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Chapter 47 - Vol 2 - Chapitre 5 : Elmoth

Le lendemain, sur le chemin allant vers Elmoth, notre groupe de héros était divisé en deux. À l'avant, Adamantine et Marlène discutait tandis qu'Elio et Mylon furent chargé de porter la plupart des bagages. En effet, Lazulis avait décidé de faire grève ! Après deux nuits passées à servir de lits, c'est qu'elle avait mal dormit et les suivait d'un pas mou. Cela ne les dérangea point, surtout après ce que les trois avaient vécues, elles avaient bien besoin de repos. Toutefois, Elio fut curieux. Ils avaient passés une journée et demie ensemble et avait pu découvrir un peu plus sur tout le groupe. Il demanda alors à son compère masculin : 

— Alors tu es vraiment… 

 

— Un démon ? rétorqua Mylon. Eh bien, oui et non, un hybride… 

 

— Ce qui explique donc les écailles, c'est vrai que je n'avais jamais vraiment vu de Damné à écailles… Et c'est aussi pourquoi tu les caches. 

 

— Je te préviens en revanche, ajouta froidement Mylon. Si tu décides à un moment de le révéler à quiconque, je n'aurais aucune pitié pour toi. 

 

— Non, non, c'est bon ! bégaya Elio. Je suis juste surpris, je croyais cela impossible. On a aussi récemment appris que le premier cristal du sceau s'est brisé. Tout le monde est aux abois et a peur d'en voir la couleur… 

 

— Impossible est un bien grand mot, j'existe, point. Et je n'ai jamais été pris dans ce sceau, j'ai été élevé par des humains. Toutefois, la plupart des gens me craignent en effet pour ce que je suis. 

 

Elio détourna le regard, cela avait l'air de vraiment déplaire à Mylon d'en parler. Il dit alors maladroitement : 

— Euh, tu sais… J'ai plein de connaissances non humaines ! Des elfs, des nains, des thérianthropes… Je-ça ne me dérange pas ! 

 

Elio n'eut pour réponse qu'un simple coup d'œil monotone de Mylon avec un visage de marbre. Le silence devint très pesant ce qui fit paniquer Elio. 

— Bon, hum… On va peut-être changer de sujet en effet ! 

De quoi parler ? Allez, réfléchit Elio, réfléchit… 

 

— Tiens ! s'exclama t-il. J'étais curieux, c'est quoi ta relation avec Dame Adamantine ? Vous m'aviez l'air assez proche se pourrait-il que... ? 

 

— Ce ne sont pas tes affaires, marmonna Mylon en détournant le regard. 

 

Voyant une telle réaction, Elio lui tapota l'épaule avec le sourire et dit : 

— Ce n'est rien voyons ! Moi aussi j'ai quelqu'un que j'apprécie, on peut parler entre amis non ? 

 

Amis… Déjà ? C'était bien la première fois qu'on l'appelait ainsi. Un ami, un ami … C'était bien rapide tient. Peut-être y avait-il des personnes aussi radieuse et directe qu'Elio ? Cela ne lui déplut pas cependant, un ami ! 

— Tiens, je vais commencer par moi ! clama Elio. Le problème c'est que celle que j'aime ne me voit pas comme un potentiel amour… C'est pour ça que je m'entraîne dans mes arts. Au début c'était pour me faire un nom mais maintenant, je sais ce que je veux, c'est elle ! 

 

— La rivale, c'est ça ? 

 

— En effet ! Le problème c'est qu'elle ne juge que sur la force en premier principe… 

 

— Et bien, elle m'a l'air d'être spéciale. Tu es sûre que c'est la bonne personne ? Si elle ne reconnaît pas l'intérieur, ton âme, pourrait-elle vraiment te porter un amour ? 

 

— Ah, euuh… Je n'y avait jamais vraiment pensé. Déjà, il faudrait qu'elle apprenne à me connaître et donc reconnaisse ma force ! Mais sinon, toi et la concernée, c'est réciproque ? 

