Mu Liang se couvrit avec la même couette. Cette fois-ci, il s'allongea correctement. Puis il toucha Mu Lan qui frissonna légèrement sous sa caresse. Ensuite, presque doucement, presque de force, il la tira dans ses bras.
Comme c'était la pleine lune, la lune était plus radieuse que jamais. C'était plutôt une bénédiction pour tous les amants de Paris. Mu Liang et Mu Lan n'étaient pas une exception.
La lune illuminait de sa lumière argentée chatoyante. La chambre de Mu Lan était éclairée par la lumière éclatante. Bien qu'elle soit vive, elle était aussi douce en même temps. C'était un paradoxe tout comme les sentiments de Mu Liang. Il savait qu'il ne devrait pas être agressif mais il ne pouvait s'en empêcher. Il devait la toucher. Il n'avait pas pu la voir pendant toute une journée. Il avait l'impression d'être dans une sorte de saison sèche. Et maintenant qu'elle était dans ses bras, il était difficile de la lâcher.
'Comment vais-je survivre après qu'elle soit partie?' Il pensait.
Mu Liang regarda la fille dans ses bras. Elle semblait plus belle qu'avant. Sa peau était plus lumineuse sous la lune. Son corps était très doux et soyeux. Elle avait l'air si fragile qu'on avait l'impression qu'elle allait se briser à tout moment. Mais pourtant, il ne pouvait pas la lâcher. De plus, il voulait faire plus que la serrer dans ses bras. Sa senteur de vanille le rendait fou.
D'une part, ce sont les émotions de Mu Liang, d'autre part, Mu Lan se sentait complètement différente de lui.
Quand Mu Liang la toucha et serra son corps fermement, à ce moment-là, elle comprit qu'elle n'était pas du tout préparée. La seconde où il la toucha, elle frissonna en se rappelant son toucher chaud d'hier. Et quand Mu Liang l'étreignit, le cœur de Mu Lan s'arrêta.
C'était sa première réaction à l'intimité entre eux.
Après quelques secondes, elle réagit. Elle se tortilla. Elle arrêta de faire semblant de dormir et lutta pour se libérer de lui. Mais comment une petite proie pourrait-elle gagner contre le démon?
Mu Liang rit et serra sa prise sur sa taille. Il l'attira encore plus près. Leurs corps se touchaient de haut en bas.
Cependant, Mu Lan ne se donna pas encore. Ses contorsions ont fait se frotter leurs corps l'un à l'autre. Très vite, leurs corps devinrent plus chauds. Les lacets de sa chemise de nuit commençaient à se défaire.
Les yeux de Mu Liang s'assombrirent davantage. Il baissa la tête et embrassa doucement son oreille droite, langoureusement. Mu Lan frissonna et riposta encore plus. Il se mit au-dessus d'elle. Il était complètement allongé sur elle.
Mu Liang demanda d'une voix sombre, "Tu as donc cessé de jouer la comédie pour montrer ta force?"
Le corps entier de Mu Lan se figea. Elle se souvint de son erreur maintenant. Mais que pouvait-elle faire? Son corps avait agi avant son cerveau. C'était une situation incontrôlable.
Le corps de Mu Lan tressaillit légèrement et cessa de lutter. Elle était à bout de souffle. Alors elle ouvrit la bouche pour reprendre sa respiration.
Les yeux de Mu Liang se posèrent sur ses lèvres ouvertes invitantes. Soudain, il sentit que sa gorge était sèche.
En remarquant le regard de Mu Liang, Mu Lan détourna les yeux. Elle gémit un peu en demandant, "Po-pourquoi fais-tu ça?" She begaya.
Voyant son adorable visage rouge, Mu Liang ne pouvait pas détourner le regard. Il demanda d'un ton narquois, "Faire quoi?"
Mu Lan jeta un coup d'oeil à lui. Ses yeux étaient pleins de plaintes. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais ne put prononcer un son. Ses lèvres tremblèrent légèrement puis elle ferma la bouche. Son visage devenait de plus en plus chaud à chaque seconde.
