainement, stoppant mon sommeil.

- Ehm, ceci est un message du directeur de l'Académie du Pic de l'Espoir. Il est 8 heures du matin ! Nous repassons dès maintenant en période de jour. Les endroits fermés sont donc réouverts ! Passez donc une merveilleuse journée !

Dit-il pour que l'écran ne se ferme juste après.

- J'avais oublié qu'on était séquestré par un ours..

Je me levais difficilement. Je remis mes vêtements de la veille pour me rendre dans la salle de bain, et me brosser les dents. Je finis ensuite par sortir quelques minutes après.

- Ah, bonjour Susuheki-san !

Me fit Rentaro, accompagné d'un signe de main.

- Bonjour..

Répondis-je toujours fatigué. Une nuit n'était clairement pas assez pour me mettre en forme. Mais bon, ça n'était pas que mon cas.

- Awn.

Himiko marchait, sortant de sa chambre en bâillant.

- Bonjour Yumeno-san.

Lui fit Rentaro. Cependant, elle ne lui répondit que par un bonjour fatigué. Ouah, elle a l'air vraiment fatiguée. Genre, plus que toi.

- J'avoue, elle a même pas pris la peine de te répondre.

Répondis-je pendant qu'on marchait vers la cafétéria.

- Du coup, t'as du nouveau au niveau de ta mémoire ?

- Hmm, non, pas pour l'instant. J'aimerais dire que c'est récurrent d'avoir un trou de mémoire chez moi mais, celui-ci est un peu étrange.

- Comment ça ?

Me questionna-t-il.

- Bah, si j'étais vraiment un élève ultime, je me servirais souvent de mon talent, non ? Pourtant rien ne me vient à l'esprit.

- C'est vrai que l'on devrait être habitué à notre talent, pourtant, rien..

Nous entrâmes à deux dans la grande cafétéria pour voir tout le monde.

- On est les derniers arrivés..?

Ricanait Rentaro.

- Ouais, on dirait bien..

- Salut les gars !

Nous fit Kaito.

Je saluai alors tout le monde pour m'asseoir à une chaise.

- Vous voulez quelque chose en particulier pour le petit déjeuner ?

Nous demanda Kirumi à moi et Rentaro.

- Nan c'est bon pour moi, pas très faim.

Je me posais simplement sur ma chaise en attendant.

J'avais envie de repenser à toute cette histoire. Après tout, j'étais maintenant séquestré avec 16 autres personnes.

Soit on vit ici jusqu'à notre mort, soit on tue pour s'échapper. Mais bon, j'irai pas jusqu'à tuer pour m'enfuir. Faut juste que je garde mes arrières.

Je regardai un à un les personnes présentes.

Il faut que j'identifie les plus aptes à craquer, et que je m'en éloigne.

- Susuheki-san ?

- Huh ?

Je sortis de mes pensées quand je vis que quelques personnes n'étaient plus là.

- Bah alors, tu revassais ?

Me fit Kaito.

- Ah ouais, désolé.

Je me grattait la joue.

- On a dit qu'on allait discuter de quoi faire avec Monokuma plus tard dans la journée, donc on a du temps libre un peu !

Ajouta Kaede.

- Je vois. Je vais m'occuper alors..

Je me levais en soupirant.

Qu'est-ce que je pourrais bien faire aujourd'hui ?

[Temps libre]

Je m'apprêtais à sortir de la cafétéria quand j'entendis un peu de bruit en cuisine. C'était Kirumi qui faisait la vaisselle.

Bon, je me sentirais un peu mal de rien faire alors que je l'ai vu..

Je décidai alors d'entrer dans la cuisine.

- Yo.

Fis-je en entrant.

- Oh, c'est vous.

Me répondit-elle en continuant ce qu'elle faisait.

Je devrais passer un peu de temps avec elle ? Hmm, ouaip. En plus elle dit qu'on se connaissait donc autant rester avec elle.

- Y en a un peu beaucoup, besoin d'aide ?

Lui demandais-je en arrivant.

