Dans un palais luxueux, une maid elf s'empressait de monter l'escalier principal revêtit d'un tapis rouge. Elle portait avec elle un document, un message de la plus haute importance et qu'elle devait délivrer rapidement. Elle emprunta ainsi avec hâte le couloir jonché de portraits ce qui attira l'attention de Zydraft qui s'y trouvait aussi. Elle entra abruptement dans le bureau et s'égosilla de panique :
— Maître, maître ! L'heure est grave, les secousses de tout à l'heure ne furent pas causées par une catastrophe naturelle. Les gardes nous ont envoyés un message, c'est-
— Je sais ! rétorqua fermement le Duc avec une goutte de sueur au front.
Il se tenait justement devant sa fenêtre. Une paire de petites jumelles à la main il observait ce qui se passait à l'entré, pourquoi cela lui arrivait-il maintenant ? Et dire qu'il avait fait du si bon boulot jusque là… . De son côté Zydraft quémanda dans l'incompréhension :
— Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a père, Sophie ? Pourquoi cet air si grave ?!
C'est alors que la lumière provenant de la fenêtre par laquelle regardait le Duc disparue, ne laissant place qu'à une lueur sombre. Zydraft comme Sophie furent traversés par un immense frisson faisant ainsi bégayer l'elf :
— Ce, ce n'est pas possible ! Une si grande concentration de mana pour un dragon … Non, c'est la ville entière qui va y passer !
— Quoi la ville entière ?! s'exclama Zydraft. Un dragon ?! Père qu'est-ce qu'on fait-
—Silence fils ! ordonna le Duc fermement.
Celui-ci vacilla étrangement en arrière alors que son visage devint pâle, très pâle. Il lâcha subitement ses jumelles et se tint sur le rebord d'une chaise. Cela fit paniquer la maid et Zydraft qui vinrent à son chevet. Au même moment, le nez du Duc se mit à saigner et des fissures rouges vinrent marquer sa peau. Cela fit s'exclamer Zydraft :
— Père, vous allez bien ? Mais, qu'avez vous fait pour dépenser tout votre mana ?
— Maître Riddroccrynth ! appela Sophie. Ne me dites pas que vous vous êtes servis de-
Elle soutint le Duc qui s'effondra tout en leur gémissant :
— C'est à votre tour maintenant, Alban, fils … J'ai tout donné, je compte sur toi pour la suite …
Le Duc s'effondra inconscient, laissant à son fils la charge de ce qui allait suivre.
— Non père ! Je ne peux pas, je n'ai pas encore l'expérience pour-
Zydraft fut cependant soudainement coupé par un immense vrombissement suivit d'un long tremblement. La ville entière tremblait ! Mais pourquoi, que se passait-il ? Il attrapa rapidement les jumelles de son père pour regarder et il le vit, il vit ce miracle ! Un miracle ? Mais comment ? La seule chose capable de créer un telle miracle serait …
— Père ! s'exclama bouche bée Zydraft.
Quelques minutes avant, au niveau du restaurant d'où étaient partis Mylon et Adamantine, Kaebe était en train de s'équiper. Il possédait une chambre à l'étage puisqu'ils y habitaient aussi avec Emilie et Samael. Cherchant Kaebe qui avait disparut depuis l'attaque du dragon, ces deux là le retrouvèrent donc dans la chambre. Surprise de son côté, Emilie lui dit :
— Mais qu'est-ce que tu fais ne me dis pas que-
— Tu comptes vraiment y aller Kaebe ? continua Samael, énervé.
— Oui, j'y vais ... souffla Kaebe en continuant d'enfiler son armure. Je sais que c'est insensé mais c'est notre devoir Sam. Je ne compte pas laisser nos camarades seuls …
— Mais, c'est un dragon ! cria Sam. Tu crois que notre présence va changer quelque chose ? Au mieux on survit, au pire on finira brûlés vif ou bien déchiquetés ! Cette capitaine est partie avec l'autre qui a sauvé Emilie pour s'occuper du dragon. Je pense qu'on peux leur laisser cette tâche, ils seront bien plus efficace que nous…
— Mon choix est fait Sam, je me suis fais une promesse : celle de ne jamais décevoir l'homme qui s'est sacrifié pour moi, votre père et ce, même s'il est au ciel. Il aurait fait la même chose, qu'importe la vie à sauver il l'aurait fait comme il m'a sauvé.
