Chereads / Une existence inconnue / Chapter 2 - La fille

Chapter 2 - La fille

La cafétéria devenait plus chaude que la température dehors du aux nombres d'élèves qui circulaient sans arrêt. Emman, lui, avait réussit à se procurer une place comfortable pour dîner.

La cafétéria était parsemés de bancs et à la droite de ceux ci, il y'avait le service à manger. Ils vendaient surtout des paninis hors de prix, mais ça n'empêchait personne de les acheter malgré l'arnaque. Le jeune homme n'achetait jamais là-bas pour cette raison et une autre. Il préférait cuisiner lui même ses repas.

Depuis ses 5 ans, Emman aimait préparer pleins de plats qu'il voyait dans les restaurants. Son rêve à ce moment là était d'être chef, seulement, la situation financière de ses parents le préoccupait et devenir chef ne garantissait pas une vie de luxe. Il finit alors par abandonner l'idée quand il fallait parler à la conseillère d'orientation.

Ça ne l'enchantait pas au début, mais il aimait beaucoup trop ses parents pour penser à lui d'abord. Emman ouvra sa boîte à lunch et il prit ses sushis fait maison. Lorsqu'il remarqua que la sauce soya manquait, le cuisinier lacha un râlement. Il savait qu'il avait oublié quelque chose. Sans la remarquer, la fille bizarre de sa classe de mathématiques s'assoya devant Emman. Quand le jeune homme voit que des affaires apparaissaient sur la table, il leva la tête. Leur regard se croisèrent comme tout à l'heure sauf que cette fois, Emman n'allait pas lâcher l'affaire en premier.

Aucun d'eux ne détourna les yeux, ils restèrent déterminé à remporter la victoire qui ne vaut rien à part un peu de fierté inutile. La fille se mit à sourir et posa ses coudes sur la table. Elle avait l'air amusée, comme si elle savait que ça allait durer. Cela déplut au garçon sur le champ et il répondit en s'approchant du visage de la fille. À sa grande surprise, elle ne bougea pas d'un pouce. À cet instant, plus aucun bruit ne les atteignait. Ils étaient seules, dans leur monde et personne ne pouvait les en sortir sauf si l'un des deux détournaient le regard en premier. Emman était très concentré, mais une pensé le traversa furtivement. Pourquoi est-il si déterminé que ça sur une chose aussi débile?

Cette phrase grandissa de plus en plus à chaque minute qui passait. Il détourna les yeux dès que la cinquième minute de cette compétition avait commancé. Gêné, Emman regardait partout sauf la fille. Même si c'était ridicule, il avait trop honte de voir le visage satisfait de sa rivale. Contrairement à ce qu'il pensait, elle n'était pas ravit: « T'es nul à chier finalement », dit-elle calmement. Ses mots font revenir Emman à elle. Elle le fixait avec déception et presque de la rancoeur. Le jeune homme était juste un peu surpris, mais sa phrase ne lui fit rien personnellement.

Sur ses paroles, la fille se leva et s'éloigna du garçon. Il ne réfléchit pas trop sur ce qui venait d'arriver et il mangea ses sushis tout en surfant sur son téléphone pour le reste du dîner.

Les deux dernières périodes de la journée passèrent plus vite que ce qu'Emman avait prévu. Il marchait en direction de sa petite maison remplit de crédit à payer pour le mois prochain. La rue était vide, ce qui n'était pas très normal. Quand c'était les jours de cours, il y avait plein de parents et d'élèves. Seulement, aujourd'hui il n'y avait pas une âme. Comme le soleil est encore très haut dans le ciel, ça n'inquiéta pas Emman plus que ça.

Il tourna vers le coin de sa rue tout en écoutant sa liste de chanson avec ses airpods. L'air chaud changea pour le froid et le vent était plus fort. Pour un été, on aurait dit l'automne. Plus que quelques mètres avant d'atteindre sa destination, Emman accéléra le pat. L'atmosphère était lugubre dans la ruelle, presque comme si la vie n'y existait plus. Cette sensation donna des frissons à Emman. Il n'avait pas peur, ce n'était que du stresse et de la paranoïa. Cependant, il avait maintenant la certitude que quelque chose ne tournait pas rond. Sa main agrippa la porte de sa maison et il entra la clé dans la serrure.

