C'était un massacre. La nuit du coup d'État [1] était sans pareille. Jamais l'histoire n'avait connu quelque chose d'aussi violent et sanglant auparavant. Même les guerres de dix ans n'égalaient pas le sang versé dans l'escalier du palais.
Lorsque la lune était brillante et pleine dans le ciel, les nuages auraient tout aussi bien pu être peints en rouge. C'était comme si la Princesse de Teran observait l'ensemble de l'événement. Malgré les nuages, la lune était à son zénith, ronde et observatrice.
Des cris, les uns après les autres remplissaient la terrible nuit. Les corps tombaient comme des mouches. Les hommes étaient tranchés comme du beurre.
"É-épargnez-moi…"
Un Prince suppliait, mais il était trop tard. Il rampait au sol avec ses bras. Malheureusement, l'homme ne fit preuve d'aucune pitié.
Comment aurait-il pu avoir de la clémence envers un pays qui avait influencé la mort de son épouse bien-aimée ?