- Oh ? Ça ira ne vous en faites pas, ce n'est que mon travail.

Elle sourit.

- Oui peut-être bien mais t'es pas notre bonne, t'es notre camarade, donc on peut bien s'entraider.

- Ça vous dérange pas ?

- Mais nan t'inquiète pas.

J'allai à côté d'elle. Il y en a encore plus vu d'ici..

- Si vous insistez pour m'aider, je veux bien.

- T'es plutôt formelle. T'as pas dit que tu avais l'air de me connaître ?

Je levais un sourcil en la regardant.

- Je me suis habituée à parler formellement à tout le monde, je suis une gouvernante après tout.

- On risque de passer un long moment ici, faudrait que tu te familiarises plus que ça.

- Ça risquerait d'embêter mon travail..

- On pourra toujours t'aider si besoin.

Disais-je en lavant une assiette.

- Oh.

- Heh ?

Je vis qu'elle s'était arrêtée pour penser.

- Oui.. je confirme que c'est bien familier.. je crois avoir connu quelqu'un qui me parlait comme vous.

- Sérieux ? J'aurais quand même pas oublié quelqu'un comme toi..?

- Moi aussi j'ai oublié, donc nous sommes dans la même galère.

- Dans ce cas.. on a qu'à recommencer.

Proposai-je.

- Recommencer..?

- Si on a été proches auparavant, on a qu'à remettre ça ici, tu penses pas ?

Dès que j'eus fini de parler, elle semblait penser avant de sourire.

- Oui, ça me va personnellement.

Fit-elle en souriant.

- Bon, j'aurais préféré que ce soit dans un autre contexte mais bon, on fait avec ce qu'on a, nan ?

- Vous avez raison.

- Ah, et vu qu'on recommence et tout ça, tu peux me parler comme tu parlerais à un ami. Donc pas obligé pour le nom.

- Oh.. D'accord. Ça te va comme ça, Chisato-san ?

Dit-elle légèrement hésitante.

- Parfait, ça me va, Kirumi.

Je crois qu'on s'est un peu rapproché. J'aurais bien aimé lui offrir quelque chose mais j'ai rien..

- D'ailleurs. Comment sens-tu cette tuerie organisée ?

Me dit-elle d'un air sérieux, tout en continuant de laver ses assiettes.

- Bah.. ça me rassure pas de savoir que l'un d'entre nous pourrait passer à l'acte directement. Donc je vais essayer de ne pas me rapprocher de trop de gens.

- C'est réussi de ce que je vois..

Soupira-t-elle.

- Oui bah si tu te souviens d'un truc c'est mieux qu'on soit comme amis nan..?

Répondis-je.

- J'imagine.

- Pour me rassurer, je me dis que Monokuma ne va rien faire de dangereux.. mais j'ai un mauvais pressentiment.

- Moi aussi. Il ne faut absolument pas qu'on tombe dans son piège.

Kirumi ajouta en continuant de laver ses assiettes.

Nous finîmes par terminer de faire la vaisselle.

- Ça m'a réduit de moitié mon temps.. merci.

Elle me remercia par un sourire.

- Oh de rien, ça me fait plaisir d'aider, c'est tout.

Je finis par sortir de la cuisine pour voir que mon Monopad était en surbrillance dans ma poche.

C'est vrai qu'il faut que j'aille lire les règles moi.

Je le sortis de ma poche pour voir que j'avais gagné un "fragment d'amitié".

"Fragments d'amitiés {Kirumi Tojo} 1/6."

Encore un coup de Monokuma ça..

- Salut !

Fit-il en apparaissant devant moi.

- Qu'est-ce que tu me veux ?

- Déjà, il faut que tu lises les règles ! Tu l'as pas fait hier soir car tu t'es endormi et tu l'as même pas fait ce matin, alors faudrait se grouiller !

S'exclama-t-il.

- Oui oui. Mais pourquoi t'es venu ?

