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Chapter 95 - Chapitre 95 : Une Nuit de Nostalgie

Point de vue d'Aelynn

La lueur douce de la lune pénétrait à travers les rideaux légèrement ouverts, illuminant notre chambre dans un halo apaisant. Je me pelotonnais dans les bras de Marcus, sentant la chaleur de son corps contre le mien. Sa main glissa lentement sur ma taille, dessinant des cercles légers sur ma peau nue.

— Bébé, tu sais ? murmura-t-il doucement contre mon oreille, sa voix grave et empreinte de tendresse.

Je relevai légèrement la tête, intriguée par son ton.

— De quoi parles-tu, mon amour ?

Il hésita une seconde avant de plonger son regard ardent dans le mien, un sourire taquin jouant sur ses lèvres.

— Ton corps de femme enceinte me manque.

Je restai un moment figée, avant qu'un éclat de rire incontrôlable ne m'échappe.

— Quoi ?! dis-je en essayant de reprendre mon souffle. Marcus, tu es sérieux ?

Il fit une moue boudeuse qui me fit encore plus rire.

— C'est pas drôle, Aelynn, répondit-il avec un ton faussement blessé. Tu étais absolument sublime. Tes courbes, ton ventre rond, et surtout…

Il s'interrompit, un regard malicieux dans les yeux.

— Surtout quoi ? insistai-je en essayant de cacher mon sourire.

Il se rapprocha, son nez frôlant le mien, avant de murmurer :

— Tes seins énormes... et le lait qui en sortait. Hmm, miam.

Je poussai un soupir exaspéré, tout en sentant mes joues s'empourprer.

— Tu es incorrigible, Marcus, murmurai-je, mais il était déjà en train de glisser ses mains sous ma nuisette.

Ses doigts chauds effleurèrent ma peau, remontant lentement le long de mes cuisses avant de se poser sur mes hanches.

— Tu sais que je dis la vérité, murmura-t-il, son souffle chaud caressant mon cou. C'était comme si tu étais faite pour moi à cet instant précis. Chaque partie de toi criait mon nom.

Je frissonnai sous son toucher, sentant la passion qu'il essayait de raviver. Ses mains remontèrent jusqu'à ma poitrine, où il s'arrêta pour caresser doucement mes seins à travers le tissu fin de ma nuisette.

— Et maintenant ? demanda-t-il en jouant avec l'un de mes tétons durcis. Tu ne veux pas qu'on revienne à ça ? Peut-être qu'un autre bébé serait une bonne idée…

Je roulai des yeux, essayant de cacher le sourire qui menaçait de trahir mon sérieux.

— Marcus, tu n'as vraiment qu'une chose en tête.

Il haussa les épaules, un sourire diaboliquement charmant étirant ses lèvres.

— C'est de ta faute, Aelynn. Si tu n'étais pas aussi irrésistible, je serais un homme raisonnable.

Je secouai la tête, mais mon rire étouffé trahissait mon amusement. Il m'attira soudainement plus près, ses lèvres capturant les miennes dans un baiser profond et langoureux. Sa main descendit lentement sur ma cuisse, la pressant doucement avant de remonter.

— Tu es tellement belle, murmura-t-il contre mes lèvres. Je pourrais passer toute ma vie à te contempler.

Mon cœur fondit à ses mots, et je laissai mes doigts glisser dans ses cheveux, tirant doucement pour rapprocher son visage du mien.

— Montre-moi, Marcus, murmurai-je en réponse, mes lèvres effleurant les siennes. Montre-moi à quel point je te manque.

Avec un sourire victorieux, il renversa nos positions, me plaçant sous lui. Ses lèvres partirent à la conquête de ma peau, descendant lentement le long de mon cou, de ma clavicule, puis jusqu'à ma poitrine.

— Hmm… toujours parfaits, murmura-t-il en taquinant mes seins avec sa langue, envoyant des vagues de plaisir à travers mon corps.

— Marcus… haletai-je, mes mains agrippant ses épaules.

Il releva la tête, ses yeux brûlant de désir.

— Je t'aime, Aelynn, dit-il avec une sincérité qui fit bondir mon cœur.

— Et je t'aime aussi, murmurai-je en réponse, mes lèvres trouvant les siennes dans un baiser passionné.

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Les premiers rayons du soleil traversaient les rideaux légèrement tirés, baignant la chambre d'une lumière dorée. Je sentis une chaleur familière m'entourer avant même d'ouvrir les yeux. Marcus, encore à moitié endormi, m'enlaçait, son bras puissant posé sur ma taille, son souffle chaud caressant ma nuque.

Un sourire se dessina sur mes lèvres. La nuit passée avait été une symphonie d'amour et de passion, et mon corps s'en souvenait à chaque frisson que provoquait le simple souvenir de ses mains et de ses lèvres.

Je bougeai légèrement, me retournant pour le regarder. Ses traits étaient détendus, presque enfantins, malgré la force brute qu'il dégageait. Ses cils foncés frémissaient, et un léger sourire ornait ses lèvres, comme s'il rêvait encore.

— Tu me regardes encore, coquine ? marmonna-t-il d'une voix rauque, sans même ouvrir les yeux.

Je ris doucement, glissant une main sur son torse nu, savourant la chaleur de sa peau.

— Peut-être, répondis-je en haussant les épaules. Mais qui pourrait me blâmer avec un spectacle pareil devant moi ?

Il ouvrit lentement les yeux, leur éclat captivant me fixant avec une intensité qui me fit rougir.

— Si tu continues à me flatter ainsi, je pourrais bien décider qu'on reste au lit toute la journée, dit-il en se redressant légèrement, ses doigts traçant des cercles paresseux sur ma hanche.

— Ne me tente pas, murmurai-je, ma voix légèrement provocante.

Il grogna doucement, se penchant pour capturer mes lèvres dans un baiser langoureux. Mon cœur s'emballa, et je me pressai contre lui, savourant chaque instant.

— Hmm, j'ai faim, dit-il en rompant le baiser, son regard plein de malice.

— Tu veux que je te prépare quelque chose ? proposai-je innocemment.

— Pas besoin d'aller si loin, ma douce, répondit-il en faisant glisser la couverture, dévoilant mon corps encore dénudé. Tout ce dont j'ai envie est juste devant moi.

Je laissai échapper un rire nerveux, mes joues s'embrasant sous son regard affamé.

— Marcus, les enfants vont bientôt se lever, protestai-je faiblement.

— Alors, faisons vite, murmura-t-il avant de capturer mes lèvres à nouveau.

Ses mains glissèrent sur mes courbes, réveillant chaque nerf de mon corps. Malgré mes protestations, je me laissai emporter par son amour et sa passion, savourant ces moments d'intimité volés avant que le chaos de la journée ne commence.

Lorsque nous nous levâmes enfin, le sourire sur mon visage ne pouvait être effacé.