« Quoi ? Que veux-tu dire qu'il est sur le toit ? »
« Je veux dire qu'il est sur le toit ! Pourquoi est-ce tellement difficile pour toi de comprendre ? » la réceptionniste a dit, en colère.
« Désolée. Je partirai maintenant. »
Alice est allée à la bibliothèque à Paris parce qu'elle et Guillaume étaient toujours là. Elle avait aussi demandé la réceptionniste où se trouvait Guillaume, parce que quand elle s'est réveillée, il était parti.
Il avait laissé une note pour elle qui a dit qu'il allait à l'hôpital pour rendre visite à un ami. Mais quand Alice est arrivée à midi, il n'était pas là.
Alice se sentait frustrée. La journée avant, il allait bien. Mais maintenant ça semblait comme l'évitait et elle ne savait pas pourquoi. Tout ce qu'elle savait était que Guillaume se comportait de façon bizarre. Puis Alice s'est souvenue comment il l'a arrêtée quand elle a essayé de l'embrasser. Mais elle voulait toujours lui parler.
Alors Alice est montée l'escalier de la bibliothèque et elle a retrouvé Guillaume. Il avait l'air triste comme il s'est assis sur le toit.
« Bonjour, étranger. » elle lui a dit, mais il n'a pas répondu. Alice a soupiré. Elle devait lui faire parler. Alors elle s'est assis à côté de lui.
Alice a souri nerveusement. Mais elle s'est arrêtée quand elle a remarqué que Guillaume ne souriait pas.
« Alors...est-ce que tu veux y parler ? » elle a demandé timidement. Il n'a rien dit.
« Tu ne dois pas si tu ne veux pas. »
« Non, je le fais. C'est juste... »
« Compliqué ? »
Guillaume a regardé en haut aux étoiles, comme s'il pensait à quelque chose. Alice a rougi. Guillaume était un joli garçon. Elle avait passé toute la journée pour le chercher et enfin elle l'a retrouvé. Mais il ne semblait pas comme lui-même. En fait, il avait l'air...seul.
Guillaume a pris une bonne inspiration. « Je pense que ça soit l'heure pour moi de te dire sur mon passé. Mais je ne sais pas où commencer. »
Alice a souri. « Ne t'inquiètes pas, tu ne dois pas te dépêcher. »
Guillaume faisait de la tête. Encore une fois, il a pris une bonne inspiration comme il a commencé à raconter sa histoire.
« Quand j'étais petit, » il a commencé. « Mon père est mort et ma mère s'est remariée. Après le mariage, je souhaitais que mon père était toujours vivant parce que mon beau-père était vraiment mauvais. Il frappait ma mère et moi. »
Alice a mis sa main sur la bouche. Combien horrible ! Combien vraiment, vraiment horrible ! Elle ne voulait pas rencontrer le beau-père de Guillaume.
Guillaume a continué « Bien sûr, je le détestais et parfois je voulais lui faire mal. En fait, je considérais quitter à cause de lui. Mais j'aimais trop ma mère à la quitter. Je savais qu'elle serait vraiment triste si j'ai quitté. Alors, je restais. »
« Naturellement, après ma mère est morte, j'ai quitté. J'étais tellement heureux que j'aurais pu pleuré. À cette époque-là, j'avais dix-sept ans. Je m'en fichais ce qui arriverait à mon beau-père parce que j'étais finalement libre. »
Alice a cligné des yeux. « Je vois, » elle a dit. « Alors, tu as fugué ? » Guillaume faisait de la tête. « Oui, je l'ai fait. »
Alice comprenait pourquoi Guillaume ne voulait pas lui dire sur son passé. C'était un peu sombre. Mais Alice a remarqué qu'il avait l'air comme il avait plus pour dire.
Elle avait raison parce qu'il a continué.
« Cependant, un an plus tard, il m'a écrit une lettre. Quand je l'ai reçu, j'étais choqué. Cet homme qui frapperait ma mère et m'appeler un crétin m'a écrit une lettre. Mais il ne semblait pas en colère. En fait, dans la lettre, il a dit qu'il avait besoin de mon aide. Il a dit qu'il avait besoin d'être sauvé et il voulait changer. Il m'a même demandé pardon. »
« Alors, » il a continué. « J'ai écrit en retour. »
« Est-ce que tu l'as pardonné ? » Alice a demandé.
« Oui. En fait, j'ai commencé à créer des liens avec lui. »
« C'est bon ! » elle a exclamé, mais Guillaume semblait toujours perturbé.
Puis il a dit quelque chose qui la choquait.
« Oui, c'était bon. Mais nous avons trouvé qu'il a le cancer et il pourra bientôt mourir. »