''Très bien, allons-y. Nous avons déjà passé trop de temps. '' soupira Belicia. Raydon avait passé beaucoup de temps à examiner chaque objet un par un pour trouver ceux qu'il cherchait.
Belicia était d'autant plus convaincue que Raydon était un génie naturel lorsqu'elle observa comment il pesait soigneusement les avantages et les inconvénients de chaque objet avant de décider lequel était le meilleur pour lui.
''Au fait, tu me dois pour le bracelet. 1 000 pièces d'or suffiront. '' Elle dit cela avec un sourire malicieux, en pointant le bracelet de Raydon.
"Je pensais que c'était un cadeau," dit Raydon. Puis, avec une expression réticente sur le visage, il commença à sortir les pièces d'or une par une de son stockage dimensionnel.
En prenant les pièces d'or de Raydon, Belicia rit et dit. ''Je n'achèterais jamais un cadeau aussi cher, hehe. ''
Elle continua alors que son expression changeait brusquement pour un air d'agacement. ''Hé, tu devrais aussi utiliser ces bourses en or parce que si tu continues à commercer de cette manière, quelqu'un pourrait s'impatienter et essayer de te combattre.''
Le paiement de Raydon en comptant les pièces d'or une par une à chaque fois était l'un des facteurs contribuant à leur long séjour ici. À cause de cela, même Belicia commençait à s'impatienter à ce point.
''Si ça te dérange tant, tu peux m'en offrir une,'' dit Raydon sur un ton moqueur tout en continuant à remettre les pièces d'or.
''C'est mon jour de congé aujourd'hui, donc j'ai tout mon temps,'' répondit rapidement Belicia en tournant la tête.
'Tch, radine ' Raydon décida d'en acheter une pour lui-même après avoir réalisé qu'il ne pourrait pas en obtenir une gratuitement.
Les bourses d'or étaient des objets fabriqués spécifiquement pour transporter des pièces d'or. Vous pouviez instantanément dire combien d'or il y avait à l'intérieur d'une bourse en la tenant dans votre main, et vous pouviez facilement retirer ou remplacer n'importe quelle quantité d'or par une simple commande.
Avant de quitter le marché, Raydon alla dépenser 100 pièces d'or pour une bourse en or blanc après avoir fini de payer Belicia. C'était plus cher que celle de Belicia et était blanche plutôt que grisée car elle pouvait contenir un maximum de 20 000 pièces d'or à l'intérieur.
Raydon commença à retourner par le chemin qu'ils avaient emprunté après s'être senti soulagé d'avoir obtenu ce qu'il voulait et d'avoir apprécié de voir les nouvelles choses que ce nouveau monde avait à lui offrir.
Ils revinrent bientôt à travers la courte grotte sombre et arrivèrent à la porte menant aux escaliers de la boutique d'antiquités.
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''Cela fait un moment ; je me demande s'ils ont pris une sortie différente comme je l'avais supposé... Non, non, je dois continuer à attendre. S'il a une rancune contre nous pour ce que nous avons fait, je mourrai avant même de comprendre comment. ''
Le vieil homme était assis sur le sol, la tête entre les mains, près de l'entrée du marché d'objets souterrain. À cause de la longueur du temps et de la pression sur son esprit, il commença à sentir comme s'il allait perdre la raison.
Il réfléchissait quand il entendit la porte s'ouvrir progressivement en grincant.
''Ils sont revenus ?''
L'homme se leva rapidement, épousseta la poussière sur lui avec sa main, courut à la porte et fit une révérence à Raydon et Belicia.
''Monsieur, bienvenue de retour. J'espère que vos achats ont été agréables. '' Il dit avec un vrai sourire.
''En effet, c'était bien. '' dit Raydon. Son visage révélait qu'il passait un excellent moment.
''Hein ? Vous avez été à attendre ici tout ce temps ? '' Gardant son expression épuisée, Belicia le questionna. Étrangement, il y avait une pointe de plaisir sous son visage innocent.
''Haha, c'est vrai, mais c'est sans importance. Je n'avais rien d'autre à faire. De plus, comment suis-je supposé faire d'autre travail quand de si importants invités sont ici ? '' Dit l'homme avec suffisance.
''Quoi qu'il en soit, sortons d'ici parce que je commence à avoir faim.'' Raydon dit alors qu'il marchait vers les escaliers.
Ils finirent par revenir à la boutique d'antiquités en montant les escaliers. Bien que Belicia et Raydon semblaient être en excellente condition en entrant dans la boutique d'antiquités par la porte VIP, il était évident au vu du visage blanc du vieil homme et de son souffle manquant que monter rapidement les escaliers l'avait épuisé.
Belicia et Raydon étaient sur le point de sortir de la boutique quand ils remarquèrent l'employée encore agenouillée sur le sol, mais ils l'ignorèrent tous les deux et partirent.
''Huff, huff, j-je crois que vous avez été satisfaits de notre service, monsieur. J-j'espère vous revoir.'' Le vieil homme s'inclina de nouveau derrière eux et dit en haletant. Lorsque Raydon et Belicia disparurent de sa vue, il ne pu plus tenir et s'effondra au sol.
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Raydon regarda Belicia avec intérêt et remarqua, "On dirait que je n'étais pas le personnage principal de ce drame, hein ? ''
Il pensait initialement que Belicia se moquait de lui, mais il s'avère que le propriétaire et le membre du personnel de cette boutique étaient ses véritables cibles.
''Tu as dû t'en apercevoir, hein ? haha. '' Belicia rit avant de continuer.
''Exact, c'étaient mes véritables objectifs. En fait, je ne visais pas spécifiquement ; je n'aime juste pas tout le monde associé à une organisation. '' Belicia parla tout en affichant une expression vengeresse.
Raydon remarqua cette expression sur son visage mais ne posa plus de questions. Elle abritait manifestement une rancune contre l'organisation pour une certaine raison.
Les deux arpentèrent le marché d'antiquités, trouvèrent un endroit pour manger, puis retournèrent dans le quartier de Raydon après quelques heures.
''Ce n'était pas comme un rendez-vous romantique où la pauvre servante sortait avec son riche jeune maître ? '' En descendant la rue vers la maison de Raydon, Belicia rit.
Tandis qu'elle avait passé un excellent moment lors du rendez-vous, Raydon était clairement ravi par l'excitation et le plaisir d'explorer ce tout nouveau monde.
En réponse aux mots de Belicia, Raydon se contenta de rire. La plupart du temps, il était incapable de comprendre les pensées qui traversaient la tête de cette servante.
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