- Tu viens de gagner un fragment d'amitié, pas vrai ? C'est une invention Made by Monokuma ! Il faut que tu accumules les fragment d'amitié avec chacun des élèves ici pour avoir une récompense à la fin de chaque cristal rempli avec un élève !

- Ça m'a l'air particulièrement chiant.

- Et pourtant tu sais pas ce que tu rates si tu le négliges !

- Ok, je verrais.

Fis-je avant qu'il ne disparaisse.

Il a même fait ça pour qu'on fasse grandir nos liens. Il veut nous faire s'entretuer ou qu'on devienne amis à la fin ?

Je vis alors qu'il restait encore un paquet de temps avant le soir.

Je pourrais encore passer du temps avec Kirumi.. nan. Les gens se feraient des idées à force de toujours nous voir ensemble.

- Hééééé ! Susucker !

Me fit Miu qui venait d'apparaître devant moi.

- Quoi ?

- H-Huh ?? Si peu d'entrain devant la beauté qui est devant toi..?

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Kyahaha ! Contente que tu demandes ! Tu vas me servir de cobaye pour ma nouvelle invention Anti-Robear !

- Anti-Robear..?

- Exactement ! Je vais pulvériser ce trou du cul d'ours en peluche pour m'échapper et tu vas m'y aider !

- Si j'encours le moindre risque c'est non.

- Q-Quoi ?? Allez, je te laisserai toucher mes seins !

- ....

Je la dévisageais, visiblement déjà fatigué.

- S-S'il te plaît allez quoi...

- Très bien.

Je finis par accepter en croisant mes bras.

- Haha ! Je le savais ! La Terre entière vendrait son âme pour toucher un corps pareil !

- Je te toucherais pas, Iruma.

- On s'en fout, viens !

- Et on va où ?

- Dans ma.. d-dans.. une salle de classe ! Ouais !

Mais qu'est-ce que.. orh, laisse tomber.

Et c'est comme ça que je suis retrouvé dans une des salles de classes du rez-de-chaussée à..

- Hé, ça brûle !

Fis-je en tentant d'enlever le gant robotique qu'elle m'avait mit.

- Le retire pas ! Vise le tableau et extermine le !

- C'est permis même..?

- Allez, dépêche toi !

- Ok..?

Je visait le tableau en supportant la chaleur.

- Maintenant, appuie sur le bouton rouge !

J'appuyais de mon autre main sur le bouton rouge pour qu'une onde de choc me propulsa en arrière pour tomber, en plus d'un énorme boucan, que je suis sûr tous les autres ont entendu.

PAWN!!!

- Mission accomplie part'naire!

- C'était quoi..ça..?

Je me relevait pour halluciner en voyant que le tableau arborait maintenant un trou en son centre. Non mais qu'est-ce que tu m'as fait faire ?

- C'est la nouvelle invention tout droit sorti de mon cerveau génial ! C'est un gant à ondes électromagnétiques qui vont dérégler cet ours de malheur ! À utiliser de préférence quand on dort.

- Sauf que je dormais pas..

Je pus enfin sortir ma main du gant, qui était très chaude.

- Tu as au moins pu voir l'étendu de mon talent !

- C'est vrai.. j'avoue que tu m'épates.

- Kyahaha ! Commence pas à baver non plus !

- Comment t'as fait pour créer ça aussi rapidement ?

Je m'asseyais sur une chaise pour la regarder.

- Huh ? Rien de plus banal, j'lui ai demandé des matériaux et j'ai fait le reste. Ça m'embête de me reposer sur lui mais on fait avec ce qu'on a !

- T'as l'air bien plus abordable quand on parle de ta passion. Soupirai-je.

- Ça veut dire quoi ça..? T'essaierais quand même pas de me draguer là !?

Tout compte fait, elle me fatigue.

- Non, c'est pas mon intention.

Lui répondis-je.

- De toute façon, la grande Miu Iruma ne calculerait pas un puceau dans ton genre !

- Ça faisait un moment que je me demandais mais tu peux pas juste créer un Monokuma pour qu'on le programme ?

