Le changement d'humeur d'Arlan était plus que suffisant pour donner à Rafal la chair de poule. Rapide à comprendre, il trouva une excuse pour s'échapper. "Mon seigneur, je... je vais maintenant retourner à ma tâche de patrouille."
Imbert fit également signe aux serviteurs de partir.
Dans le kiosque paisible du jardin, il n'y avait plus qu'Oriane, Arlan et son chevalier, ces trois se scrutant silencieusement. Pendant une bonne minute, personne ne dit un mot.
Oriane ne s'attendait pas à se retrouver dans une situation aussi inconfortable. Arlan continuait de lire tranquillement, son expression nonchalante, comme s'il n'avait pas l'intention d'engager la conversation. Pendant ce temps, le garde au visage froid qui se tenait derrière lui se comportait comme si Oriane n'existait pas.
'C'est comme s'il n'était pas la même personne que j'ai rencontrée au marché.'
