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Chapter 2 - L'enfant modèle

C'était facile d'être l'enfant modèle, du moins pour moi. Tout ce que j'avais à faire, c'était dire oui à tout ce que disaient les adultes.Si un professeur voulait que nous restions en silence, je restais en silence. Si ma mère ou mon père me demandait d'avoir de bonnes notes, j'étudiais pour les avoir. Comme ça tout le monde était content. Introvertie, c'est comme ça qu'on m'a diagnostiqué, par ce que j'aime rester seul et que je n'aime pas passer du temps avec les autres. Quand j'étais enfant, au lieu de sortir au parc pour jouer avec ceux de mon âge, je restais dans ma chambre à lire. Lires... La seule chose qui me procurait un réel plaisir. Au début je lisais des bandes dessinées et des livres d'enfant, mais très vite j'ai passé à des trucs plus grands, plus philosophiques, plus pertinents. Avant mes 10 ans, j'avais lu plus de livres que la plupart des gens n'avaient lus de toute leur vie. A partir de là, j'ai commencé à me poser des questions, c'est quoi la peur ? c'est quoi la douleur ? c'est quoi l'amour ? c'est quoi la mort ? Plus je lis, plus j'entend parler de sentiment que je ne comprends pas. Vu que j'étais sage et un enfant model, et que ma famille était riche, je recevais toujours les livres que je demandais. J'ai commencé à me plonger dans des univers différents, mais j'affronte toujours à ses mots et a ses sentiments que je ne comprends pas. Le jour de mon 12e anniversaire, mon père m'a offert mon premier ordinateur. Un tout nouveau monde s'ouvrait devant moi. Tout ce que les humains ont créé, toutes les informations dont je n'avais besoin étaient à quelques clics de moi. Alors j'ai commencé à chercher des réponses. On dit que la curiosité tue le chat, alors imaginez la curiosité d'un enfant de 12 ans devant une machine qui peut répondre à tout ce qu'il demande. Sans m'en rendre compte des impulsions violentes, et primitives commencent à apprendre place dans mon cœur. Si j'avais compris quelque chose de tous ce que j'ai lu, c'est que pour apprendre quelque chose, il faut expérimenter. Peut-être que la seule façon pour moi de comprendre ses sentiments étranges, c'est de les subir... ou de les faire subir, je dis bien peut être. Alors je me suis mis à chercher, à poser des questions, à apprendre. À l'âge de 15 ans, je parlais déjà plusieurs couramment langues, j'avais déjà le niveau universitaire dans plusieurs domaines. Mais j'ai toujours se vide au plus profond de moi. J'ai reçu le titre de génie à l'école, bien que je m'absentais souvent, mais j'avais toujours les meilleures notes. J'étais très populaire, j'avais de bonnes notes, je venais d'une famille riche, et j'avais une bonne apparence. Étonnamment, j'étais assez bien formé, même si je ne faisais pas de sport, mais j'avais une structure assez sèche avec des muscles visibles et tout. J'ai fait de nombreux jaloux. Tout semblait bien marcher pour moi, mais je n'avais toujours pas les réponses à mes questions. Et pour laisser mon esprit occupé et de ne pas y pensée, j'avais besoin de nouveaux défis. Je me suis mis à pirater tout et n'importe quoi, des comptes bancaires aux bases de données. L'euphorie ressentie après avoir réussi à contourner des systèmes apparemment impénétrables ou à pénétrer un pare-feu était addictive. C'est une quête de compétence et de maîtrise qui m'a poussé à explorer mes limites, à résoudre des énigmes numériques et à repousser les limites de ce qui était possible en matière de cybersécurité. Chaque ligne de code, chaque intrusion réussie était une victoire personnelle, et ça me procurait un réel plaisir. Après chaque piratage réussi, je publiais ma réussite sur des forums, expliquant brièvement chaque faille que j'avais trouvée et comment détourner les systèmes de protection. Ensuite, je regardais la course entre les hackers et les experts en cybersécurité. Est-ce qu'ils allaient réussir à corriger les failles avant que les hackers n'obtiennent ce qu'ils voulaient ? Et c'est à ce moment-là, que j'ai ressentit quelque chose la joie. Mais d'où venait cette joie. Après la première fois, j'ai commencé à tracker chaque entreprise, même des services gouvernementaux. Et plus je piratais, plus je publiais, plus je ressentais de la joie. Cette joie venait de l'adoration et de la peur des autres. Tout comme j'ai de nombreux fans dans le monde réel, mon surnom 'Luky' est devenu comme un dieu pour les hackers et l'ennemi à abattre pour les entreprises. Mon influence dans le monde virtuel continuait de croître, alimentée par ma soif incessante de nouveaux défis et ma capacité à les surmonter avec aisance. Chaque succès dans l'ombre renforçait ma réputation. Plus ma réputation grandissait, plus la crainte des autres envers moi grandissait, et plus je ressentais de la joie. Mais tout ça n'était que virtuel... Peut-être qu'il est temps pour moi de jeter un coup d'œil à la vraie vie.