- C'est pas aussi simple que ça, l'ami. Ce robot est beaucoup plus complexe que tu pourrais l'imaginer. Puis il y a l'air d'en avoir plusieurs vu comment il peut apparaître n'importe où n'importe quand. Déjà que je peux pas te garantir d'en créer un de toute pièce, alors le programmer.. autant oublier..

Conclut-elle.

- Mince..

- C'est pour ça que je me spécialise dans les inventions à ondes électromagnétiques. Si on pouvait l'attaquer de l'intérieur, on le défoncerait d'un coup !

Et voilà qu'elle redevient normale quand on parle de ça..

- ..c'est bien ce que je disais.

- Q-Quoi ??

- Nan rien, mais merci quand même pour le gant, c'était marrant à tester.

Je lui dis en me relevant.

Je crois qu'on s'est un peu rapproché. J'aurais bien aimé lui offrir quelque chose mais j'ai rien..

- Hé, Iruma.

- Quoi ?

- Je vais peut-être avoir besoin de toi dans le futur.

- Hein ? C-C'était vraiment pour me draguer ??

- Tu vas m'aider ou pas ?

- H-Huh.. kyaha ! Alors comme ça tu as besoin de la grande Miu Iruma ? Faudrait peut-être commencer par s'agenouiller pour pouvoir recevoir quelque chose de ma part.

- Dans ce cas, à plus.

Je m'apprêtais à repartir.

- Attends mais pars pas comme ça ! O-Ok je vais t'aider.. tant que j'ai rien de trop bizarre à faire, tu vas pouvoir compter sur le plus grand génie de tous les temps.

- Merci, Iruma.

- Mais n'en profite pas pour recevoir des faveurs sale puceau !

- Ouais ouais.

Ainsi je finis par partir en ayant gagné un fragment d'amitié.

"Fragments d'amitié {Miu Iruma} 1/6"

En voyant sur les horloges que le soir arrivait, je décidai d'aller dans ma chambre, en attendant pour la réunion. J'entrepris alors de lire les règles de l'établissement.

RÈGLEMENT

1 - Toute violence à l'encontre du directeur Monokuma sera sanctionné d'une punition.

2 - Il est interdit de toucher aux caméras et aux écrans où apparaissent les messages matinaux et nocturnes.

3 - Le bain public, le magasin, les laboratoires et le gymnase sont fermés la nuit. Il est interdit d'y pénétrer pendant l'horaire de nuit.

4 - Pour partir de l'établissement, il vous faut tuer quelqu'un sans vous faire prendre, et survivre au Procès de Classe.

5 - Quand 3 personnes ou plus découvrent un cadavre, une annonce se lance et une enquête est organisée afin de découvrir l'identité de l'assassin.

6 - Après un certain temps d'enquête, un Procès de Classe est organisé.

7 - Il est interdit de donner son Monopad à un autre élève.

8 - De nouvelles règles peuvent être ajoutées par Monokuma.

9 - Les meurtres en coopération sont tolérés, mais seule la personne donnant le coup fatal est coupable.

10 - Il est interdit de tuer plus de 2 personnes.

11 - Monokuma n'a pas le droit d'interagir avec les meurtres.

RÈGLEMENT

C'est quoi toutes ces règles ? Un procès de classe ?

Je décidai de fermer mon Monopad pour m'allonger et penser.

Je me demande même si il y a un moyen de s'échapper d'ici. Je veux bien être optimiste mais il faut également être réaliste. Si je devais deviner la finalité avec les mentalités de tout le monde ici.. je pense qu'il ne restera même pas 3 personnes à la fin.

Toc ! Toc ! Toc !

Ah, on vient me chercher ?

Je me levais de mon lit pour aller ouvrir la porte et voir Kirumi.

- Oh, c'est toi Kirumi.

- J'ai préféré venir te chercher pour être sûre que ça va, les autres ont fait de même.

Me dit-elle.

- Fais gaffe, je vais tomber amoureux.

Lui répondis-je.

- Arrête de plaisanter..

Dit-elle en passant sa main sur ses cheveux argentés.

