Les talons d'Arabelle claquèrent avec un rythme prononcé sur le sol en marbre, sa colère non exprimée évidente dans son attitude. Gabriel, d'autre part, marchait calmement à ses côtés, ne montrant aucun signe d'agitation ou de colère.
La porte de la chambre d'hôtel s'ouvrit sur une pièce ornée de pétales de roses, de champagne sur glace et d'une carte qui disait : "Félicitations pour vos fiançailles !" La colère d'Arabelle, réprimée pendant la cérémonie, refit maintenant surface.
"C'est ridicule !" cracha-t-elle, d'une voix acérée. Elle passa sa main sur la table, faisant voler flûtes de champagne et pétales. Le fracas résonna dans la pièce. Toutefois, cela n'était pas suffisant pour la satisfaire. Un autre verre passa devant son visage, s'écrasant contre le mur avec un bruit fort.
