Étage de la Suite Présidentielle.
L'ascenseur s'ouvrit.
Un groupe de gardes du corps et d'employés de l'hôtel escortaient un homme séduisant à l'extérieur.
L'homme avait des traits forts et froids, et chaque partie de son visage était une perfection inexplicable.
D'une taille d'au moins 1,86 mètres, sa stature et ses proportions corporelles étaient meilleures que celles d'un mannequin de défilé !
Il portait un costume fait sur mesure, moulant, orné de boutons de manchette en titane qui brillaient magnifiquement sous le lustre.
Le costume noir enveloppait ses longues jambes alors qu'il avançait avec élégance et s'arrêtait devant une chambre. Un garde du corps s'avança rapidement pour ouvrir la porte.
L'homme entra dans la chambre, défît sa cravate et la lança vers l'armoire.
Il n'avait fait que deux pas quand il ressentit une étrange vague de chaleur. Puis, "clac"—la porte fut verrouillée de l'extérieur.
Il fut un peu pris par surprise et ses sourcils se froncèrent. Il tendit la main vers la poignée et la tira vers le bas.
Ça ne marchait pas.
L'expression de l'homme s'assombrit, et c'est alors que son téléphone portable sonna.
Identification de l'appelant : Yan Shaoqing.
Il décrocha et entendit une voix masculine et impertinente de l'autre bout. "Deuxième Frère, tu es de retour. Nous t'avons spécialement préparé un cadeau. Tu l'as vu ? Ça te plaît ?"
Un soupçon de colère se propagea sur son visage séduisant. Il plissa les yeux et dit froidement, "Qu'est-ce que vous faites ?! Ouvrez la porte."
"Hehe, Deuxième Frère, concentre-toi juste sur le plaisir avec ta belle femme. Cette fois, je t'en ai trouvé une avec une silhouette, une beauté et tout ce que tu peux imaginer, de premier choix. Tu seras définitivement satisfait !"
Sur ce, il raccrocha en premier.
Quand il tenta de rappeler, l'autre bout de la ligne était déjà hors service.
*
Mo Yesi se tenait à l'extérieur de la salle de bain avec une expression sérieuse.
Le bruit de l'eau pouvait être entendu de l'intérieur de la salle de bain. Quelqu'un était là.
Ses lèvres étaient tordues dans un étrange angle rigide. Un moment plus tard, il ouvrit la porte.
D'épais nuages de vapeur s'échappaient de la porte. Une femme fredonnait doucement derrière ce voile blanc de gouttelettes d'eau, encore et encore comme un petit chaton.
Ses pieds étaient enracinés.