 

Mylon rougit un peu, en parler lui faisait bizarre. Pour lui, c'était vraiment privé et cela n'avait pas grandement avancé. Toutefois, Elio s'était ouvert à lui et il ne pouvait pas le laisser en plan. 

— Oui, ça l'est… Mais c'est compliqué, tu l'imagines ? Je suis un hybride, elle une noble… 

 

— C'est pas la meilleure des combinaisons, oui. D'habitude, les nobles sont destinés à des mariages arrangés, c'est d'ailleurs étonnant qu'elle n'ait jamais reçu de demande. 

 

En entendant cette affirmation, Mylon se mit à serrer son poing avec frustration. Il n'ajouta alors qu'une chose : 

— Nous avons aussi chacun nos responsabilités, une fois Marlène chez elle et quitté Elmoth, chacun reprendra sa route. 

 

Ils laissèrent tous d'eux un blanc. Elio ne savait pas bien quoi répondre mais il ajouta simplement : 

— C'est bien triste comme fin. J'imagine que ce genre de responsabilités ne peuvent pas être simplement abandonnées ? 

 

— Non… 

 

Ils continuèrent donc leur route et arrivèrent l'heure d'après devant Elmoth. Ils purent avoir devant eux, en haut d'une colline, une vue magnifique de la ville. Immense de sa taille, elle se tenait en bas de la vallée. On pouvait apercevoir derrière l'immense mur de béton qui l'entourait une énorme bâtisse, une sorte d'arène géante. Elle se trouvait au centre de la ville qui semblait être après divisée en trois : l'une assez rustique, l'autre assez neuve et une troisième à l'allure plus chaotique. Ils ne pouvaient pas bien voir ce qu'il y avait mais, l'ordonnancement des choses et le peu de bâtiments laissaient penser à une sorte de marché ou de terrain d'entraînement ? Ou bien un mixe des deux ? Elio acquiesça alors pendant qu'ils descendaient de la colline : 

— C'est bien ça, Elmoth est vraiment la ville des gladiateurs ! Elle est séparée en trois partie, l'une étant plus résidentielle pour les gens normaux, mêlant logement, auberges et quelques commerces. L'autre est une partie où les gladiateurs aiment s'entraîner ce qui pousse beaucoup de marchant et de gens à venir y faire des affaires, vendant ainsi armure, nourriture ou encore du médical. 

 

— Eh, pouffa Mylon. J'imagine que la troisième partie c'est là où les plus riches vivent ? 

 

— Malheureusement oui, souffla Adamantine. L'argent tend à différencier et à séparer les individus. Il y a beaucoup de nobles et bourgeois qui se prennent pour des êtres supérieurs à la population. Les plus riches sont attirés par les plus riches et s'en suit un engrenage où ils s'enrichissent tandis que les autres ne deviennent que plus pauvre. Enfin, cela dépend des villes et de comment chaque dirigeant la dirige. Il paraît que depuis qu'il a une fille, Anathon Valkyar fait quelques changements à Elmoth, des changements qui ne lui ressemblent pas du tout. 

 

— Un enfant peut vraiment changer une vie hein ? marmonna Mylon. 

 

Alors qu'ils se rapprochaient plus de la porte d'entrée, Elio se souvint soudainement d'une chose et s'écria : 

— Ah mais on est… Cacahuète ! Mince, je pars devant. J'ai un rendez-vous ! On se revoit dans la ville ! 

 

Il se mit alors à courir à une grande vitesse, lançant sur le dos de Lazulis encore mal lunée les sacs qui leur appartenait. 

— Eh ? s'interrogea Marlène. Il ne m'a même pas mentionné ça pendant qu'on était ensemble … 

 

— Il est partit aussi vite qu'il est apparu la première fois, ajouta Ada. 

