Quand Lina devint molle dans ses bras, une horrible terreur submergea Kaden. Il jeta un regard véhément sur le rapport sur le lit. Il lança les papiers au sol et décida qu'ils serviraient mieux de combustible pour la cheminée.
Par pure culpabilité, Kaden ne pouvait rien faire d'autre que la garder au chaud toute la nuit. Elle était allongée dans le lit comme un cadavre. Elle ne ronflait pas. Ne luttait pas. Parfois, il devait vérifier si elle respirait encore. La seule indication de sa fatigue était ses sourcils, qui se fronçaient occasionnellement. Il pouvait pratiquement voir les rouages tourner dans sa tête.