Seules les lumières projetées par quelques chandelles continuées d'éclairer le bureau du seigneur d'Izor. Bien que la nuit soit tombé il y a de cela plusieurs heures 2 personnes se tenait toujours sur place leurs silhouettes à peines distinctes. Soudain, une voix grave brisa le silence.
« Quelqu'un d'autre à-t-il conscience de son existence ? »
« C'est peu probable monsieur seul vos force spécial était présentes et nous n'avons trouver aucune trace d'un autre groupe »
« Très bien dans ce cas, nous devrons faire vite, préparer nos troupes et annoncé la conquête de ce nouveau terrain, nous aurons besoin de nouveaux pions pour compenser ceux perdus la dernière fois ... »
« A vos ordres monsieur »
Alors que les 2 voix s'éteignaient les flammes des différentes bougies vacillèrent avant de laisser l'obscurité envahir la pièce.
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Les premiers rayons du soleil éloigné l'obscurité qui s'était installée dans les rues de la capitale d'Izor. Alors que la journée commencée à peine les commerçants s'affairaient déjà à installer leurs stands devant leur commerce.
Au cœur de la rue, une voix particulièrement forte en cette heure matinale sorti d'une boutique nommée « l'estrade ».
« ARAN !!! Qu'est-ce que tu as encore fait des tomates ! »
Un jeune homme sorti précipitamment de la resserve un cajot rempli de tomates dans les bras. Âgé d'une quinzaine d'années, le jeune homme avait les cheveux et les yeux noir typique du royaume dans le qu'elle, il vivait, du haut de ses 1m70 la seule chose qui le démarquait était les 2 étranges taches noires présentes juste sous ses yeux.
« Désolé mère, j'étais en train de préparer la viande que monsieur Gerz à commandé »
La mère d'Aran à l'origine du hurlement précédent avait elle aussi les cheveux et les yeux noirs, sa banale robe et le modeste commerce qu'elle et son mari possédé la positionnée légèrement en dessous de la classe moyenne de la capitale. Elle répondit à son fils sur un ton agacé.
« Combien de fois, je vais devoir me répéter la première chose que tu dois faire, c'est sortir nos tomates les clients les adores ! »
Aran sortit rapidement et se dépêcha de mettre les tomates en place sur la partie extérieure de leur boutique, un chariot rempli de tonneau s'arrêta juste devant lui.
« Ha Aran, tu tombes bien vient commence à tout décharger sans moi, il faut que je parle à ta mère»
En levant les yeux Aran vis un homme d'une quarantaine d'années descendre du chariot les cheveux marron et les yeux bleu, il ne ressemblait pas du tout au homme des environs.
« Père ! Tu es en retard, j'espère que tu as préparé une bonne excuse. »
Le sourire qui collait au visage du père d'Aran, c'est transformer en une grimace au souvenir des réprimandes que sa femme lui avait faites la dernière fois qu'il était revenu en retard.
« Haha ne t'inquiète pas pour moi cette fois-ci, j'ai une bonne excuse. »
Après avoir donné quelques indications à son fils, Isaac se dirigea précipitamment à l'intérieur de « l'estrade »
Il eut à peine le temps de mettre un pied à l'intérieur avant de se faire intercepté par sa femme Kara.
« Bon sang, comment se fait-il que tu sois encore en retard ne me dit pas que tu étais encore avec ces alcolics ! »
Isaac se rapprocha de sa femme et l'embrassa.
« Toi aussi, tu m'as manqué chéri. »
Cela faisait plusieurs jours qu'il était parti dans un village voisin acheter des provisions, mais plutôt que de se défendre ou de parler de son voyage Isaac jeta un coup d'œil à la porte d'entrée de leur commerce et pris un air sérieux.
« Le seigneur prépare une nouvelle expédition, il compte certainement réquisitionner de nouveaux jeunes pour remplacer ceux mort la dernière fois. »
L'ambiance chaleureuse qui régnait dans la boutique devint instantanément plus sombre après avoir pris quelques secondes pour digérer cette information.
« Il faut qu'on parte » le ton grave de kara montrer a qu'elle point elle prenait cette déclaration au sérieux.
Elle mit rapidement de côté ce qu'elle était en train de faire et se dirigea vers l'entrée du commerce pendant que son mari rangé toutes les affaires dont ils auraient besoin. Il devait envoyer Aran loin d'ici le plus rapidement possible, la grande rue est sûrement l'un du premier endroit où ils viendraient recruter des jeunes.
Mais avant qu'elle n'atteigne la porte le tintement d'une clochette annonça l'arriver d'un client. Une soldate portant l'uniforme vert et noir de l'armé entra suivi de près par leur fils.
Kara et son mari se figèrent.
' C'est trop tard. '
Aran, qui ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, présenta la soldate à ses parents.
« Je vous présente le soldat Fatima, elle m'a dit qu'elle avait à discuter avec vous d'un nouveau décret du seigneur. Fatima voici mes parents »
Elle s'avança pour leur serrer la main.
« Bonjour, excusez-moi pour le dérangement, je sais que c'est une heure plutôt charger pour des commerçants comme vous alors je ferais vite. »
Son regard dur jetant un coup d'oeil au sac que tenait Isaac, elle fronça les sourcils et ajouta.
« Vous partez quelque part ? »
Isaac se mit à transpirer abondamment et essaya d'ouvrir la bouche pour parler, mais aucun son n'en sortie. Fuir une campagne de recrutement comme celle-ci pourrais être considéré comme une trahison et puni comme t'elle, soit une exécution publique.
Heureusement pour lui sa femme réussie mieux à contenir ses émotions.
« Bonjour, oui oui, mon mari doit retourner chercher quelques produits en dehors de la ville. Je peux savoir ce qui vous amène ici exactement ? »
Fatima ne fit pas de remarque sur le comportement étrange d'Izaac, elle se contenta d'acquiescer avant d'expliquer la nature du décret.
« Suite à la découverte d'un nouveau terrain inexploité, le seigneur a annoncé la mise en place d'un nouveau groupe de raid et votre fils à la chance d'avoir été choisi pour en faire partie. »
Le visage d'Aran se vida rapidement de sa couleur son regard alternant rapidement entre la soldate et ses parents à la recherche d'un signe lui indiquant que tout ceci n'était qu'une blague voyant le visage affolé de son père, il tomba à genoux. Il savait très bien ce que cela signifier le seigneur recruter de la chair à canon pour une nouvelle guerre. Il seras envoyé en première ligne dans une guerre très loin de chez lui. Et même si par miracle, il survivait, il ne pourrait jamais reprendre la relève du magasin familial. Comment le seigneur pourrait-il le laisser partir après « ça ».
Aran essaya de se calmer comme il le pouvait.
' Il n'y a pas de raison de paniquer si je suis chanceux quand « ça » me sera accordé, je pourrais très bien survivre peut-être que je n'aurais même pas besoin de partir faire cette guerre. '
Mais alors qu'il commençait à se perdre dans ses fantasmes la voix du soldat Fatima le ramena à la réalité.
« Tenez » Elle jeta à ses parents un petit jeton noir avec le chiffre 22 gravé dessus.
« Aran devra se présenter devant les grilles du palais à 16 H avec ce jeton. Je suis désolé, mais je dois continuer m'a tourner. Bonne Journée »
Elle se retourna et franchit la porte laissant la petite famille complètement sonner par la nouvelle.