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[STATISTIQUES :
Nom : Althéa Witt
Âge : 25
Niveau : 2 (250/3000)
Vie : 250/300
Esprit : 230/300 (-5 %)
Physique : 50 (-5 %)
Agilité : 47 (-20 %)
Défense : 40
Mana : 200
Potentiel Physique : B
Potentiel Mental : SS+
Compétences :
Actif : Aucun
Passif : Aucun
Affinité Élémentaire : Bois, Eau, Terre
Titres : Aucun
Rang Global : S
Statut Actuel : En Gestation : deux formes de vie, état affaibli ]
[RICHESSE : 164 pièces d'or, 2122 pièces d'argent, 4330 pièces de cuivre]
Maintenant que sa santé s'était rétablie, elle décida de visiter les autres maisons jusqu'au soi-disant baron de la drogue.
Elle fut stupéfaite par la clarté avec laquelle elle pouvait désormais voir les détails des autres maisons. Si elle faisait un bruit, elle pouvait pratiquement entendre même le moindre des bruits réactifs à proximité, tant qu'ils étaient à l'extérieur de la maison.
Elle pensait qu'avec quelques niveaux supplémentaires, elle devrait être capable d'entendre à l'intérieur des maisons isolées.
La prochaine maison comptait en moyenne environ 7 zombies chacune et, heureusement, il n'y avait ni animaux ni zombies améliorés.
Malheureusement, le butin était également moyen. La katane était toujours l'arme la meilleure à ce jour.
Il y avait effectivement des épées d'escrime, mais elle pensait qu'elles étaient fragiles et qu'elles ne résisteraient peut-être pas au crâne d'un zombie amélioré.
Elle s'inquiétait encore de son arme future lorsqu'elle arriva à la maison suivante, juste avant celle du supposé baron de la drogue.
Dans cette maison, elle remarqua quelque chose d'un peu différent.
Dans les autres maisons, tout bruit qu'elle faisait attirait les zombies non seulement à l'extérieur de la clôture, mais aussi à l'intérieur.
Par exemple, elle devrait attirer des zombies rien qu'en ouvrant le portail.
Mais le portail était déjà grand ouvert et, même lorsqu'elle faisait un peu de bruit, la cour restait silencieuse. Au début, elle pensait juste que les zombies étaient tous à l'intérieur de la maison.
Elle frappa à la porte par habitude, demandant s'il y avait quelqu'un. Elle était en fait un peu indécise car elle avait visité tant de maisons et personne n'avait répondu avec autre chose qu'un grognement.
« Qui? » Une voix masculine et maladroite.
Elle sursauta. Étonnamment, il y avait vraiment quelqu'un.
Elle se racla la gorge, un peu excitée. « Salut, c'est Althéa Witt du 2, rue Holmes. » Elle s'arrêta, pensive. « Je fais le tour des maisons pour voir s'il y a des survivants. »
Il y eut un silence de l'autre côté pendant un moment. Althéa soupira et fit un geste pour partir lorsqu'elle entendit un bruit venant de la porte.
Un petit carré à la hauteur des yeux sur la porte glissa pour révéler un verre transparent.
C'était en fait un design assez commun pour les portes d'entrée à l'époque. Cela contrastait avec celui de sa maison qui avait un petit trou d'espion que les petites personnes pouvaient à peine atteindre.
De la petite ouverture, elle put voir un vieux visage plein de rides, ses yeux témoignant des vicissitudes de la vie, et qui la regardait avec méfiance.
Althéa garda son sourire bienveillant et resta patiemment debout sur place, sans faire de mouvements brusques.
Le vieil homme la dévisagea, comme pour comprendre son objectif, et il se rendit bientôt compte qu'elle était une femme enceinte et il sembla se détendre, mais seulement un peu.
« Que voulez-vous ? » demanda-t-il, la voix petite et faible. « Nous pouvons... partager un peu de nourriture mais pas trop, et une seule fois. »
Après tout, ils ne savaient pas combien de temps cette tragédie durerait.
« Oh, non, je n'ai pas besoin de nourriture. C'est juste que j'ai fait plusieurs maisons et vous êtes le premier survivant que je vois. »
Les yeux de l'homme s'écarquillèrent, une pointe d'incrédulité dans son expression. « ...Combien de maisons ? »
« ...presque toutes les autres maisons du lotissement. »
« ... »
Après un instant, le vieil homme reprit finalement la parole.
« Comment avez-vous fait face à ces… ces monstres ? » Il examina alors tout son corps et réalisa qu'il était couvert de sang noir.
Voyant son éclair de compréhension, elle acquiesça. « Et bien, les zombies normaux tendent à m'ignorer ainsi. Cependant, cela est inutile contre les animaux zombies et les zombies améliorés. »
La porte s'ouvrit finalement et l'homme l'invita à entrer. « S'il vous plaît… s'il vous plaît, dites-m'en plus. »
Althéa hocha la tête et entra. Elle marcha avec grâce, et on aurait admiré son tempérament si elle n'avait pas été couverte des entrailles de zombies…
Le vieil homme la conduisit à l'intérieur de la maison, qui était remplie de tons de couleurs rustiques et de meubles confortables.
En regardant autour d'elle, ses yeux pétillants tombèrent sur une petite fille à moitié cachée derrière une cloison. Seule sa tête était visible, sur la défensive mais curieuse, et prête à se cacher au moment où leurs regards se croisaient.
Elle semblait avoir environ 6 ou 7 ans. Très mignonne.
Althéa était très heureuse de voir enfin un survivant, en particulier un enfant.
Elle se tourna ensuite vers le vieil homme qui l'invita poliment à s'asseoir.
Elle le fit, mais son regard ne pouvait s'empêcher de revenir vers la petite fille qui révélait à nouveau sa tête, l'examinant.
Althéa rit, de très bonne humeur.
Car, ces deux-là… quels qu'ils soient, ils représentaient quelque chose pour elle :
Ils représentaient l'espoir qu'elle n'était vraiment pas seule dans ce nouveau monde horrible.