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Voyager comme ça n'a rien à voir avec une apparition dans la maison de Sœur Miriam.
C'est juste une ruée de blanc et de néant.
Une absence de son.
Il n'y a pas de vent. Pas d'air à respirer. Et pourtant, je ne suffoque pas en son absence, presque comme si je n'avais pas besoin de respirer du tout.
Même ainsi, je tombe.
Je le ressens jusque dans mon âme.
Jusqu'à ce que je m'écrase sur une sorte de nébuleuse et que le monde se coagule à nouveau autour de moi.
Le monde clignote en revenant au point focal, et je me retrouve quelque part... ailleurs. Certainement pas dans ma chambre à l'auberge.
