Je n'avais aucune idée de l'endroit où nous allions ensuite. En fait, je ne pouvais vraiment pas penser à un endroit où j'étais allé récemment qui n'était pas le résultat direct d'une influence extérieure. Je savais toujours ce qu'il fallait faire. "Sortons d'ici d'abord, puis on verra plus tard," dis-je avec un sourire. Je tenais fermement le volant entre mes mains alors que Cerbère démarrait.
"Je suppose que si tu es capable de me parler, cela signifie que tu peux aussi conduire tout seul," continuai-je en regardant les quatre hommes s'éloigner par le tunnel. Les gémissements des moteurs de moto étaient rapidement éclipsés par Cerbère.
"Je peux," acquiesça-t-il. "Mais je te laisse décider," continua-t-il. À ce moment-là, j'étais absolument épuisé au point d'en pleurer parce que, avouons-le, cela avait été une très longue journée. En fait, cela ne m'étonnerait pas s'il s'était écoulé plus de deux jours depuis mon dernier sommeil.
