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Chapter 29 - Parce que ça me plaît !

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"Hein ? Un peu pris au dépourvu, Valerio haussa un sourcil vers elle. "Pourquoi ? Je peux le faire tout seul, tu sais ?" Répondit-il.

"Je sais que tu peux le faire tout seul, mais je veux le faire. Je veux dire, je suis ton aidant après tout, donc ça ne serait pas un problème, n'est-ce pas ?" Elle demanda.

"Non… juste un peu étrange. Mais fais comme tu veux." Valerio haussa les épaules, et un sourire apparut sur son visage.

Elle le mena vers le fauteuil de lavage et le fit asseoir.

Valerio inclina la tête en arrière, et elle saisit le pommeau de douche.

Elle mouilla ses cheveux et appliqua son shampoing de marque coûteuse.

"Monsieur Avalanzo." Elle l'appela.

"Hmm ?" Répondit Valerio.

"Est-ce que vous avez des superpouvoirs ou quelque chose comme ça ? Tu sais, comme Superman et Spider-Man ?" Elle demanda.

Valerio cligna rapidement des yeux, et un regard choqué d'incrédulité se dessina sur son visage.

"Quoi ? Éverly, tu as quel âge, déjà ?" Il demanda, incapable de croire qu'une femme adulte comme elle puisse réellement penser que ces choses sont réelles.

"Monsieur Avalanzo, je sais qu'ils ne sont pas réels. C'est juste un exemple." Elle leva les yeux au ciel.

"Alors, qu'est-ce qui te fait croire que j'ai des superpouvoirs ? C'est tellement enfantin de ta part." Il commenta avec irritation, et Éverly mordit sa lèvre inférieure.

"Honnêtement, maintenant que j'y pense, c'était vraiment enfantin de ma part. Mais ! J'ai lu beaucoup de romans d'amour. Des exemples comme les vampires, les loup-garous et les Lycans, ce qui me fait me demander s'ils sont réels."

"Toi, par exemple, tu peux lire mes pensées, et... parfois tu marches tellement vite que je dois courir pour te rattraper. Alors dis-moi ! Est-ce que tu en es un ?"

Elle s'enquit, le sérieux évident sur son visage.

"Éverly—" Valerio l'appela. "—Peux-tu te pencher un peu plus près ?" Il demanda.

Éverly hocha la tête à contrecoeur et se pencha, juste pour qu'il lui donne un coup sec sur le front si fort qu'elle recula en se frottant l'endroit douloureux avec sa main.

"Tu es un petit esprit crédule ! Tu y crois à ces choses ?" Il demanda.

Éverly le regarda et secoua lentement la tête.

"Non..." Elle murmura.

"Alors pourquoi tu te demandes si j'en suis un ?" Il continua.

"Eh bien, je ne sais vraiment pas." Elle haussa les épaules.

"Tss ! Petite sotte." Il claqua sa langue contre son palais. "Cela dit, de quel type crois-tu que je serais si j'en étais un ?" Il demanda avec un air de curiosité sur son visage.

"Définitivement un vampire !" Éverly répondit rapidement, le surprenant alors qu'elle avait deviné juste.

"Euh... qu'est-ce qui te fait dire ça ?" Valerio demanda.

"Eh bien, tu es vraiment beau ! Deuxièmement, ça !" Elle saisit sa main et fixa ses ongles vraiment longs. "Pourquoi tes ongles sont-ils si anormalement longs ?" Elle se demanda.

"Parce que j'aime ça !" Il fronça les sourcils.

"Mais pourquoi ? C'est trop long. Parfois, j'ai peur que tu puisses réellement me blesser avec." Elle murmura.

Valerio fronça les sourcils et laissa échapper un soupir doux. "Éverly," il l'appela.

"Oui," Éverly répondit.

"Ils te semblent sales ?"

"Non ! Ils ont l'air étonnamment très soignés, wow !"

"Tu les détestes ?"

"En fait, non. Ça a même un côté sexy." Elle répondit.

"Alors, quel est ton problème avec ça ?" Valerio fronça les sourcils.

"Eh bien, je n'ai pas de problème avec. J'ai juste peur que tu puisses me couper avec. Tu sais, tu as des problèmes de colère." Elle répondit.

"Tu n'as pas besoin de me le rappeler sans cesse ! Je suis... en train de travailler sur mes émotions." Il se racla la gorge, ce qui fit apparaître un sourire sur le visage d'Éverly.

"De toute façon, je ne peux pas les couper même si je le voulais." Il parla soudainement.

"Hein ? Pourquoi ? Ils sont en ciment ou quoi ?" Elle demanda.

"Oh mon dieu, non ! C'est juste qu'ils repoussent tout seuls en vingt-quatre heures, donc je ne vois pas l'utilité de les couper. De plus, ils ne grandissent jamais au-delà de cette longueur. Donc c'est bon." Il haussa les épaules.

"Tu vois ce que je veux dire. Tu es si suspect ! De toute façon, ils seraient vraiment beaux si je les peignais." Éverly rit.

Valerio, qui était déjà tellement irrité à ce stade, fit une grimace. "Je te pèle la peau si tu essaies." Il la foudroya du regard, et Éverly secoua la tête en laissant échapper un soupir bas par le nez.

"C'était une blague–"

"Je m'en fiche !"

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Assise sur le balcon de sa maison, Chloe contemplait le ciel sombre et les milliers d'étoiles qui l'embellissaient.

Ses yeux fixés sur la demi-lune, elle tourna rapidement la tête lorsqu'elle sentit la présence de quelqu'un derrière elle.

"Ramon." Elle prononça le nom de son frère cadet.

Ramon s'avança pour s'asseoir à côté d'elle et poussa un soupir doux.

"Tu vas bien ?" Il demanda, ses yeux couleur noisette fixés sur elle.

"Oui… je vais bien." Chloe acquiesça.

"Tu penses encore à lui ?" Il interrogea, et Chloe tourna la tête pour le regarder.

"Que veux-tu dire ?" Elle questionna.

"Eh bien, tu es comme ça depuis ce qui s'est passé entre vous deux. Tu as refusé de parler et tu es le plus souvent dans les vap, évidemment en pensant à lui. Je ne comprends pas ! Qu'est-ce que tu trouves à ce type ? Il est très méchant et il ne te mérite pas du tout."

Ramon se plaignit en fronçant les sourcils.

"Ramon, tu ne connais pas Valerio, c'est pour cela que tu dis ça. J'ai ressenti la même chose quand je l'ai rencontré pour la première fois, mais... quand je l'ai vraiment connu, j'ai vu quelque chose de spécial en lui. Quelque chose de beau, et je suis tombée amoureuse de lui. C'est difficile, et je ne pense pas que je pourrais arrêter de l'aimer peu importe combien il me repousse."

"Honnêtement, je pensais que j'arrêterais après ce qu'il m'a dit, mais... c'est impossible." Elle secoua la tête en s'expliquant.

Ramon, qui était déjà agacé à ce stade, fit une grimace et se leva.

"Plus tu l'aimes, plus tu finiras par souffrir." Il parla sur un ton agacé avant de s'éloigner.

Un profond soupir s'échappa du nez de Chloe, et elle reporta son regard vers le ciel.

"Je vais vraiment te faire mien, Valerio. Vraiment !"

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