Je m'étais tranquillement assise sur mon lit, à respirer l'air de la campagne qui filtrer par la fenêtre grande ouverte, quand, soudain, un cri retentit dans toute la maison : ma mère !
''Eléonor, Eléonor !, s'écria-t-elle
-Que se passe-t-il ?, la questionnai-je m'élançant vers elle.
Dans sa main, se trouver une petite lettre couleur lait. Pourtant, personne ne m'écrivait jamais puisque mes connaissances se limitaient à ce village. Ma mère me l'a donna et partit chercher un coupe-papier. Ne sachant que faire, je restais, immobile, à attendre son retour. Quand elle revint, elle me trouva toujours à la même place. Nous nous assîmes toutes les deux sur le canapé et j'ouvris la fameuse lettre. L'enveloppe tomba sur le sol faisant apparaître un petit carton de la même couleur :
''chère mademoiselle,
Nous avons l'honneur de vous annoncer que vous avez été sélectionné. Une voiture passera vous chercher demain à midi devant votre maison. Nous comptons sur vous pour être présente ! Vous allez commencer la période la plus heureuse de votre vie !
Le gouvernement''
Super, il fallait bien sûr que moi, je sois sélectionnée pour cette pourriture dont la seule information que je possédais était que personne n'en revenait, de cette sélection ou seulement un dixième de la population avait droit ! Ma mère à côté jubilé, elle n'avait jamais eu cette ''chance'' et elle avait enfanté une fille qui, dès ses quatorze ans (ce qui était très rare) pouvait y aller:
''Eléonor, Éléonore, Éléonore, chantait-elle en dansant, tu te rends compte de la chance que tu as, oh mon Éléonore viens, il faut prévenir tout le monde de ton départ !''
Moi je ne voyais pas pourquoi je devais me réjouir puisque j'allais quitter tout ce que je connaissais.
Le lendemain je quittais le village en voiture, allant au devant d'un destin que je n'avais pas souhaité...