 

— Je pense qu'on le reverra, rassura Mylon. Il a parlé d'un tournois, on pourrait aller le supporter pour le remercier ? 

 

—Un tournoi ?! s'exclama Marlène d'excitation. Je veux y aller ! Enfin, il faudrait que maman me laisse y aller… 

 

C'est vrai, leur but, leur chemin, leur quête, tout allait enfin prendre fin dans les jours qui suivent. Le pincement au coeur de Mylon se fit encore plus fort, lui qui redoutait tant ce moment mais il ne pouvait pas la garder indéfiniment dans ses aventures. Il fallait bien que Marlène vit une vie normale avec ses parents, qu'elle aille étudier pour pouvoir enfin réaliser son rêve. 

Toutefois, lorsqu'ils passèrent aux niveaux de la porte le contrôle d'identité, une tête apparut subitement au-dessus d'eux. À l'envers, sa longue chevelure blonde pendait au vent. La personne regardait à la fois Adamantine et Mylon et s'exprima : 

— Ah je me disais bien que j'avais reconnu cette chevelure rose/argentée de loin ! T'es bien vivante Ada ! 

 

— Talia ! s'écria Adamantine surprise. Pourquoi tu es à l'envers ? 

 

— Oh ça, j'aime juste me balancer sur ma lance ! 

 

Elle recula alors et leur laissa l'occasion de la voir pleinement. Sa lance flottait dans les airs et elle s'y accrochait à l'envers avec ses jambes. Elle revint sur ses pieds après une pirouette artistique laissant Mylon et Marlène bouche bée. C'est surtout son apparence : des cheveux blonds très fin, des yeux bleus teintés d'un brin d'émeraude, des épaulettes en or, un haut blanc laissant voir apparaître son ventre et enfin une peau tannée. 

— Une princesse du désert ! s'exclama Marlène. Trop belle ! 

 

— Et bien, tu sais très bien flatter petite et tu es perspicace. Je fais bien partie de la noblesse. 

 

— Oui, continua Adamantine. Je vous présente Talia Valkyar, la fille du dirigeant d'Elmoth et- 

 

— Son amie ! termina Talia. Mais toi, tu es qui ? 

 

Elle s'approcha soudainement de Mylon en lui posant cette question. Il n'eut pas le temps de répondre qu'elle se mit à tripoter son visage puis son corps. Il en rougit pendant qu'elle continuait : 

— Tu es plutôt mignon et bien bâtit dis donc ! Ça te dirais un rencard ?! 

 

Attends quoi ?! C'est trop soudain tout ça ! Se mit à penser Mylon. 

 

— Mais-mais non ! s'offusqua Adamantine. 

 

Elle lui attrapa le bras et l'écarta de Mylon en ajoutant : 

— Tu ne vois pas que tu le mets mal à l'aise ?! On ne demande pas ça dès que l'on rencontre une personne ! 

 

Talia échangea un regard dans sa direction puis dans celle du jeune. Les voyant tous deux rouges, elle se mit à sourire malicieusement puis marmonna à Ada : 

— Je vois… C'est donc ça ! Dis, tu ne veux pas me le prêter quand même ? 

 

— M-mais ! Pas question ! 

 

— Aaargh, t'es pas drôle. Toujours aussi coincé à ce que je vois ! Tu sais que l'on est libre de faire plus de choses que certaines personnes ? 

 

— Un noble a une image à tenir quand même ! Tu ne peux pas simplement faire ce qui te plais. Nous exerçons des responsabilités... 

 

Elles se mirent alors à se disputer sur le sujet et l'ampleur de leur voix augmentait. Les gens commençaient à les remarquer. Mylon se devait ainsi d'agir mais comment ? C'était l'amie d'Adamantine et une noble, il se devait de prendre des pincettes. 

