Roland se rappela ce qu'il avait fait plus tôt.
Il avait bu un peu de bière et avait tenté de lancer un sort dans la réalité !
Putain de merde, c'est ça la raison ?
Si Roland avait dit à quelqu'un plus tôt qu'il essayait de lancer un sort comme dans le jeu et qu'ensuite il s'était évanoui à cause d'un saignement de nez, on l'aurait probablement pris pour un cas de syndrome du collégien.
Mais là, Roland avait une intuition étrange.
La raison pour laquelle il s'était évanoui était certainement qu'il avait essayé de lancer un sort—c'était définitivement la raison.
Il était plongé dans ses pensées. Schuck, qui l'observait à côté, montra soudainement une expression subtile comme s'il venait de penser à quelque chose.
Cette spéculation déforma la perspective de Roland sur le monde. Après un court moment d'hébétude, il trouva son téléphone sur une petite table à côté du lit, fit signe à ses amis d'enfance de rester silencieux, puis composa un numéro.
