Chereads / One man against the curse / Chapter 44 - CHAPITRE 44 : Des bandits sexy

Chapter 44 - CHAPITRE 44 : Des bandits sexy

 Rapidement, il a pu voir que Médeilla avait clairement une certaine autorité. Aucune garde royale n'a fait autre chose que son travail d'escorte pendant les trois première heures.

 Ils avaient quitté Lupo et étaient dans les montagnes qui entouraient la ville. Lupo était dans une sorte de cuvette donnant au loin sur la mer. La capitaine était à l'inverse dans les terres.

 Max n'avait pas peur des bandits surtout pas avec une telle escorte. Ne pas en avoir peur ne voulait pas dire qu'ils n'étaient pas là. Toute l'année, il y avait des bandits tentant de kidnapper des hommes.

 J'espère vraiment que je serais tranquille... . Rien que la présence de Médeilla me rend nerveux. Elle est jeune mais forte c'est sur.

« Ne me regarde pas comme ça... . »

« J'ai le droit nan. Je viens de quitter ma famille et l'endroit que je connais. N'est-il pas normal d'être bouleversé ? »

« Haha... tu es différent en effet. Aucun autre homme ne me regarderait comme ça ni me répondrais. »

« Peut-être qu'il est temps que vous voyez les choses différemment. Si vous voulez que les choses changent, commencez par traiter les autres différemment aussi. »

« C'est vrai... . Je suis juste surpris. Même au sein du Palais Royal, les hommes qui ont du pouvoir ne s'en serve pas vraiment. »

« Ils ont une femme au-dessus d'eux pour les tenir en laisse. Si tu laisses une personne homme ou femme avoir les pleins pouvoirs, elle en fera usage ne t'en fait pas. »

 L'histoire de la Terre le confirmait bien. Hommes ou femmes avec du pouvoir ont rarement bien finis surtout avant. Maintenant, Max le décrirai par la peur de l'image qu'on donne aux autres.

 Ils ont peur d'avoir une mauvaise image pour que les clients consomment chez eux. C'est tout car au fond tout le monde savait que beaucoup d'entre eux étaient corrompus.

 Même dans ce monde, un homme avec du pouvoir se vengerait des femmes sans doute. Médeilla réfléchissait.

« Tu doit avoir raison. Tous les hommes avec du pouvoir n'ont presque jamais leurs mots à dire. »

« Voilà... . »

 Je n'ai pas cacher totalement ma façon de voir les choses s'ils ont deviné que je viens d'un autre monde. La malédiction est une chose mais comment les hommes sont traités en ait une autre.

 Vu qu'elle était sa seule distraction, Max a parlé avec Médeilla. Le troisième jour, ils allaient sortir des montagnes quand la calèche s'est arrêtée. Médeilla regarda par la fenêtre et une garde en cheval dit.

« Bandits. »

 J'ai regardé dehors de ma propre petite fenêtre derrière le rideau. Un groupe d'une dizaine de femme dans des tenues de bandit oui mais putain, qu'elles étaient sexy. La tenue était même tribale pour le dire ainsi.

 Si c'était ça les bandits de ce monde... mon dieu... j'aimerais moi aussi me faire kidnapper ! Réveille toi Max ! Ce ne sont pas de bonnes femmes. J'ai pris l'habitude de mes esclaves mais les femmes désespérées en ce monde ne sont pas bonnes.

 Il devait y penser fort et ne pas loucher sur les poitrines mouvantes des bandits. Médeilla a jeté un œil et a simplement dit.

« Une minute. »

 Elle leur a donné une minute. C'était largement nécessaire pour des gardes royales contre des bandits. Puis elle a sorti de la calèche. Elle a regardé Max et a dit.

« Vous pouvez juste les rendre inconscientes. Prenez celle qui semble être la cheffe. On ne sait jamais, des informations peuvent tomber du ciel. »

 Elle a joué la carte de la sécurité. Cacher leurs traces sans se faire remarquer pour ne pas alerter des poursuivants sortant de nuls parts. Si le Temple de la Déesse les cherchait et trouvait ses corps, ce serait certainement pas anodin.

 Les gardes royales ont bondi avec leurs armes. Elles n'ont pas tué les femmes bandits juste... créer des blessures mineurs comme pour montrer que le combat était rude.

