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Chapter 3 - les bourreaux

Après un très long moment d'inconscience, Chrone se releva. Il regarda son état physique qui semblait parfait, sans aucune douleur. Il passa sa main derrière sa nuque pour vérifier et ne ressentit pas le sceau qui lui avait été posé.

Chrone retomba une fois de plus dans ses pensées et souvenirs.

Chrone se remémora petit à petit tous les souvenirs marquants qu'il avait vécus. Bizarrement, il avait un flou sur certains d'entre eux. Il ne pouvait pas s'en rappeler comme s'ils étaient effacés ou scellés, subissant un énorme mal de crâne lorsqu'il essayait de s'en rappeler.

Chrone n'eut pas le temps de se reposer sur lui-même et de comprendre, car une soudaine lumière éclaira la pièce. En raison de l'immersion complète de Chrone dans l'obscurité, ses yeux y étaient habitués. La soudaine lumière vive qui éclaira la pièce le rendit complètement aveugle.

Il se tordit de douleur en mettant ses mains devant ses yeux pour essayer de diminuer l'intensité de la douleur. Grâce à sa grande capacité de guérison, il put s'en remettre beaucoup plus rapidement qu'une personne normale qui serait probablement devenue aveugle après le même événement.

Chrone, en tendant une voix nouvelle, essaya avec difficulté de l'apercevoir.

Les yeux en larmes, il vit un homme grand et énorme, vêtu comme un boucher dont les vêtements étaient taché de sang inconnu son apparence était sale et négligé. Cette fois-ci, il était doté d'un masque en argent en forme de porc et était accompagné d'une puanteur effroyable.

Pensa-t-il tout en observant attentivement ce nouveau personnage et en se couvrant discrètement son nez.

D'un mouvement rapide, il dégaina un couperet tout aussi énorme que lui et trancha d'un coup sec la partie supérieure du crâne de Chrone. Laissant apparaître son cerveau, le corps qui semblait sa vue de Chrone tomba lentement au sol. La force et la précision mises dans ce coup endommagèrent le décor derrière lui, laissant apparaître une énorme marque de fissure.

Quelques instants plus tard, Chrone se leva en sursaut.

Oui, Chrone osa insulter cet inconnu que, par ses pensées, il était en réalité trop effrayé par cet étrange individu pour oser dire à voix haute.

L'homme sourit. Il semble heureux, comme s'il s'attendait à ces questions.

Chrone le regarda perplexe, toujours dans l'incompréhension.

Chrone recevait une tonne d'informations importantes, mais ne comprenait pas encore totalement leur utilité. Bizarrement, malgré la complexité de la situation, il restait étonnamment calme.

Et ainsi, tout comme pour 06, le masque de Zyack se déforma pour afficher un sourire terrifiant.

Chrone, malgré tout, resta calme. Il s'attendait à ce que ça ne soit pas aussi facile qu'il l'imaginait.

Zyack, surpris de son étrange calme, s'énerve, frappa son pied dans la cellule, la faisant trembler dans son entièreté.

Le soudain tremblement surprit Chrone, qui s'écroula immédiatement par terre.

Il s'approcha petit à petit de Chrone et le regarda avec ses yeux vides d'émotion, son souffle lourd, ses vêtements et son visage tachés de sang, et son couperet en main.

Chrone retenait son souffle, le regardant droit dans les yeux, ne laissant pas échapper de son regard une once de peur. Il contrôla sa respiration et essaya de garder son calme.

Dit-il d'un air moqueur. Bien évidemment, il se fit immédiatement trancher en deux comme punition.

Le sol fut de nouveau recouvert de son sang Chrone s'y attendait mais il gémissait trop de douleur pour qu'il puisse rester calme

Il repartit en refermant progressivement la porte derrière lui.

Ainsi s'acheva la rencontre avec le premier des 12 bourreaux.

Chrone, par terre, gémissant, la douleur était insoutenable, mais pour une fois, il ne pleura pas. Il endura sans pousser de cri de douleur.

Quand la régénération eut terminé, il se releva douloureusement.

Pendant quelques instants de silence, il brisa ce même silence avec un rire qui recouvrit toute la pièce.

Il se tordait de rire pendant plusieurs longues minutes, les larmes aux yeux.

Il continua à rire seul dans cette pièce blanche remplie de la puenteur de son sang sans se rendre compte de la démence qui l'envahît en attendant le prochain bourreau.