Sam serra du poing pendant qu'Emilie restait silencieuse, bordel ! Ils avaient déjà perdus leur père aux mains de monstres, ils ne pouvaient pas perdre non plus celui qu'il avait sauvé au prix de sa vie ! Sam s'avança lentement vers Kaebe et le bouscula sur le côté pour avoir accès à leur coffre tout en lui grognant :
— Tu n'iras pas seul, moi aussi je suis un garde je te signal ! Je … Si tu dois combattre alors je le ferais aussi. Même si c'est vers une mort certaine que l'on se dirige, tu ne seras pas seul.
Kaebe le remercia alors sans s'offusquer au choix de Sam. Ils finirent ainsi de se préparer mais avant qu'ils ne puissent sortir, Emilie se tenait devant la porte, bloquant la sortie. Ses yeux étaient rouges et humides, elle reniflait tout en essayant de retenir ses larmes. Elle ne pouvait vraiment les arrêter, elle le savait mais elle devait quand même le leur dire :
— Je ne vous laisserais pas sortir, pas avant que vous me l'ayez promis … Revenez en vie s'il vous plaît ! Ne faîtes rien d'insensé ! Je ne crois pas que je, que l'on pourrait le supporter avec maman…
Kaebe lui posa une main sur l'épaule et dit d'un ton doux :
— Je ferais mon possible mais je ne peux rien promettre. Ce serait te mentir de te dire que rien ne vas nous arriver.
— Ne t'inquiète pas Emilie, je vais faire en sorte de le ramener en un seul morceaux. Je n'ai pas l'intention de mourir pour ma part, si c'est trop dangereux je l'attrape de force et le ramène jusqu'ici !
Emilie n'en fut pas non plus soulagée mais elle ne pouvait pas les arrêter. Elle se jeta alors sur une dernière fois, retenant ses pleures pour leur intimer :
— Je … Je vous aime, vous êtes les meilleurs frères du monde ! Juste … Revenez …
Ils l'enlacèrent une dernière fois avant de s'esquisser vers la sortie, la laissant s'effondrer à genoux au sol. Ils ne regardèrent pas en arrière, c'était déjà dure de partir et si elle les suivait en leur suppliant de revenir… Sam et Kaebe choisiraient certainement de faire demi-tour mais ce choix leur coûterais peut être la vie. Si ce dragon n'était pas abattu par tous les moyens possible alors tout le monde en ville risquerait de perdre la vie. Le choix était vite fait, ils se précipitèrent rapidement dehors lorsqu'ils virent que la lumière du soleil avait disparut. Leam et Marlène se tenait aussi là, ahuris devant une telle scène : le dragon cachait avec son immense corps la lumière de l'astre et une énergie noire, immense et concentrée s'échappait de sa gueule.
De leur côté, les idoles thérianthropes furent attirés par toute cette commotion. C'est ainsi que les quatre passèrent leur tête timidement à travers la porte et dirent :
— Mais qu'est-ce qui se passe donc-nya ?
— C'est vraie ça, je croyais que les dragons avaient un traité de paix avec tous les peuples-nya …
— Nya-yayaya, c'est quoi ça les filles ?! s'exclama de panique une autre. Cette intensité magique c'est …
— Je la ressens même sur mon palais ! Ma queue en est toute hérissée !!!!
