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Plonk.
Voilà. C'est le dernier livre, jeté sur une pile de romans policiers. Quinze cartons sont désormais vides, et même si on pourrait croire que mon appartement est juste un fatras de boîtes vides et de piles de livres organisées, mon cœur respire avec l'espace que j'ai créé en m'attaquant au monstre que Mme Elkins a entreposé dans cet appartement depuis dieu sait combien de temps.
Le canapé est doux et rebondissant quand je m'y affale, prenant une pause bien méritée. Les oreilles de Selène se dressent à ma démonstration soudaine d'enthousiasme, mais elle ne bouge pas, contente de se reposer près de la porte d'entrée, qui se trouve être l'un des rares endroits du salon non encombré par quelque chose.
« On l'a fait, Selène ! On a terrassé le monstre et tout déballé ! »
Enfin, tout ce qui était dans le salon. Il reste encore quelques cartons dans la cuisine, et ne parlons même pas de la chambre. Mais le salon ? Le salon est terminé, et c'est ça qui compte.
