La nuit était sombre dans Sandaria, mais pour la survie de ma famille il fallait que je le fasse. Normalement tout est dans mon sac, notamment le panneau que j'ai dérobé. C'est un objet peu commun ici très peu de personne en possède, seul les villes en ont un. Pour cause aucune forêt ne se trouve sur Acamar en conséquent aucun panneau tel celui que j'ai ne peut être produit, cela en fait une denrée très rare. Même si les voyages subliminaux existent. Mais il y en a presque pas, cela est dû à la grande distance entre Eridian et la Terre
Il existe pourtant quelques avant-postes dans des galaxies à seulement 50 années lumière mais personne ne vient ici notre constellation peut se débrouiller seule. J'arrivais dans une partie très sombre de la ville, cette partie était très peu visitée par les habitants, elle avait une mauvaise réputation,le Bois. Ce bois comme je le disais plus tôt n'avait pas des arbres classiques, mais des arbres bleus foncés. La profondeur de ces lieux l'avait rendue effrayante, nombres de rongeurs s'y trouvaient. Soudain j'entendis, un bruit, un hamster passa devant moi l'air apeuré. Il avait été dérangé pendant qu'il mangeait, par des bipèdes comme ils nous appellent. Enfin plus précisément des monstres autrement dit des humains possédant des exosquelettes. Je pouvais comprendre ce que ce hamster disait grâce au pilules de langues créées par des chercheurs de Terre, il y a 200 ans après le voyage subliminal environ je n'écoutais pas très bien durant ce cours. Après quelques moments de dispersion total, je suis revenue sur les propos du hamster. Des exosquelettes en pleine nuit dans la forêt ce n'était pas normal, il se passait quelque chose en ville. En apprenant cette nouvelle je courus le plus discrètement possible que je pus dans les hautes roches. Normalement je devrais y être en sécurité personne n'osait y pénétrer, la végétation était trop luxuriante pour que les exosquelettes puissent passer, de plus sa luxuriance la rendait inquiétante. Cette zone n'était pas cartographiée. Elle n'avait jamais été explorée par les autorités du gouvernement, ils n'osaient pas y aller sans exosquelettes et les autorités du haut gouvernement situés sur Terre n'avaient pas encore autorisé la destruction de la végétation, j'espérais qu'ils ne l'a donnerait jamais. Cette planète sur laquelle je suis née, n'est colonisée que depuis 20 ans, mes parents s'y étaient installés un an avant que je naisse, ils avaient embarqué dans un convoi de marchandises. Également dû à leur pauvreté. L'école étant gratuite je pu quand même y aller mais je ne pu pas continuer mes études après malgré mes notes, les prix des universités étaient trop élevés. Mais après la vente du panneau qui se trouvait dans mon sac je devrais pouvoir me les payer. Un bruit dans la forêt me rappela ce que je devais faire. Il fallait que j'aille au plus vite dans les grottes des hautes roches. A l'arrivée de l'entrée de la partie la plus profonde de la forêt, la végétation ralentissait ma progression mais je devais rester discrète. Des bruits d'exosquelettes se firent entendre, ils se rapprochaient. C'était la première fois que des exosquelettes pénétraient dans cette partie de la forêt équienne, normalement ils n'en avaient pas l'autorisation. Pour passer ils devaient la détruire ce qui était prohibé par le gouvernement qui voulait conserver la faune et la flore de Acamar pour éviter de reproduire un scénario similaire que sur Terre ou plein d'autres planètes après elle. En conséquence, pour produire un acte si grave, le criminel qu'ils recherchaient devait avoir fait une chose très grave. pourtant excepté le vol du panneau rien n'apparaissait sur les infos, cela devait être une recherche cachée ou alors ils me recherchaient ? Non impossible, quoique j'avais quand même volé le panneau de la cité. S'ils me cherchaient vraiment, ils allaient devoir abandonner leurs exosquelettes avant de rentrer dans les grottes. Peut-être ne passeraient-t-ils même pas, les soldats du CPU ont souvent des opérations génétiques pour les rendre plus fort en parallèle ils deviennent plus imposant et fort. Mais cela les empêchent de passer dans des zones exiguës comme l'entrée des tunnels ou tout du moins l'entrée secondaire.
Après quelques minutes de marche difficile et stressante j'arrivai devant les grottes, mon repère. L'accès par l'entrée principale avait été fermée par des éboulements de grande ampleur. Heureusement il restait l'entrée derrière la cascade, c'était la meilleure, elle était cachée par l'eau qui s'écoulait. De l'extérieur elle était indiscernable, même derrière la cascade c'était difficile de la voir. C'était un petit prou par lequel il fallait ramper sur quelques dizaines de mètres. Je m'allongeai au sol afin d'atteindre la fin avant l'arrivée des exosquelettes qui se rapprochaient inexorablement, ils allaient surement s'arrêter et faire demi-tour de toute façon ils ne pouvaient plus avancer après enfin avec leurs exosquelettes même dans le tunnel ils auraient du mal à continuer s'ils avaient bien été améliorés génétiquement. A la sortie du tunnel j'étais allée chercher une pierre de taille importante pour les ralentir un minimum. Malgré mes précautions, je savais que tout cela n'était pas assez pour les retenir mais ça me permettrait peut être de gagner du temps et la moindre seconde pouvait me sauver. Les moyens de l'armée du CPU étaient très importants surtout quand il s'agissait d'assassins ce qui n'était pas mon cas. Cette grotte qui de l'extérieur pouvait paraître petite était en vérité immense, elle s'enfonçait très profondément sous terre et s'étendait sous la ville jusqu'à ressortir environ à 20 kilomètres de l'entrée. Elle ressortait juste à côté de notre arbre. C'était un véritable labyrinthe donc il y avait peu de chance qu'ils trouvent notre arbre. J'avais découvert cette partie de la forêt en me perdant il y a deux ans, en m'enfonçant trop pronfondément dans la partie à côté de chez moi. Je m'étais retrouvée ici après une longue nuit de marche dans les dédales. C'était depuis mon "jardin secret", je m'y sentais en sécurité, à chaque fois que j'étais blessée j'y allais et j'y restais jusqu'à me sentir mieux. Personne n'osait pénétrer dans cette partie de la forêt, cela me permettait une assurance d'être seule dans ces grottes. Maintenant cette sécurité était révolue à cause de ces exosquelettes qui avaient ouvert une plaie béante dans la barrière naturelle des grottes. Les hautes roches allaient sûrement être investies par les cartographes qui allaient en faire de nombreuses cartes. Ils allaient peut-être découvrir notre arbre et trouver toutes les cartes que j'avais déjà faites de ces grottes. Depuis ma découverte des hautes roches il y a deux ans et la fin de mes années de lycée l'année dernière j'eu eu le temps d'explorer de long en large les galeries et en cartographier une grande partie. La seule impasse qui se poserait aux chercheurs s' ils trouvaient mes cartes serait la langue des cartes, le coréen, une langue presque plus utilisée et dont aucune archive ne restait exceptés quelques archives extrêmement protégées par quelques rares Alfa-kona du Weldenvarden