— Hum, les coupa-t-il en toussant. Bien que je sois flatté d'être le sujet de votre attention, je ne suis pas un objet ! Bien que vous soyez très ravissante Dame Talia et certainement des plus intéressantes à discuter avec, je me vois de refuser votre offre. Je ne fais pas tout simplement ce genre de chose dès la première rencontre et ai déjà quelqu'un dans mon cœur. 

Paf, voilà. Une réponse bien construite, bien phrasée et digne de la noblesse. 

 

Toutefois, Talia se mit à rire aux éclats. Cela le rendu confus : 

— Quoi ? J'ai dit quelque chose de drôle ? 

 

— Non, non, ria Talia. C'est juste moi. Ta façon de parler avec ton cache-œil et ton allure, ça colle pas du tout ! En tout cas, tu sais bien parler aux femmes dis-moi, cela me rend plus curieuse. 

 

— Tu as entendus Mylon, non ? clama Adamantine tout en croisant fièrement des bras. Ce n'est pas un jeu tu sais. 

 

— Mylon ? C'est donc ça son prénom ? Bon, oui, oui… C'est bon. Et dire que tu es la première de nous deux à en avoir un ! 

 

— Ah bon ? s'étonna Ada. Pourtant, tu es plus tactile et ouverte que moi d'habitude. Tu n'as trouvé personne ? 

 

— C'est vrai que pour la chevalière de glace tu m'as l'air bien sociable, tiens… Et non, avec mon père dans les pattes c'est compliqué. Ils fuient tous dès qu'ils apprennent qui il est ! 

 

— Ah, pouffa Ada. C'est vrai qu'il jouit d'une réputation assez particulière … 

 

— Je ne te le fais pas dire, la vie est difficile … 

 

Pendant cette discussion, Marlène tira sur la chemise de Mylon et lui dit : 

— Et ben dis donc, je savais pas que t'étais autant populaire avec les femmes ! 

 

— Et moi donc Marlène ! C'est la première fois que je reçois autant d'attention de la gente féminine. Dit, t'aurais pas une idée par hasard, toi étant une fille ? 

 

— Eh, le cache-œil peut être ? Bon moi je trouve que ça fait pirate... Les cheveux longs blancs avec une tenue noire alors ? Ça te donne un air unique et mystérieux ! 

 

—Vraiment ? Pourtant, il n'y a rien de si exceptionnel. Il existe d'autres personnes aux cheveux blancs à cause des Draineclats... 

 

Cependant, les deux églises de la ville sonnèrent onze coups ce qui attira l'attention de Talia qui s'écria : 

— Par Stella déjà ?! Bon, je dois filer. J'ai rendez vous avec un artiste martial pour apprendre de ses techniques. Je te dis à la revoyure ! De toute façon, j'imagine que tu vas aller au banquet ? 

 

Un banquet ? pensa Ada. 

 

Un artiste martial ? se demanda Mylon. Ne me dîtes pas que c'est Elio quand même. 

 

Toutefois, Ada n'eut pas le temps de répondre que Talia s'enfuit en volant sur sa lance. Laissant encore bouche-bée Mylon et Marlène. La jeune fille se demanda : 

— C'est une sorcière ?! 

 

— Non, non, ria Adamantine. C'est juste le don des Valkyar, la télékinésie ! Cela leur permet de manipuler et faire voler des objets par la pensé. 

 

— Woah mais c'est craqué ! 

— Je suis de l'avis de Marlène, enchérit Mylon. Imagine, tu es en pleine forêt et tu te fais attaquer par les monstres. D'un acte de pensée, tu peux te servir des arbres comme arme ! 

 

— Vous deux, souffla Adamantine. Je vous jure ! Vous faites une belle paire. 