Au même moment, une main se posa sur son épaule gauche. Emman prit la main par réflexe et tourna le poignet de l'inconnu. Le crit poussé par cette personne confirmait que c'était un vieille homme dans la soixantaine. Emman vit l'homme et il lâcha son poignet. Son père l'avait inscrit dans un cours de self défense dès sont entrées aux secondaires. Le garçon ouvra la porte et la referma aussitôt pour éviter le vieille homme. Lorsqu'il s'assura qu'elle était vérouillé, il s'écroula sur le sol en bois. Ses jambes ne pouvaient plus tenir après ce qu'il lui était arrivé.

C'était qui? Que voulait il? Pourquoi vouloir approcher un gamin dans la rue? Quand il repensa au visage du vieux, il se rendit compte qu'ils étaient noirs. Emman se mit à avoir des vertiges. Il n'aurait jamais cru que ça recommencerai, surtout cette année. Il y'avait trois ans de cela, le garçon rencontrai plein de personne ayant des yeux noirs. La seule caractéristique qui les reliaient était qu'ils posaient tous leur main sur son épaule gauche.

La première fois c'était une femme, puis un enfant et ça continuait ainsi pendant plusieurs mois. Ces incidents étaient la raison pour laquelle Emman avait demandé à ses parents de déménager. En revoir un l'a profondément choqué allant même jusqu'à la nausée. Il aurait pue en parler, mais qui aurait prit un garçon de 17 ans au sérieux sur des gens aux yeux noirs? Tout le monde le qualifiera de fou et l'envoiront loin de sa famille. Ayant tout ça en tête, il se leva et sans perdre de temps, il prit une douche. L'eau tombait sur sa peau pâle et lisse. Il mit un peu de shampooing sur ses cheveux bruns foncé et frotta doucement.

Même si le frottement était avec douceur, il arracha un cheveu. Emman s'en rendit compte et il pria que ce ne soit pas ce qu'il croiyait. Il approcha le cheveu sur son champ de vision et il se mit à insulter. C'était un cheveu blanc qui avait poussé lors de sa semaine d'examens de fin d'étape. Maintenant qu'il l'avait enlevé, d'autres pousseront.Qu'elle journée pourit, se dit-il en soupirant. Après avoir accomplit sa douche quotidienne, Emman cuisina le souper. Tout se travaille l'épuisa au point où il du s'assoir cinq minutes sur le canapé du salon. Préparer un buffet était plus difficile que s'en avait l'air, mais il avait de l'expérience .

Il aimait le faire pour ses parents qui revenaient fatigué du travail. Emman ne perda pas plus de temps et se releva pour cuisiner le reste de sa liste. Deux heures passèrent d'un claquement de doigt et le Soleil descendit petit à petit pour laisser place à la Lune. Assit sur le pouffe de sa chambre, un stylo dans la main gauche et un carnet à la droite, il dessina. C'était un moyen pour lui de relaxer et ne penser à rien d'autres qu'aux mouvements sur la feuille. En faite, c'était même un moyen de s'échapper de sa réalité.

Quand les autres pensaient à leur étude, à leurs sortit entre amis, à leur prochain téléphone ou voyage, lui, était préoccupé en liens avec la nourriture pour le mois et la santé de sa mère. Elle était de faible constitution depuis sa naissance et ça n'enchantait pas Emman de voire sa mère travailler. Son père, de son coté, avait des problèmes de poumons à cause des clopes qu'il fumait dans son adolescence. Pas une famille en bonne santé, ni joyeuse, mais soudé. Personne ne pourrait les séparer avec de l'argent ou autre méthode n'allant pas par la force.

Emman dessina une fleur, puis un chien, un chat et la fille. Son cerveau prit deux secondes pour analyser le dessin qu'il venait de faire. Qu'est ce qu'elle fou sur ma feuille elle?, crit-il de surprise.