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La puanteur du sang et de la mort s'accroche à ma peau, à mes vêtements, envahissant mes sens avec son odeur cuivrée.
Pourtant, la lune répand sa lumière sur mon visage, me bénissant de sa lueur éthérée. C'est surréel, un tout autre monde loin de la violence.
Je ris en me perdant dans les souvenirs des cours de sciences. Des planètes et de l'espace.
La lune est en effet un tout autre monde. Trente mondes entiers, en fait, pourraient tenir entre ici et ce satellite brillant qui décore notre nuit.
Merci, M. Finnegan. J'ai toujours aimé les sciences.
La masse morte qui me cloue au sol et m'obstrue une pleine bouffée d'air est arrachée de moi, et aussitôt des bras puissants m'encerclent, me redressant. Lucas. Son visage humain apparaît devant moi, ces yeux dorés saisissants emplis d'inquiétude alors qu'il m'examine. Je vois ses lèvres bouger, mais ses mots sont étouffés, comme s'ils m'atteignent à travers un brouillard épais.
