Encore une matinée chaude, ça fait 36 jours et 36 nuits que la canicule a submergé la terre.
Le soleil ne se couche plus. Il diminue simplement.
-KLARAAAA
Ah ouais..cette voix stridente qui m'appelle c'est la voix de ma marâtre. Elle, me casse les oreilles chaque matin en criant mon nom comme si je n'avais que ça à faire de l'écouter.
Ma marâtre n'est pas comme celle de blanche neige…Nooon elle est bien pire.
Elle dégage une aura et une odeur soit dit en passant nauséabonde.
Elle me frappe quand elle en a l'occasion et d'un seul regard, elle réussit à convaincre n'importe qui soit de faire pareil , soit que c'était la bonne solution.
Je n'ai jamais réussi à comprendre comment elle fait ça ?
-PETITE INGRATE! Descends IMMÉDIATEMENT!
Je crois qu'il est temps que je descende réellement.
Je me levai rapidement du lit en ramassant un morceau de verre cassé prêt de la petite ouverture qui me sert de fenêtre dans ce grenier, un bout de charbon et un peu de maquillage et de poudre rouge sur mon sol.
Avant de peindre mon visage en toute hâte pour ressembler dix fois plus à ce à quoi je ressemble déjà une souillon. Mais là, une souillon frappée à mort.
Un bon coup de poing sur mon visage.
Ohhh putain ça fait mal. je n'y suis pas allée de main morte!
Mon arcade sourcilière gonfla d'un coup avec une fissure entre mes sourcils.
C'est parfait je peux descendre maintenant!
-KLA…
Elle s'arrêta en plein milieu de sa phrase quand, elle constatai que je descendai escaliers avec peine ce qui lui donna un sourire malveillant.
Ma marâtre était belle. Je ne demanderais pas pourquoi mon père l'avait épousé après la disparition de ma mère.Elle était tout simplement radieuse et aucun homme ne pouvait lui résister.
Si même avec les femmes c'était difficile.
Et elle savait en profiter.
-Bonjour Maîtresse, je suis …
-Tu es? Elle me regarda d'un air saillant tenant le couteau dans sa main pour trancher le pain.
Penses-tu normal que je m'épuise ou que mes triplés s'épuisent alors que Toi bonne à rien!
Tu es là à dormir toute la journée.
-Mai..Mai..tresse je suis désolée
-Désolée ? Tu es toujours désolée
Et crois moi! Je ne laisserais pas ça passer comme ça !
Va dans la chambre de Can ensuite d'Alegra et puis dans la chambre de Domingues à cause de toi. Il a dormi tard hier.
Je veux que tout soit curé jusqu'à pouvoir lécher le sol. Tu reviendras ici nettoyer la cuisine. Va-Va-va me dit-elle d'un ton désinvolte
- D'accord maîtresse!
Je rêve du jour où je pourrais changer mon destin, en attendant je suis obligée de leurs lécher les bottes. Je vois souvent ma mère en rêve et elle me répète de ne jamais oublier ce qu'elle m'a dit à chaque fois.
J'arrivai devant la chambre de Kän!
Toc-toc-toc
Un murmure m'accueillai à l'entrée.
Je le pris pour une approbation à entrer.
Je poussai la porte nonchalamment avec doute avant d'entrer d'un pas hésitant.
-Kän… je peux?
Personne ne repondit , tout était très sombre dans sa chambre.
Mais, l'odeur qui s'y dégageait était simplement envoûtante.
Kän avait une odeur simplement magique. Et sa beauté me semblait toujours ne pas avoir d'égal comme leur mère. Les triples étaient magnifiques.
J'avançais à pas hésitant dans cette chambre qu'il passait le temps à te décorer et à changer la disposition.
Ohh merde! Je me suis cognée on aurait dit du fer!
Je sentis une chaleur subite devant moi.
-Boucle d'or, tu devrais faire attention!
Mon Dieu, cette odeur…c'était Kän et dès qu'il alluma la lampe de chevet qui se trouvait juste près de lui. Je puis discerner derrière sa silhouette élancée devant moi une femme qui se… attends! Elle se…
-Elle se Mastuu
-chut, chut chut chu chut boucle d'or tu veux te calmer? Fais moins de bruit et sois moins coincée ! Tu veux???
Il le dit avec un sourire narquois, tandis moi j'étais toujours figée sur place.
La fille ne semblait pas remarquer la présence ou être dérangée par elle. Elle avait les yeux fermés et un appareil qui vibrait entre ses cuisses.Me voyant la fixer sa sourciller. il reprit?
-Boucle d'or, je vais finir par croire qu'elle t'intéresse.Soit elle, Soit ce qu'elle fait.
Dis moi…tu veux te joindre à nous?
Comme un prédateur fixant sa proie..il me regardait dans les yeux.une pointe de défi me traversais les yeux et je repensais à ma mère avant de faire mes yeux de biches larmoyants et de commencer d'un air hyper effrayé
-No..Non enfait c'est…
Il me saisit par les hanches sans me donner l'opportunité de terminer et me balançai dans son lit.
-Touche la!
-Je je devai juste faire…
-J'ai dit, touche la boucle d'or.
-Je suis venue pour le ménage pas pour tes jeux Kän
-Tu aurais dû y penser en rentrant dans ma chambre sans mon accord!
Sans son accord? Mais j'ai entendu un « hmmm » je l'ai pris pour un oui. Ou c'était peut-être cette poupée de porcelaine qui gémissait.
-Kän c'était une erreur, on s'est mal compris.
Il me regardait droit dans les yeux, et me répéta mot pour mot.
-J'ai DIT TOUCHE LA! D'un ton ferme et pas très haut.
Je me sentie comme téléguidée je ne pu m'empêcher de commencer à parcourir son corps avec mes doigts.Heureusement ma marâtre envoyant mon visage défiguré ne s'est pas attardée sur la disparition des entailles qu'elle m'avait faites la veille. Mes mains étaient toujours aussi douces.
Je touchai sa poitrine, je descendis vers son esprit et abdomen avec des caresses chaudes et je sentais le regard de Kän sur nous appréciant le spectacle.
Le visage de la rousse n'avait de cesse de se déformer à chacune de mes caresses. Et celui de Kän était compliqué à discerner.
-Bieeeen…continuat-il va plus bas maintenant.
Mon corps était hors de mon contrôle. Hypnotisée par ses paroles. Je constatai un bout de miroir placée en face de la foufoune de la fille. Je me forçais à diriger mes mains vers sa foufoune comme ordonné. Kän ne nous lâchait pas du regard debout derrière nous, et l'espace d'un instant ma main dévia vers le miroir qui me fit une petite coupure.
Kän jura instantanément.
-Pa..pardon Kän, je suis désolée!
Ma main se mit à saigner
-merde!Dégage de là !
Je me levai, très embrouillée et marrageai rapidement pour sortir de son lit. tant pis je ferai sa chambre en dernier.
-Humm j'aquiscai.
La fille aussi semblait être sortie de son euphorie silencieuse.
-Qui t'a autorisé à partir boucle d'or ?
-Mais…
-Toi dégage ! Pas toi mon petit chaton.
Toi, tu restes…