Leam de son côté se prépara au pire, il activa un bouclier de vent englobant lui et Marlène. Si ce rayon allait raser la ville, il se devait au moins de protéger la petite : sa capitaine comptait sur lui ! Il n'y avait vraiment plus nul part où fuir. C'était certainement la fin …
C'est alors que la créature fit enfin feu ! Elle cracha un immense laser noir qui vint d'abord toucher le sol non loin d'Adamantine et Mylon. Creusant celui-ci, il se dirigeait droit vers la ville mais c'est là que vint le miracle : le dragon dévia anormalement la trajectoire. Il ne toucha pas vraiment la ville mais en fit le tour, créant ainsi d'immenses douves autour. Le déferlement d'énergie sur le sol fit trembler l'entièreté de la zone en faisant s'échapper un nuage de poussière au contact du sol. Devant une telle situation, Mylon s'exclama ahurit :
— Comment ? Pourquoi ? Je … C'est …
— C'est anormal, objecta Adamantine dans l'incompréhension. Il ne peut pas louper une cible aussi immense ! Comment un tel miracle … Non, cela ne peut être que ça !
— Quoi ?! demanda Mylon.
— Le Duc, le don de manipulation de la chance de leur famille ! Il a dut l'utiliser pour nous offrir une seconde chance mais agir sur une telle entité c'est tout de même …
— Impensable ! reprit Mylon.
Le dragon primordial finit ainsi sa salve, son tire n'ayant rasé que le tour de la ville. Tous furent surpris tout comme le dragon mais pas le temps de s'y attarder, il fallait régler le soucis avant qu'il ne recommence. C'est ainsi que Sam et Kaebe partirent dans la direction de la créature, laissant la charge de protéger le restaurant à Leam qui y resta avec Marlène. Les chanteuses thérianthropes ayant vu la scène de leur yeux prirent peur, il n'y avait pas vraiment d'endroit où se cacher ! Une simple boule de feu sur un bâtiment et boom, c'était la fin. Elles ne maîtrisaient pas vraiment la magie comme la plupart des personnes en général. Cependant, elles virent Leam utiliser son bouclier de vent à l'instant. C'était un de leur fan ! Elles s'approchèrent donc de lui, remuant inconsciemment et rapidement leur queues et se placèrent dans son dos, poussant un petit peu Marlène, la faisant râler :
— Eh !
— Désolée-nya !
— Hum, dit une autre en tapotant l'épaule de Leam. Ça ne vous dérange pas si on reste derrière vous ?
Leam se retourna alors avec surprise, il ne les avait pas senti arriver mais le pire pour lui, c'était que ses idoles s'étaient misent à lui parler ! Il en fut paniqué, cela ne lui était jamais arrivé et il était alors entouré de filles cherchant auprès de lui une protection !!!! Lui qui ne parlait pas vraiment à le gente féminine car était souvent considéré étrange dans ses loisirs, se retrouvait d'un coup entourer comme ça et des personnes qu'il admire en plus ! Il en devint rouge et bégaya en s'inclinant :
— Non, non pas du tout ! Ce serait même un honneur pour moi mesdames !
Alors là, là il allait tout donner le bougre. Rien ne passerait à travers lui, pas un seul projectil, pas une seule attaque. Plutôt mourir que de décevoir ses idoles !! Une lui répondit ainsi :
— Merci beaucoup monsieur le fan-nya ! J'ai l'impression que l'endroit le plus sûr de cette ville c'est avec vous-nya !
À cette affirmation, Leam devint vraiment tout rouge. C'est comme si de la vapeur sortait de ses oreilles et venait mettre de la buée sur ses lunettes. Il se retourna sans rien dire dans la direction de la créature et de son côté, Marlène demanda curieuse aux idoles :
— Vous êtes des femmes animales alors ? Pourquoi vous terminez toujours vos phrases par nya ?
— Ah ça, répondit avec entrain l'une d'entre elle. C'est juste car nos fans apprécient le côté mignon que ça nous donne. On peut tout à fait parler normalement en soit.
— C'est bien vraie-nya ! dit une autre. Les humains sont vraiment bizarres, dès qu'on utilise nos talents en chant et notre physique, ils sont près à débourser des sommes colossales pour nous voir chanter.
— Pour nous qui sommes de la branche des plus faibles, c'est une aubaine ! continua une autre. Au moins, on ne finit pas en tant qu'esclave même si on doit toujours faire attent- Aaaahhh !!