- Bon, on y va ?

- Oui. D'ailleurs, tu as entendu ce gros bruit plus tôt ? On aurait dit une machine..

- Oui..je crois savoir d'où ça venait..

Je sortis de ma chambre avec elle pour me rendre au réfectoire.

- Mais c'est que vous avez l'air drôlement proches vous deux !

Remarqua Kokichi. C'est très intéressant..

- La ferme, on a bien le droit de se faire des amis bon ?

Répliqua Kaito en soupirant.

- C'est vrai, il faut qu'on entretienne de bonnes relations entre nous.

Ajouta Rentaro.

- Moi je pense qu'ils sont amoureux !

Fit Kokichi avec un air de gamin.

- Mais non.. je pense pas que ce soit bon de penser à des trucs comme ça.. pour l'instant.

Finit-elle en me lançant un regard furtif.

Ça veut dire quoi ça ?

- Bref, maintenant qu'on est tous là, on peut discuter de quoi faire à propos de Monokuma, non ?

Demanda Ki-bo, confus comme tout le monde.

- Ce serait quand même bénéfique d'en savoir plus sur l'ennemi.

Poursuivit Korekiyo. Qui est Monokuma ? Qui a réussi à prendre de vitesse l'Académie du Pic de l'Espoir ?

- Ça doit être un groupe terroriste ou je-ne-sais-quoi. Bref, un groupe de mâles.

Continua Tenko.

Honnêtement, j'avais pensé à cette possibilité, puis je me suis souvenu de l'attitude qu'avait Monokuma avec nous, ce qui m'a fait abandonner l'idée.

Qui serait assez cinglé pour créer une entité comme lui ?

- Il faut aussi qu'on discute de comment on s'est retrouvé là.. je crois qu'aucun d'entre nous ne sait comment il est arrivé là, non ?

Remarqua Shuichi.

- Non, j'ai un trou de mémoire..

Répondit tristement Kaede.

- C'est étrange qu'on en ait tous au même moment.

Disais-je en me grattant la joue. Pourquoi est-ce qu'aucun d'entre nous n'a de souvenir ?

- Moi je dis qu'on s'est juste trop amusé et qu'on a tout oublié ! Ça doit être ça d'être saoul !

Fit Kokichi encore faussement enjoué.

- Mais ta gueule ! On parle sérieusement là ! Puis de toute façon, même si on avait perdu nos souvenirs, vous voyez vous-mêmes les fenêtres non ?? Elles sont barricadées avec des plaques de fer clouées !

Ajouta Miu.

- Et donc..?

Répondit Kaito.

- Elles sont barricadées avec des plaques de fer clouées de l'intérieur.

Finis-je. Ça ne nous dit pas qui est cet ours ni qui comment sortir, mais ça nous avance déjà.

- Ça veut dire que quelqu'un a barricadé l'école de l'intérieur !?

S'inquiéta Tsumugi.

- Dans ce cas.. où est ce quelqu'un ?

Se questionna Ryuma.

- J'utiliserai bien ma magie pour nous aider, mais je suis trop fatiguée.

Fit faiblement Himiko.

- Dieu me dit que nous devons nous pencher sur cette hypothèse !

Fit Angie.

- Je vous écoute tous et je me demandais.. Ce ne serait pas mieux qu'on se batte directement contre lui ?

Gonta se gratta la tête en nous posant sa question.

- T'as pas vu comment il pouvait exploser d'un coup ou quoi !?

S'exclama Miu.

- Si mais.. je suis trop bête pour pouvoir penser à une stratégie alors je fais comme je peux pour vous protéger, tel un vrai gentleman !

Nous battre contre Monokuma ? Est-ce que c'est même possible ?

Je me levais alors de mon siège pour que tout le monde me regarde.

- Je réfléchis à notre situation depuis qu'on est là et.. je crois que je commence à comprendre les risques que l'on encourt.

- Comment ça ?

Me fit Shuichi.

- Il va juste flex en proposant une idée naze !

