"Je me souviens quand je t'ai trouvé là. Tu étais la chose la plus pitoyable qui soit, peu importe quelle version de toi je regardais.
Le perdant en surpoids qui se détestait tellement qu'il envisageait le suicide tous les jours, et le frêle prince des dragons qui était trop faible et insécure pour même poser un doigt sur les femmes qui lui étaient offertes sur un plateau d'argent.
C'est tout ce que tu as jamais été, et tout ce que tu seras jamais. Je te connais même mieux que tu ne te connais toi-même, alors tu devrais savoir que mes mots sont vrais.
Tu n'es qu'un enfant qui joue à se déguiser, vivant tes fantasmes les plus fous d'avoir une existence significative et d'être entouré de ceux qui t'adorent et te désirent sans retenue.
Je trouve cette existence à toi démesurément pathétique, et ce depuis que tu m'as demandé ces stupides 'souhaits' il y a juste un an.
Ce qui te manque, c'est la réalité. Tu te contentes de te complaire dans ce rêve insipide et idiot.