Elles se mirent à crier quand on put entendre encore des détonations, le dragon avait une fois de plus tiré des boules de feu en direction de la ville. Mylon et Adamantine utilisèrent rapidement de la magie de terre et de glace pour les arrêter mais cela ne fut pas assez. Certaines boules de feu passèrent et vinrent se cracher sur la ville, brûlant des bâtiments ou les faisant exploser mais il y en eu plus particulièrement une qui se dirigea droit sur eux. Ces flammes étaient d'une couleur noire, une couleur dont on ne voit jamais d'habitude sur des flammes. Si une telle chose les touchait, Leam ne savait pas s'ils seraient capables d'en survivre. Ni une ni deux, il donne ses lunettes à Marlène, place ses cheveux blonds en arrière tout en affichant une face plus sérieuse. Son allure de weeb se transforma en une allure princière, une allure qu'avait put voir Mylon au village. Il n'avait cependant ici pas d'armure sur lui ni de lame. C'est ainsi qu'il concentra son mana pour former une épée de vent et il se mit à courir droit vers le projectile à une vitesse phénoménale. Le moment d'après, il sauta et se retrouva juste devant le projectile. Le groupe de fille ne put vraiment voir les mouvements du jeune homme qui traversa étrangement la boule de flamme et atterrit au sol sur un genou. Il se releva pendant que la boule semblait toujours se diriger vers les filles et dit de dos :
— École du nord : taillade fantôme.
Les thérianthropes qui s'étaient agrippées l'une aux autre de peur de la boule furent soudainement choquées. Celle-ci se décomposant en mille morceaux et disparue sous leurs yeux. Leam l'avait en fait découpé d'une telle vitesse que cela prit du temps au projectile de le remarquer. Devant un acte aussi impressionnant, Marlène marmonna en rigolant :
— Il y en a un qui se la joue vraiment cool on dirait !
C'est alors qu'au même moment une voix résonna dans la ville :
— Test, test, un deux … Woaw, ça marche vraiment ?! Père est vraiment génial ! Hum pardon, ici Zydraft Wildsoar. Je vous parle à vous les résidents de ForteMarbre grâce à un réseaux de cristaux récemment installé sous les ordres de mon incroyable père. Bref passons : j'ai un message de la plus haute importance à faire passer…
—Le fils du Duc ? se demanda Leam. Mais qu'est-il arrivé ?
— Un dragon qui se trouve être un primordial est en pleine attaque de la ville. Celui-ci semble avoir brisé le pacte mais ce n'est pas le plus important : tous les résident sont priés de se rendre dans le centre de la ville. Les gardes sont en train de l'affronter, la bordure des murs n'est donc plus sûre. Ceux-ci étant occupés, je mets à dispositions les membres de mon ancien groupe pour l'évacuation. Je sais que j'ai fais des erreurs, que j'ai pus blesser certains d'entre vous mais je tiens à me racheter auprès de vous. Le Duc n'est plus en état de donner les ordres, il nous a donné une deuxième chance en utilisant son don à pleine puissance et je tiens à être à la hauteurs de ses attentes. J'espère que vous pourrez me faire confiance, surtout ne cédez pas à la panique. Nous sommes en train d'élaborer le plus rapidement possible un plan pour abattre cette créature. En attendant notre objectif est de vous assurer une protection : cette ville n'est rien sans vous.
Le message prit ainsi fin et avec cette indication, les résidents commencèrent tous à se diriger vers le centre-ville. L'image qu'ils avaient de Zydraft commença à changer bien qu'ils restaient tout de même sceptiques quand aux capacités du jeune homme à diriger. Voyant cela, Leam se rapprocha des filles pour leur intimer :
— J'imagine que nous aussi on va devoir y aller, je vais vous escorter vous et les clients du restaurants jusqu'au centre-ville.
— Compris-nya ! répondit l'une d'entre elle.
