"Alex!", s'écria Robert, libérant son arme d'un geste fluide. Le bras tendu, il visa les vers des montagnes.
Une aura écarlate et vibrante enveloppait alors le corps d'Alex, comme si son pouvoir unique était une flamme ardente. Il se tenait là, fier et intrépide, comme un roc immuable face à ces créatures sombres. Sa détermination était une célébration de la force intérieure de l'homme, une ode à la bravoure qui sommeille en chacun de nous.
"C'est là que le monstre fondit sur Alexandre, sa gueule béante révélant des milliers de dents acérées. 'Bouclier du tirant ', ordonna Alexandre d'une voix calme, avançant sans crainte vers son adversaire.
Benjamin restait là, pétrifié par la peur.
Puis, un rugissement retentit.
Un bouclier géant se dressait maintenant devant Alexandre, menaçant, hérissé de pointes qui s'étaient déjà fichées dans la chair du ver des montagnes. C'était une preuve de la puissance et de la détermination d'Alexandre, un reflet de sa volonté inébranlable."
"Alexandre se tenait là, paisible face à cette scène de chaos qui semblait se dérouler autour de lui. Sa sérénité était étonnante, comme s'il se trouvait sur un champ de bataille de pacotille.
Robert, lui, n'était pas resté immobile pour contempler ce spectacle. Il avait plutôt choisi de se lancer dans l'action, attaquant l'autre ver des montagnes qui se tenait en admiration devant ce qui se déroulait sous ses yeux.
Il fonçait tel un boulet de canon, tirant des salves de son arme intégrée à son bras droit. Il arriva à quelques mètres de son ennemi, puis dans un bond prodigieux, il atterrit sur lui, faisant disparaître son arme d'un simple geste."
Le verre gigantesque de la montagne frémissait sous les pas de Robert qui y posait délicatement ses mains. La montagne semblait vivante, s'agitant sous l'effet de la présence de l'homme, comme pour l'inciter à déguerpir de son dos.
Un sourire éclairait le visage de Robert, illuminé par l'excitation de l'aventure. On pouvait entendre un doux murmure s'échapper de ses lèvres, prononçant simplement le mot "pierre".
D'un bond souple, il sauta du dos de la montagne pour rejoindre son fils Alexandre, qui s'affairait toujours avec la deuxième ver des montagnes . Le poète en lui appréciait cette symphonie de l'homme et de la nature, unis dans une danse effrénée de vie et de liberté.
Le verre de montagne hurlait sous la pression de forces invisibles. Benjamin ne comprenait pas pourquoi son père, qui se trouvait un instant auparavant sur ce verre, avait rejoint son frère en le laissant seul. Le verre se tordait et continuait à hurler.
C'est alors qu'il comprit que ce verre de montagne devenait de plus en plus dur et qu'il allait devenir une magnifique sculpture de pierre.
"Il est temps de reprendre le chemin", dit Robert qui venait d'atterrir à côté d'Alexandre.
"Oui, père", répondit Alexandre en prenant une posture de combat.
Au mot "Poing des Titans", une prodigieuse force se rassembla autour de son poing. Alexandre regarda le verre qui se projetait sans cesse contre son bouclier.
"Meurs", dit-il en brandissant son poing. Le verre éclata sous la puissance de son coup.
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