 Mais le voir en vrai c'était juste le contraire. Même Max voyaient qu'elles faisaient semblant d'avoir du mal. Une bandit magnant les dagues faisaient trois pas quand la garde un seul.

 Un coup de lance sur la tête et la femme est tombée dans les pommes. Ce fut rapide.

 Une garde à la peau bronzée a amené une femme avec une épée devant Médeilla à travers la fenêtre. D'un geste de la main, la femme était dans des liens serrés.

 Médeilla a regardé Max.

« Si tu tentes de t'échapper voilà ce qui arrivera. »

« Je ne tenterais rien... . »

 Il a entendu la femme garde murmurer.

« Dommage, j'aimerais bien le voir dans des liens serrés. »

 J'ai avalé de la salive et Médeilla soupiré. Les gardes royales étaient comme l'avait dit la matriarche. Il devait clairement se méfier de ses femmes même si en apparence elles semblaient bien éduquées.

 Elle a mis la femme bandit évanouie dans la calèche et a repris les rennes. Tout le beau petit monde a repris son chemin. Max se taisait et a vu les femmes comme endormis sur le côté dans leurs tenues sexy.

 Je pris pour vous mesdames. Que le destin le veut et nous nous rencontrons peut-être.

 Une petite prière pour des âmes innocentes. Une des gardes a pris la parole.

« On ne peut pas s'arrêter près d'une rivière ou autre ce soir... . Nous avons du sang sur nos vêtements. »

 Médeilla a rétréci les yeux avant de leur céder. Elle semblait avoir deviné qu'elles voulaient me chercher. Je l'ai compris aussi. Mais bon, il fallait bien que je passe par là aussi.

 Ce n'était pas un test véritable... juste la suite logique des choses. Médeilla ne pouvait pas leur dire nan car elle n'avait rien pour les en empêcher.

« Bien. Lorsque nous trouverons une rivière ou autre chose nous dresserons le camp. »

 Il fallait voyager le plus possible de jour. Ces bandits n'étaient que des petites frappes mais qui sait ce qu'il se cachait sur ce continent. Des organisations sombres existaient un peu partout.

 Une guilde des assassins avec des membres de toutes les races, un groupe de marchant riche à en mourir faisant de l'esclavage d'homme en cachette ou encore des savants reculés avec une force qui ferait pâlir des experts.

 C'était ce genre de monde.

 Max pensait. Voir un dragon dans le ciel est-ce possible ? Et bien oui en théorie. Ils existaient comme les Vampires, Sirènes, Loups, Renards, Anges, Démons, Elfes et Humains bien sûr.

 Neuf races pour autant de royaume. Si seulement ce monde était normal, j'imagine que je ferais tout pour devenir plus fort intégrer une secte ou voyager à travers tous les continents tel le héros les sauvant du roi démon.

 Il était nostalgique en regardant le ciel. A la place il avait le droit à dire au revoir à sa famille. Même les paris faits avec ses esclaves ne pourraient pas être tenus.

 Aaaaah... tout ça va me manquer.

 La fraîcheur de la nuit est arrivée. Ils ont installé le camp rapidement. Avec l'énergie spirituelle manipuler les objets étaient faciles. Il y avait trois tentes. Deux pour les gardes royales et une... .

« Je vais devoir dormir avec vous ? »

« Si tu veux, je peux laisser ma place. »

« Nan c'est bon, je préfère encore ça. »

 Pas qu'il avait plus confiance en elle ou peut-être un peu. Juste que les autres le regardaient avec des yeux jaloux. Même un aveugle le verrait.

« La cheffe en profite. »

« Tsss oui... . C'est quand la dernière fois que j'ai dormi avec un homme. Je ne m'en rappelle plus. »

« Allons nettoyer le sang. On dirait que ce soir c'est mort mais demain... . »

 J'ai fait comme si je ne les entendaient pas. Je ne sais pas ce qu'elles allaient faire demain mais je devais aussi leur donner un peu. Donner pour éviter de devoir tout perdre.

 Médeilla a reconnu ce regard.

« Un bon choix... . »

 C'était les seuls mots qu'elle pouvait dire et qui se rapprochait de ce qu'il pourrait faire de mieux.