Pendant ce temps, Mylon et Adamantine se trouvait toujours en dessous de la créature qui se tenait haut dans les airs. Ils entendirent aussi le message lorsqu'ils furent rejoins par un groupe de garde mais aussi par Kaebe et Sam. Le seul moyen d'atteindre la créature c'était de lui tirer des projectiles bien que cela ne lui faisait vraiment rien. Les gardes purent reconnaître Adamantine, étant la capitaine des chevaliers de Dandelions et sans la présence d'Alban : c'était elle la plus haut gradée présente actuellement. Ils lui demandèrent alors ce qu'ils pouvaient faire mais elle n'en avait aucune idée. Elle n'avait rien, son armure était restée chez Madame Lépine tout comme ses armes. Elle dit alors au groupe :
— On va essayer de la retenir autant que l'on peut, c'est un primordial donc la magie est inefficace contre ses écailles mais les coups fonctionne toujours, elle subit justement un recul même s'il n'y a pas vraiment de dégâts apparents. Le fils du Duc a dit qu'ils étaient en train de mettre en place un plan, on doit juste tenir bon et le croire !
— Je peux peut être me projeter jusqu'au dragon si c'est nécessaire !clama Mylon. Mais il nous faudrait un moyen de l'immob-
Cependant il fut soudainement coupé par une voix bien familière qui cria :
— Bah alors ! Je m'absente une journée et c'est déjà l'apocalypse?!
Le groupe put voir alors une charrette arriver à vive allure sur laquelle se trouvait Alban, une chaîne en pierre accrochée à un grappin à la main. Il fit tourner rapidement le grappin avant de l'envoyer droit vers le dragon et il fit mouche ! Il réussit à l'enrouler autour du cou de la créature, c'était parfait ! Il utilisa ses muscles saillants associés à sa magie de renforcement pour tirer un grand coup sur la chaîne, faisant ainsi s'effondrer au sol la créature en l'y claquant. Tout le groupe fut sous le choc même Mylon, quelle entrée ! Mais ni une ni deux Alban leur ordonna :
— Bah alors les gars ?! C'est comme ça que je vous ais entraîné ? NON ! À l'attaque ! Frappez le avec vos armes, vos bouclier, vos sorts, n'importe quoi ! Même si cela ne marche pas, continuez sans relâche jusqu'à ce que ce dragon s'épuise ! Nous sommes les fiers gardes de ForteMarbre, on ne va pas rester là à la regarder sans rien faire. Compris ?!
— Oui chef !!! répondirent ils tous en unissons.
— Alors allons y ! Orrraaaah !!! cria Alban.
Les gardes se mirent ainsi à foncer sur la créature. Bien qu'ils pouvaient être effrayés, ils avaient leur capitaine maintenant. Même Sam et Kaebe firent de même : s'ils pouvaient l'assaillir sans lui donner de répit, avec autant de monde, elle n'aurait certainement pas le temps de réagir. S'ils pouvaient l'attaquer jusqu'à ce qu'elle s'épuise, alors les autres au palais du Duc pourront certainement trouver un moyen de la vaincre !
De leur côté Adamantine et Mylon regardèrent ce spectacle, les gardes travaillaient en parfaite coordination et arrivaient à éviter les attaques du dragon tout en l'assaillant de coups. Mais il ne subissait pas de dégâts et ils n'avaient pas vraiment le temps d'attendre. Si le dragon rechargeait son attaque de tout à l'heure avant qu'on ne puisse le vaincre, tout serait finit ! Mylon réfléchit un instant : comment le vaincre ? Il devait y avoir un moyen ! Il ne pouvait être immortel quand même, ce qui le fit demander à Adamantine :
— Tu as bien dit que ses écailles annulaient la magie c'est ça ?
— Oui, tout comme les dégâts physique. C'est vraiment un monstre … Je pense qu'on devrait aller les aider à l'immo-
— J'ai plan, enfin une idée ! dit Mylon avec entrain, surprenant ainsi Adamantine.
— Vraiment ?! s'étonna t-elle. Dit moi je t'écoute.
— Alors voilà …