Download Chereads APP
Chereads App StoreGoogle Play
Chereads

Je te ferai mienne

🇫🇷Hun_de_troyes
--
chs / week
--
NOT RATINGS
4.2k
Views
Synopsis
Rose est une dominatrice condamnée à rester à jamais insatisfaite. Elle veut l'obéissance absolue de ses esclaves, mais ça ne restera jamais qu'un fantasme. C'est ce qu'elle pensait, jusqu'à ce qu'une nouvelle venue dépasse toutes ses attentes. Alice est exactement ce que Rose cherchait, elle se plie à toutes ses exigences, supporte ses plus sombres jeux, a les réactions parfaites aux paroles humiliantes. Mais parviendra-t-elle à combler le souhait le plus cher de sa maîtresse ?
VIEW MORE

Chapter 1 - Introduction: Le contrat

Triggers:

Humiliation

Je lui tendis le contrat ainsi qu'un stylo pour qu'elle signe. Alice le saisit timidement avec ses deux petites mains, comme si on l'y avait forcée. Pourtant, elle était bien là de son propre gré. Et ce n'était pas tâche aisée que d'arriver ici, je dirais même qu'il fallait être très déterminée (et bien renseignée) pour découvrir l'existence de cet endroit. Alors pour se tenir devant moi, je n'en parle même pas… Pourtant, cette jeune femme ne semblait pas être de ce type là. Elle était relativement petite, assez mince pour qu'on ait peur qu'elle ne se brise au moindre contact, un regard qui semblait implorer le pardon à tout instant, et des cheveux noirs de jais, qui tentaient en vain de la dissimuler. Elle avait tout l'air de s'être égarée, n'importe qui serait arrivé à cette conclusion, ou bien cachait-t-elle bien son jeu, peut-être était-elle un démon sous ses airs de petite ingénue ?

Elle feuilleta les pages en coup de vent, puis empoigna plus fermement le stylo dans sa main gauche et signa sans aucune hésitation. Son sort était à présent scellé. Elle avait du cran, ça on ne pouvait le nier, mais était-elle bien consciente de ce qui allait suivre ?

- Quel est ton mot ? lui demandai-je.

- Mon… mot ? dit-elle d'une voix tremblante.

- Oui, ton mot. Si jamais ça va trop loin pour toi, tu n'as qu'à dire ce mot et je m'arrêterai là. Ne réfléchis pas trop, dis moi juste le premier mot qui te passe par la tête.

- Humm… Dans ce cas, Stop ça irait ? dit-elle à voix basse, comme si elle était à peine sûre d'elle.

- C'est un peu commun comme mot. Dans le feu de l'action tu pourrais le dire sans réfléchir. Mais on peut faire comme ça si c'est ce que tu souhaites. dis-je en poussant un soupire. Elle cochait vraiment toutes les cases d'une non initiée. Arrivera-t-elle à tenir ne serait-ce qu'une journée ?

- Non, non je vais changer si vous pensez que ce n'est pas bon ! s'exclama-t-elle en gesticulant des mains nerveusement. Euuuhhh… ce sera Amour alors.

- Amour ? Bon, on va dire que ça passe. Attends-moi là.

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle choisisse Amour parmi tous les mots. Même si d'habitude les gens choisissaient plutôt des mots négatifs, ça ne me semblait pas être un terme qui pouvait être placé au détour d'une phrase par erreur donc je n'y ai pas vu d'inconvénient.

Je repris donc les papiers et le stylo et me dirigeai dans la remise, en lui adressant un grand sourire en partant. Je n'eus pas le temps de contempler sa réaction, mais je ne pouvais que trop bien me l'imaginer, elle devait être terriblement embarrassée, le joues d'un rouge vif, la tête baissée et les mains recroquevillées sur elles-mêmes. Je rangeai le contrat dans mon dossier, puis me dirigeai vers l'armoire à vêtements.

Ah, la voilà ! Elle était juste là, une boîte en carton noir sans aucune décoration, pas très grande non plus, avec juste son nom écrit sur une étiquette: Alice. Je la pris dans mes mains et retournai dans la salle ou la jeune femme m'attendait sagement. Quelqu'un qui observerait la scène aurait pu penser que j'étais sur le point de lu offrir un cadeau, à vrai dire ce quelqu'un n'aurait pas complètement tort. Mais c'était plus qu'un cadeau, c'était une sorte d'offrande. Le genre d'offrande que l'on donne quand une alliance à été conclue.

Une fois à son niveau, je lui tendis la boîte et lui dis:

- À l'intérieur se trouvent tes vêtements, c'est ce que tu porteras à partir de maintenant. Tu as un vestiaire à ta droite, change-toi rapidement pendant que je prépare le reste, et attends mon autorisation pour sortir.

Elle prit une demi-seconde de réflexion avant de prendre la boîte, puis se stoppa de nouveau pour l'examiner pendant encore quelques instants, avant que sa curiosité ne prenne le dessus et qu'elle ne l'ouvre. Son visage changea tout de suite d'expression.

- M-m-mais ! Qu'est c'est que ça !? sursauta-t-elle comme si elle venait de voir un fantôme.

- Hmm ? Ce sont tes vêtements, je te l'ai dit.

- Mes vêtements ? Mais il n'y a qu'un collier en cuir là-dedans ! dit-elle les yeux maintenant grands ouverts.

- Oh, ça ? Eh bien, je me suis démenée pour te trouver un collier à ton nom et tu trouves à te plaindre ? Tu penses que ce n'est pas assez peut-être ? dis-je en prenant un ton faussement outrée.

- N-non, ce n'est pas ce que je voulais dire… Je ne voulais surtout pas remettre en cause votre bonté. murmura-t-elle, en reprenant son expression désolée de tout à l'heure.

- Bien, je préfère ça. Alors, qu'est ce qu'on dit ? repris-je fièrement.

- Merci…

- Comment ? Je crois ne pas bien avoir entendu, c'est merci maîtresse Rose. Dorénavant, je te prierais de t'adresser à moi avec plus de respect.

- M-merci, m-maîtresse... Rose… dit-elle en baissant les yeux.

- Bien ! Maintenant file te changer. Ces vêtements te seront amplement suffisants. Après tout, tu es mon esclave à partir de ce jour, tu devrais voir ce collier comme un privilège. dis-je en esquissant un grand sourire en coin.

Alice regarda encore quelque peu le collier avant de rentrer dans le vestiaire. J'étais contente de moi, elle a l'air d'avoir bien compris comment ça allait se passer. Le moment où elles commençaient à m'appeler maîtresse, je ne m'en lassais jamais. C'était si bon ! J'espérais tout de même ne pas y être allée trop fort… Je cherchais à lui inspirer la crainte, mais pas la terroriser non plus ! Je prenais toujours soin de mes esclaves, c'était ma priorité numéro un. Je me rassurai en me disant qu'elle devait savoir tout ça et m'attaquai aux préparatifs.