Le chien s'immobilisa sous sa caresse. Izabelle avait rassemblé son courage et tendu la main pour toucher cette tentatrice queue blanche et fourrue, pour se rendre compte à quel point elle se sentait laineuse et duveteuse sous ses doigts.
Izabelle retenait son souffle. Elle pensait qu'il allait se retourner et grogner contre elle pour avoir été si audacieuse de le toucher. Mais étonnamment, ce ne fut pas le cas. Il n'a même pas bougé ou émis un seul son. Alors, Izabelle caressa de nouveau sa queue touffue, avec des mouvements doux et légers comme une plume. Pourtant, le loup n'a même pas réagi.
D'une certaine manière, l'absence de réaction de sa part à son toucher détendit un peu Izabelle. Elle était vraiment contente qu'il ne réagisse pas violemment. Ou était-ce à cause de sa blessure ? Cela devait être ça, n'est-ce pas ?