Se plaignait Kokichi.

- Faut pas en attendre énormément venant d'un mâle..

Ajouta Tenko.

- Ce serait peut-être mieux d'écouter avant de parler.

Lui répliqua Ki-bo.

- On t'écoute, Susuheki-san.

Finit Kaede.

Je pris un plateau non loin de nous pour le poser sur le centre de la table.

- Imaginons que nous soyons dans une partie d'échec mais que le seul ennemi qu'on ait à affronter soit le roi.

- Quoi ?? Mais mais comment tu veux faire ça..?

Répondit Rentaro.

- Vous visualisez ? Maintenant imaginez que le pouvoir de ce roi est de pouvoir prendre un pion au hasard dans notre jeu, pour lui faire faire une attaque suicide sur un autre.

Continuai-je.

- Hm ? Tu veux parler de comment il veut nous forcer à commettre des meurtres..?

Se demanda Shuichi.

- Exactement. Continuez de visualiser.. un jeu contre un seul roi qui a pour capacité de faire qu'un de nos pions en tue un autre..

- Atta atta un peu.

Me fit Kokichi. Même si on joue de la sorte, on sera bien plus rapide à aller vers lui que lui à tous nous tuer, non ?

- C'est vrai ça ! Peu importe si il nous fait s'entretuer, on arrivera a lui bien avant qu'on y passe tous !

Ajouta Kaito.

- Je commence à être larguée, Susuheki-san..

Se plaignait ensuite Tsumugi.

- C'est tout l'intérêt du jeu.

Expliquai-je. Au premier abord, c'est évident qu'on attrapera Monokuma avant la fin de son petit jeu. Sauf..

- Sauf si il n'est pas seul ?

Proposa Maki, qui nous écoutait de loin.

- Voilà.

Concluai-je.

- Woa woa attend quoi ?

- Je pense que ce dont veut parler Susuheki-san, c'est que pour que la tuerie que prépare Monokuma se déroule bien, il faut obligatoirement qu'il ait des yeux à l'extérieur.. et à l'intérieur.

Expliqua Shuichi.

- Un traître ?

Se questionna Korekiyo.

- C'est obligatoire pour que son jeu se passe bien. Quelqu'un d'assez rusé pour nous mener dans le meurtre.

- Dans ce cas tu penses qu'il y en a un parmi nous ?

Kirumi fronça ses sourcils en me regardant.

- Pas que je vous soupçonne, mais il y a de très bonnes raisons de le croire.

Les rassurai-je.

- Comme ?

- La règle numéro 11.

Répondis-je.

- « 11 - Monokuma n'a pas le droit d'interagir avec les meurtres. »

Enonça Shuichi.

- Pas con ça, si il peut pas interagir, son petit protégé le pourra. Sauf que c'est encore plus con !

S'exclama Miu.

- Tu te contredis là.

Lui fit remarquer Kokichi.

- Si il y avait bien une taupe parmi nous, elle pourrait se faire buter d'un coup ! C'est trop risqué pour rien !

- Elle n'a pas tort..

Remarqua Kaede.

- Qui sait, il pourrait être protégé et averti si quelqu'un s'apprêtait à le tuer ? Il y a des caméra partout hein.

Rétorqua Tenko.

- Mais ne tirons pas de conclusions hâtives ! On doit se faire confiance.. proposez une hypothèse comme ça ne va faire que nous faire douter d'entre nous..

- Désolé, mais je vois pas comment une confiance durable pourrait régner dans une telle situation.

Je me grattai la joue.

- Mais dis pas ça ! Je suis sûr qu'on pourra !

Répondit Kaito.

- Hé ben, je demande qu'à y croire..

Ding Dong, Bing Bong!

L'écran devant notre table s'alluma soudainement.

- Ehm, ceci est un message du directeur de l'Académie du Pic de l'Espoir. Je convoque tout le monde au gymnase, j'ai une petite annonce à vous faire avant que vous alliez dormir ! Dit-il pour que l'écran ne se ferme juste après.

À suivre.