 

Ils se remirent en route après ce passage des plus léger et surprenant. Ils se dirigeaient vers la mairie de la ville et se trouvaient actuellement dans la partie la plus chaotique de la ville. Celle où s'entraînait les gladiateurs. Nos héros purent voir tout une diversité de combattant, d'espèces et de caractères sur ces zones. Allant du chevalier à l'aventurier, aux artistes martiaux ou encore aux ninjas. Ils purent observer diverses techniques plus spéciales les unes que les autres, toutes ayant été perfectionnées pendant des années. C'est en avançant dans ce dédale et perturbé par le chaos que Mylon rentra par accident dans… une montagne, un mûr ? Un individue de deux mètres quarante se tenait là. Une épée sur l'épaule, il regardait celui qui l'avait bousculé. Mylon s'excusa directement en montant son regard pour croiser celui de la personne et put le voir : c'était un thérianthrope ! Des oreilles de loups et une chevelure grise, des cicatrices partout sur le corps et ne portant qu'un pantalon et une veste sans manche. Celui-ci le regardait avec un regard animal et grogna : 

— Regarde la prochaine fois où tu vas, Damné… Tch, ce ne serait même pas drôle de me fritter avec toi. 

 

Il repartit ainsi sans rien dire de plus et tout cela, sous les yeux ébahis de Marlène et Adamantine qui se muèrent dans le silence, intimidée par une telle présence. Ce fut Mylon qui s'exclama : 

— C'est, c'est un thérianthrope ça ?! Il est normal au moins ? Je veux dire, comparé aux idoles de ForteMarbre… 

 

— Je… Oui, bégaya Adamantine. C'est la norme cette taille chez les thérianthropes … Effrayant n'est-ce pas ? Les idoles que l'on a vu sont celles que l'on peut considérer d'anormales. Enfin, on en voit de plus en plus à taille humaine en ce moment… 

 

— Quoi ?! s'étonna Marlène. Mais il doit gagner tous les combat, c'est sûr ! C'est un guerrier légendaire ? 

 

— Son prénom ? marmonna Ada. Je crois l'avoir déjà entendu, Rex ? 

 

— Hmm, je ne pense pas qu'il soit impossible à battre, ajouta Mylon. Une telle taille laisse beaucoup d'angle mort et des problèmes d'agilités … 

 

Ils continuèrent donc leur route en discutant. Mais en repensant au thérianthrope géant, Mylon revint dessus avec une question : 

— Mais avec de tel guerriers, comment la ville fait pour garder l'ordre ? Je veux dire, à ForteMarbre il y avait les gardes, c'est pareil ici ? 

 

— Tu as mis le doigt sur un problème qui traîne depuis plusieurs décennies ! clama Adamantine. Au départ la famille Valkyar engageait des mercenaires mais aujourd'hui c'est différent, récemment… 

 

Toutefois, bien qu'elle continua les explications, il ne l'entendait plus. Son attention, son monde s'était réduit sur un détail, un détail qui fit remonter de douloureux souvenirs. 

Cette armure légère, cette côte de maille mais surtout cette croix !! Je les reconnaîtrais entre mille ... 

Il vit rouge. Plus rien autour de lui n'importait et son mana devint incontrôlable ! Il serrait les poings et commença à se rapprocher de lentement de la personne. Se trouvant dos à lui et à plusieurs mètres, elle ne l'avait pas remarqué bien que lui faisait une fixette sur elle. Marlène qui le vit s'écria : 

— Oh non ! Grande-sœur, je reconnais cette attitude. Il faut qu'on arrête ! Grand-frère va tuer quelqu'un ! 

 

— Qu-quoi ?! 

 

Adamantine porta son regard sur la situation et comprit directement ce qui la fit s'écrier : 

— C'est vrai, l'église de Mitra ! 

 

Elle se précipita, s'interposa sur le chemin de Mylon et le supplia : 

— S'il te plaît, pas maintenant ! Cette personne ne t'a rien fait… 

 

— Hors de mon chemin, ordonna-t-il sèchement. 

 

Que ? On aurait dit une personne dit une personne différente et ce regard ! Ne la voyait-il donc pas ?!