Mu Liang sourit avec amour après n'avoir reçu aucune réponse à sa question. Il s'inclina et effleura ses lèvres épaisses contre sa gorge, puis demanda, "Tu parles de ça?"
Mu Lan sursauta. Ses yeux s'ouvrirent grand. Instinctivement, elle bougea son cou.
Cependant, Mu Liang ne fit aucune réaction. Il frotta son nez à sa nuque. Puis il demanda encore, "Ou tu parles de ça?"
"Hmm..." À l'instant, le souffle de Mu Lan s'accrocha et elle laissa échapper un petit son. Entendant sa propre voix, ses yeux s'agrandirent et elle ferma la bouche. Elle ne pouvait pas croire sa propre bouche.
Mu Liang fut également surpris. Il ne faisait que la taquiner. Il n'avait pas d'autre projet. Il n'attendait donc pas 'cette' réponse.
'Cette fille me rend fou.' Il pensait.
Il soupira profondément. Il se pencha et embrassa tendrement son front, ses tempes, ses yeux, son nez, ses joues comme s'il la calmait. Mu Lan tremblait sous Mu Liang. Ses lèvres étaient fermement fermées alors qu'elle se mordait la lèvre inférieure.
Mu Liang caressa doucement sa tête pendant un moment. Puis il dit, "Tu es celle qui a commencé à jouer à cache-cache. Et voilà, j'ai gagné après avoir tant travaillé. Où est mon prix?"
En l'entendant, le visage de Mu Lan devint plus rouge. Elle lui rétorqua, "N'est-ce pas de ta faute parce que tu as fait 'ça' hier?"
"Hmm? Fait quoi? T'embrasser? N'est-ce pas normal entre un mari et une femme?" Il demanda d'une voix profonde. Sa question avait un sens plus profond.
Mu Lan l'a très bien compris. Le sang afflua à son visage. "N-nous ne sommes pas mariés."
En écoutant sa réponse, Mu Liang frotta son nez contre le sien. "Tu as accepté et nous nous marierons tôt ou tard." Il répondit. Ses souffles chauds chatouillaient le nez de Mu Lan. Ensuite, il ajouta, "Penses-tu vraiment que tu peux avoir un autre homme quand tu m'as?" Il sourit.
Son sourire était aussi beau que les fleurs de cerisier. Mu Lan ne savait pas pourquoi elle pensait ainsi. Mais elle avait cette impression. Mu Lan ne pouvait rien dire.
Mu Liang la regarda directement dans les yeux et dit, "Je dois faire l'éloge de tes idées intellectuelles. Essayer de jouer à cache-cache dans mon manoir, plus encore, c'était avec moi. Crois-tu vraiment que tu peux me fuir?" Il commença à caresser son corps. Ses mains semblaient très habiles et en même temps, inexpérimentées.
Mu Lan frissonna et essaya de s'éloigner. À ce moment-là, Mu Liang avertit d'une voix rauque, "Si tu luttes encore, j'embrasserai chaque partie de ton corps." Immédiatement Mu Lan devint une statue. La main de Mu Liang bougea à nouveau. Mu Lan voulait le maudire. Mais elle ne pouvait pas. Puis elle se rendit compte que son mouvement avait déshabillé sa robe. Mu Liang était en train de remettre sa robe en ordre.
Mu Lan fut étonnée de son geste doux. Elle détendit lentement son corps.
Après l'avoir remise en ordre, Mu Liang la serra doucement et dit, "Dors maintenant. Bonne nuit." Puis il l'embrassa légèrement sur le front et s'endormit bientôt.
Mu Lan comprit qu'elle ne pourrait pas lui échapper ce soir. Elle supporta. Cependant, il lui fallut du temps pour calmer son cœur battant. Puis elle essaya aussi de s'endormir. Dans son rêve, elle vit que Mu Liang l'embrassait partout sur son corps, comme il l'avait prévenu.