Même quand elle était encerclée de la sorte, elle n'a jamais montré aucun signe de capitulation. Au contraire, elle a défié et même menacé ces jeunes autour d'elle, en utilisant des mots forts et fermes.
Et cela toucha profondément le cœur de Guillaume. Il admirait grandement ces courageux qui choisissaient de garder la tête haute même face à des obstacles immuables.
« Qui t'a dit que tu devrais avoir des pouvoirs anormaux et vivre librement ? Ton peuple n'est pas humain, mais des monstres. Vous devriez être de rang inférieur dans le monde entier, ne pas demander aucun droit comme tout maître de l'esprit. Et tu aurais dû nous écouter et faire ce qu'on te dit. Si tu l'avais fait, rien de tout cela n'aurait jamais dû se produire », dit d'un ton vicieux l'un des groupes entourant les deux filles avant qu'un autre n'ajoute :
« Notre jeune maître s'est pris d'affection pour toi. Tu aurais dû accepter et ne pas rejeter sa grâce. Le sang de ton peuple est sur tes mains, salope ! »