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"Alors, comment vous sentez-vous ?" interrogea le Docteur Stoll, qui était maintenant assis dans le fauteuil moelleux derrière la table en bois poli.
"Comme d'habitude," répondit Ariana d'un air calme, assise en face de lui. Du coin de l'œil, elle voyait l'infirmier tourner brusquement la tête vers elle avec une expression de pure horreur. Il semblait offensé par le fait qu'Ariane ne partageait pas la même colère et le même chagrin que lui à la mort du chien dans le film.
Le Docteur Stoll ricana. Il dit : "Il n'est pas nécessaire que vous fassiez attention à Charlie. Il est nouveau et un peu trop sensible."
"Cependant," ajouta-t-il subtilement en entrelaçant ses doigts et en posant ses coudes sur la table. "Vous avez peut-être aussi remarqué, Docteur Harlow. Vos réactions à un film aussi bouleversant étaient en effet défaillantes, ou si je devais utiliser un terme encore plus proche, elles étaient absentes."
