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Les yeux de Dyon étaient acérés. Une aura menaçante jaillissait de lui. L'air semblait s'épaissir, comme si le monde lui-même résonnait avec son intention de tuer.
Les jeunes hommes ne savaient pas quoi penser. Un garçon qui avait probablement 5 ans de moins qu'eux, vêtu d'un T-shirt blanc et d'un pantalon de survêtement noir retroussé, une tenue si décontractée qu'ils n'auraient pu la trouver que chez un simple roturier… les menaçait ?
Quand avait-on déjà vu les jeunes maîtres de familles estimées devoir souffrir un tel manque de respect ? Mais, ils ne trouvaient pas les mots pour répondre, ils ressentaient une étrange pression émanant de lui, malgré la jeunesse de son visage.
À cet instant, ils se rendirent compte que Dyon avait vraiment l'intention d'abattre les deux sur place. Mais, Dyon entendit un cri de Delia qui le fit froncer les sourcils au lieu d'agir.
"Draco ! Akihiko ! Chenglei ! La famille Duco, Kami et Daiyu ferait mieux de me donner une bonne explication pour votre présence sur mon pic sans invitation !"
'Elle a appelé trois noms ? Où est la troisième personne ?'
Dyon hésita. Tout ce qu'il voyait devant lui, c'étaient deux jeunes hommes et un oiseau. Que se passait-il ?
C'est précisément à ce moment-là que le corbeau massif devint illusoire. Un troisième jeune homme apparut, la peau sombre et les cheveux et les yeux argentés, se tenant sur l'oiseau maintenant illusoire aux côtés de ceux que Delia avait nommés Akihiko et Chenglei.
Les yeux de Dyon brillèrent de surprise avant de revenir à un calme olympien. Une pointe de prudence fleurit dans son cœur. Il en était encore au stade où des choses comme cela pouvaient encore le surprendre.
'Cela doit être une forme plus avancée de la technique que ce gamin Fero a utilisé lors de la cérémonie d'ouverture. Considérant que ce personnage Akihiko m'a tiré une flèche dessus, il pourrait être lié à Mayumi, leurs noms ont tous deux une consonance japonaise, donc c'est très probable. Cela signifie que ce Chenglei est de la famille Daiyu…'
Le problème avec tout cela était… Dyon n'avait jamais entendu parler de ces trois. Il avait déjà rencontré tous les génies de première année de ces familles. Cela signifiait que… Ces trois étaient des années supérieures, ce qui les rendait plusieurs fois plus dangereux.
Daiyu Chenglei fut le premier à parler, son front se défronçant face à la provocation de Dyon.
"Ne sois pas fâchée sœur Patia-Neva. Je revenais juste de rendre visite à ma fiancée quand Akihiko a entendu la belle musique de Miss Sapientia. Tu sais bien que Draco n'est pas du genre à suivre la procédure, alors après que Akihiko ait évoqué la possibilité de lui rendre visite sur un coup de tête, nous avons plongé.
"Et en ce qui concerne l'attaque de ce gamin," continua Chenglei, lançant un regard à Dyon, "Ne serais-tu pas en colère si tu voyais ta future épouse être si intime avec un autre homme ? Tant qu'il fournit une explication convenable à cela, nous pouvons résoudre ceci pacifiquement."
Akihiko continuait de fusiller Dyon du regard, légèrement perturbé que son aura menaçante ne fonctionne pas malgré le fait que ce gamin n'avait clairement aucune cultivation. De plus, les questions concernant la démonstration de la théorie des réseaux qu'ils venaient de voir le tracassaient.
Madeleine fronça les sourcils. "Quelle future épouse ?!"
Le visage de Dyon resta serein. Bien qu'il doive admettre qu'il était surpris de voir à quel point le cœur pouvait être ému par la pensée que Madeleine était promise à quelqu'un d'autre, sa réponse fut tout ce dont il avait besoin pour que le sentiment disparaisse. Si Madeleine avait été fiancée à quelqu'un auparavant, compte tenu de son comportement, il était impossible qu'elle accepte un rendez-vous avec lui s'il trouvait son remède.
En réalisant cela, et encore énervé, Dyon éclata de rire, "Il semble que tu seras cocu avant ton mariage imaginaire."
"TOI !" Akihiko était sur le point de charger une autre flèche quand ses traits affutés se figèrent.
Son arc disparut et ses yeux noirs se rétrécirent en un sourire narquois. Il était ce que Dyon imaginait que Mayumi serait dans quelques années. Grand, sombre et acéré. Il avait été à deux doigts d'imploser à nouveau, mais d'une manière ou d'une autre, il parvint à se calmer.
Ignorant Dyon, il se tourna vers Madeleine avec un sourire.
"Madeleine, tu sais bien que j'ai déjà été accepté à la Secte des Arts Infinis avec Chenglei et Draco. Nos futurs sont tracés, et avec le pouvoir de ma famille combiné à celui de la tienne, comment ne pourrions-nous pas trouver un remède pour toi ?
"Mon père et le tien sont arrivés à un accord. Tant que tu es d'accord, nous pourrons nous marier avant la fin de l'année. Nous savons tous que tu étais autrefois un génie sans précédent, comment pourrais-tu être dans cette petite école si ce n'est pour les dieux étant aveugles ? Quand nous te guérirons, nous pourrons s'élever ensemble à travers le monde martial et régner en tant que mari et femme."
"Puisque tu as déjà dit que cela ne se produit que si je suis d'accord, alors je ne suis pas d'accord." répliqua Madeleine.
Akihiko ne sembla pas trop surpris par cette réponse, en fait, son sourire devint encore plus large.
"Je sais que j'ai parlé en peut-être et en si, mais la vérité est que ma famille a déjà compris ce qu'est ton affliction. Comme tu le sais, la famille Kami que tu connais ici n'est qu'une petite branche de la vraie famille principale, et nous ne sommes spécialisés que dans le tir à l'arc. Il est presque risible qu'ils soient appelés une famille pilier ici, tout comme ta famille Sapientia.
"Vu ce que ton talent était autrefois, je suis sûr que tu as visité la véritable branche principale de la famille Sapientia. Comment pourrait-elle se comparer à cette petite Académie Focus ? Grâce à mon talent, j'ai été reconnu par une branche supérieure de la famille Kami affiliée à la Secte des Armes Infinies. Tant que je continue à me prouver, je peux un jour atteindre la branche principale, tout comme tu l'as déjà fait, ma future épouse. Comme tu peux l'imaginer, cette branche de niveau supérieur a accès à bien plus de ressources.
"Après avoir réalisé cela, par amour pour toi, j'ai passé d'innombrables heures à fouiller dans les archives jusqu'à ce que je trouve enfin quelque chose qui correspond parfaitement à tes affections. Cela vient, bien sûr, avec le remède. Si tu ne me crois pas, laisse-moi expliquer clairement.
"Ta maladie n'est pas vraiment une maladie. C'est une mauvaise blague jouée sur nous par les dirigeants de ce monde. On l'appelle Disposition de la Déesse. Tout en toi est l'incarnation même de ce que devrait être une femme. Gracieuse, intelligente, belle.
"Cependant, avec cela, vient un niveau intransigeant de yin qui entraîne un froid excessif et des frissons. Les jours où la lune est pleine, cela résulte en toi étant dans le coma. Et le temps passé dans ces comas devient de plus en plus long. Excuse ma franchise, mais ton cycle menstruel survient de plus en plus fréquemment, surtout par rapport à la norme, et lors du jour le plus court de chaque année, le solstice d'hiver…
"Tu désires un homme presque autant que si tu avais pris un aphrodisiaque puissant."
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