Chereads / Le journal d'un dieu partie 1 : De mendiante à roi dragon / Chapter 3 - Chapitre 3 : Confrontation

Chapter 3 - Chapitre 3 : Confrontation

Après avoir tourné à l'angle d'une la ruelle, Martha arriva dans une rue animée, qui était vide le matin quand elle l'avait empruntée. Martha, tout à fait à l'aise dans cette foule, se mit à passer entre les passants faisant les poches des personnes inattentives au passage. Après être sortie de la foule elle compta son maigre butin : 3 grandes pièces de bronze, de quoi se payer 3 pommes ou 1 brochette de chez Randolph, à peine de quoi se nourrir. Martha décida donc d'aller chiper une pomme dans un étal et d'aller acheter une brochette à Randolph par égard pour lui. Du coin de l'œil, elle crue voire une ombre, en tournant la tête celle-ci se déplaça dans le coin de la ruelle. Martha ne décelant aucun danger, décida de continuer son chemin et de retourné dans la foule en quête d'un étal où il sera facile de voler une pomme. Une ombre l'a suivie dans son sillage. Elle se dirigea vers la partie du marché où était rassemblé les étals de nourriture, regardant au passage les étals afin de voir ce qui pourrais l'intéresser elle remarqua un pendentif ayant une forme bizarre mais étrangement familier.

- Dite m'sieur, c'est quoi ce pendentif, dit Martha en désignant le pendentif.

- Eh, bien jeune homme, on ne reconnaît même pas la bête qui représente notre pays ?

Martha pencha la tête en signe d'incompréhension, montrant son étonnement et son incapacité à répondre à la question. Le vendeur devant son air ahurit posa une autre question :

- Tes parents ne ton pas appris ça jeune homme ?

- Chuis une orpheline, je ne connais pas mon père et ma mère m'a abandonnée. En faisant une tête de chien battue

- Oh, je suis désolé, je ne savais pas, tu n'as pas eu de chance avec tes parents jeune fille. Attend ? tu es une fille ?! Mouah ah ah ah, en plus de te causer de la peine en parlant de tes parents, je t'ai pris pour un garçon, je suis vraiment désolé.

- Ça va m'sieur.

- Mais non tu vois bien que ça ne va pas, que dirais-tu pour me faire pardonner que je te donne ce collier qui avait l'air de t'intéresser ? dit-il en prenant le collier puis en le tendant à Martha.

- Vraiment ! Vous ne reviendrez pas sur votre parole, donner c'est donner, rependre c'est voler.

- Mouah ah ah ah, il semblerait que je me suis fait pardonner jeune fille à voir ton visage éclatant. ET je ne compte pas te le reprendre sinon je ne te t'aurai pas proposé de te le donner.

- Merci M'sieur. dit Martha avant de repartir tout en mettant le collier autour de son cou et de le mettre derrière ses vêtements.

- Eh attend jeune fille, un conseil si tu ne veux pas que l'on te prenne pour un garçon, il faudrait que tu te comportes un peu plus comme une jeune fille de ton âge.

- Bah comment on fait ça ?

- Il faudrait déjà que tu commences par changer ta façon de parler, une jeune fille devrais parler de manière plus raffinée.

- Bah comment on fait ça ?

- Eh bien commence par ne plus dire Bah et M'sieur, ce sera un bon début, ensuite je te conseille de parler avec des jeunes filles de ton âge, comme ça tu verras comment elles parlent.

- Compris m'sieur mais si l'on me prend pour un garçon et qu'ensuite l'on se rend compte que je suis une fille on m'offriras des cadeaux comme vous non ? 

- Mouah, ah, ah, ah ! N'y compte pas trop jeune fille, la plupart des personnes ne sont pas aussi gentilles que moi.

- D'accord monsieur, au revoir ! dit Martha avant de partir en courant.

- Mouah ah ah ah ! eh bien tu vois quand tu veux, tu peux, Au revoir jeune fille !

Martha après cette péripétie continua sa route en direction de la partie alimentaire du marché. Le midi la foule était de plus en plus dense à mesure qu'elle s'en rapprochait, devant faire attention à où elle allait pour ne pas se faire écraser. Après quinze minutes passer dans cette foule dense, elle arriva enfin à la partie fruits et légumes du marché. Elle monta sur des caisses afin d'avoir une meilleure vue sur les étals et de pouvoir en choisir un qui n'était pas trop surveillé et où elle pourrait facilement s'enfuir après son larcin. Après plusieurs minutes à chercher elle en trouva un, elle descendit donc des caisses et se dirigea vers cet étal tout en rabattant son manteau sur sa tête afin que l'on ne puisse la reconnaître. Arrivé à quelque mètre de l'étal elle regarda autour d'elle puis s'élança et pris une pomme au passage avant de repartir en courant. Entendant des personnes crier derrière elle, elle pensa que le vendeur la poursuivait et continua sa course, après plusieurs minutes de course poursuite, étonnée que son poursuivant ne l'ait pas rattrapée, elle regarda derrière elle et remarqua qu'il n'avait rien d'un vendeur mais plutôt d'un mendiant, confuse elle s'arrêta. Son poursuivant remarquant son regard sur lui se cacha dans la foule. Martha avait déjà vu ces vêtements quelque part mais ne se souvenait plus où, alors elle pensa à un piège pour ce poursuivant. Elle reprit sa course mais se dirigea cette fois en direction des bas quartiers. Arriver devant ces ruelles sombres et étroites elle s'y engouffra et se cacha au coin d'un tournant, prenant une planche elle attendit son poursuivant qui ne tarda pas à arriver. Celui-ci sous le coup violent que lui mit Martha dans les jambes tomba à plat ventre sur le sol boueux.

- Ne me tuez pas, s'il vous plaît, ne me tuez pas.

- Qui es-tu, pourquoi me suis tu ? dit Martha en empoignant ses vêtements.

- Martha ? C'est moi, Martha.

- Victor ? c'est toi ? dit Martha en enlevant ça capuche

- Oui c'est moi, tu voies, tu peux me relâcher maintenant ?

- Pourquoi tu me suis Victor ?

- J'avais peur Martha, peur que ceux qui me veulent du mal me retrouve, alors je t'ai suivie, tu peux me relâcher s'il te plaît ?

- Maintenant tu vas me dire la vraie raison. Pourquoi tu me suis Victor ? dit Martha tout en glissant son poignard sous sa gorge, faisant couler une goutte de sang.

- D'accord, d'accord je vais tout te dire, ne me tue pas s'il te plaît, ne me tue pas.

- Parle.

- C'est Pedro, qui m'a dit de te surveiller et de t'empêcher de revenir chez toi.

 - Pourquoi, parle, répond !